Le Président
François HOLLANDE a redessiné la carte des régions françaises, faisant passer
leur nombre à 14.
Cette
réforme est indispensable et doit être menée avec constance et intelligence. La
suppression prévue des départements est, elle aussi, une bonne chose.
La carte des
départements, déjà ancienne, avait été établie alors que les moyens de
communication étaient, au vu des évolutions récentes, préhistoriques. Les
chefs-lieux ne devaient-ils pas permettre à chaque habitant du département d’y
arriver en moins d’une journée à cheval ?
Aujourd’hui,
les compétences de chaque échelon administratif (commune, communautés et
syndicats divers, départements, régions, état) sont mal réparties, car souvent
attribuées à une administration qui n’est pas la plus efficiente, et même
parfois partagées de façon peu claire, ce qui provoque au mieux des doublons,
au pire des concurrences ou rivalités absurdes, improductives et coûteuses.
Oui, il faut
diminuer le nombre de communes en créant des communautés de communes qui
doivent également faire disparaître syndicats de communes et autres SIVOM.
Oui, il faut
supprimer les départements en transférant leurs attributions, pour certaines à
l’échelon inférieur, pour d’autres à l’échelon supérieur.
Oui, il faut
créer de grandes régions qui se verraient transférer des compétences
supplémentaires retirées au pouvoir central.
Il n’est
nullement question de retirer à
quiconque des moyens d’action, il faut juste les réattribuer de façon plus
efficace et, ainsi, réaliser de réelles économies en accroissant l’efficacité.
Cela étant,
le nombre de quatorze ne doit pas être un dogme, et il serait souhaitable qu’il
baisse encore.
Non, les
régions actuelles ne doivent pas fusionner sans modifications de périmètre, car
certains départements actuels pourraient plus judicieusement être rattachés à
une région plutôt qu’à une autre.
Les larmes
seront nombreuses, versées par des roitelets qui vont perdre pouvoir et
prébendes. Rappelons-nous les cris d’orfraie lors de la mise en place des
nouvelles immatriculations des véhicules, qui supprimaient la mention du
département auquel tout Français était soi-disant attaché. Or, que se
passe-t-il ? Nombre d’acquéreurs de véhicules neufs choisissent de mentionner
sur la plaque de leur voiture un département qui n’est même pas celui de leur
résidence.
Il faut
arrêter ces enfantillages, ces querelles de clocher.
Les
Franchouillards sont rétifs à toute réforme, mais plus encore lorsqu’elles sont
faites à la hussarde, mal expliquées et mal étudiées.
Alors que
nos élus mettent dans leur poche leur orgueil et s’attèlent à cette réforme
salutaire ; qu’ils travaillent d’arrache-pied à la mettre en œuvre au
mieux des intérêts du pays et de ses habitants.
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