En
2012, le parti socialiste a innové un désignant son candidat à l’élection
présidentielle par un primaire. Ce fut une réussite que même la droite a été
obligée de reconnaître.
En
2016, pour la présidentielle de 2017, la droite a voulu mettre en place ce
système de sélection, en l’élargissant au centre. Ce fut un relatif échec pour
ce qui est de l’ouverture au centre, mais un réel succès au niveau de son
organisation et, surtout de son résultat.
Le
candidat François FILLON a été impérialement élu et il est dès à présent en
mesure de préparer l’élection présidentielle et d’étouffer dans l’œuf les
éventuelles rivalités hors primaires. Même François BAYROU n’aurait aucun
intérêt à se présenter, ses électeurs potentiels se partageant entre François
FILLON pour ceux les plus à droite et Emmanuel MACRON pour ceux qui se sentent
plus proches de la gauche.
La
gauche, en 2016/2017, a raté sa primaire.
Son
organisation n’est pas encore ficelée, seuls des socialistes vont y candidater,
et leur avenir électoral est bien sombre.
Il est vrai que le président sortant est de gauche, et il n’était pas (il n’est toujours pas d’ailleurs) évident de faire participer le sortant à une élection primaire, une campagne étant difficile à concilier avec le mandat en cours.
Il est vrai que le président sortant est de gauche, et il n’était pas (il n’est toujours pas d’ailleurs) évident de faire participer le sortant à une élection primaire, une campagne étant difficile à concilier avec le mandat en cours.
Afin
d’essayer de sauver ce qui reste à sauver de la gauche, il appartient à François
HOLLANDE de faire part au plus vite de son choix quant à sa candidature.
Le
bon choix, d’ailleurs, serait qu’il renonce à un second mandat, et qu’il le
dise rapidement, afin que les candidats à sa succession puissent d’afficher et
mener campagne.
Si
par contre il décide de se représenter, ce qui est peine perdue car il n’a de
toute façon aucune chance d’être réélu, sauf à provoquer un électro-choc, par
exemple en annonçant qu’il se représente mais que, pour pouvoir faire campagne,
il démissionne.
De
ce fait, la date de l’élection est avancée, une primaire de la gauche ne peut
plus être organisée…et tout le monde est pris de court.
Créer
un nouveau chaos dans une situation déjà chaotique peut devenir bénéfique..
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