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dimanche 17 novembre 2019

Les tomates de la honte.

Je ne suis pas l’auteur de cette expression, mais j’y souscris totalement.
Pour des raisons strictement mercantiles, pour proposer toute l’année à des consommateurs qu’on incite à agir de la sorte, des tomates, qui plus est « cultivées » en France, on sabote la nature et l’environnement en Bretagne.
Un article de Charlène FLORES, dans « Libération » nous emmène dans cette contrée digne d’un film de science fiction où on fait pousser des tomates grâce à de la lumière artificielle.
Je suis prêt à parier que ces tomates n’ont pas la saveur de celles qui poussent dans nos jardins et champs à la fin du printemps et à l’été.
Chers compatriotes, de grâce, arrêtez de manger des tomates quand ce n’est pas la saison des tomates.
Car là-bas, à La Chapelle des Fougeretz, il n’y a plus de nuit, remplacée par une aurore boréale artificielle, qui se voit depuis l’espace !
Les riverains sont obligés de fermer tous leurs volets pour pouvoir dormir dans le noir.
Pire encore, les oiseaux ne savent plus où ils en sont et chantent même la nuit. D’autres animaux doivent être déboussolés aussi.
Pourquoi une telle installation, aussi nuisible, a-t-elle été autorisée ?
Si elle n’avait été permise ici, elle se serait installée ailleurs. Certainement.
Mais si nous consommateurs, n’achetions pas de ces tomates surnaturelles, cette usine (car je ne peux l’appeler que comme cela) serait vouée à la fermeture.
Et les oiseaux, comme les riverains, pourraient enfin dormir.

https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/video-c-est-completement-surrealiste-en-bretagne-elle-photographie-des-serres-a-tomates-qui-emettent-un-halo-fluo_3474533.html?fbclid=IwAR0UTcZj8Xb2pVHeiDAD5g3JyO781yfHG3Xouy7yWJJsqMc5MDRCTxKF2eo

lundi 11 novembre 2019

Eloge de la littérature de gare.


Les riches heures de la littérature de gare sont derrière nous. En effet, les voyages en train, bien que plus nombreux qu’il y a quelques décennies, sont bien plus courts. Il n’y a plus non plus autant de points de vente dans les gares, certaines se résumant maintenant à une salle d’attente et un guichet automatique. Quand il reste une boutique, elle propose par ailleurs tant de revues de toutes sortes que le livre est parfois relégué dans un coin.
Enfin, beaucoup de passagers sont munis d’une tablette, d’un ordinateur portable ou d’un smartphone qui les occupent durant le trajet.
Pourtant, rien ne vaut le contact physique avec un livre pour un amoureux de la lecture.
Je ne voudrais pas ici décourager le lecteur de littérature classique, d’essais, de biographies ou romans contemporains, ni les détourner vers ces livres de poche aux titres souvent aguicheurs et aux couvertures bariolées ou évocatrices.
Mais il faut sauver la littérature de gare !
A défaut de voyage en train, profitons des journées moroses de novembre pour lire, sous la couette ou au coin du feu, un de ces ouvrages qui, s’ils ne sont pas de grands livres, offrent tout de même un voyage hors du temps présent.
Ainsi, j’ai lu hier un titre de Pierre Martin PERREAUT, déjà ancien, édité par le Fleuve Noir et, s’il m’a fallu quelque temps pour y trouver de la satisfaction, je me suis régalé. Une intrigue policière originale, une écriture sans prétention, un vrai délassement. Entre deux livres plus « sérieux », pourquoi, de temps à autre, ne pas s’offrir un moment de détente avec cette littérature ? Si vous hésitez à en acheter, mettez le nez dans les nombreuses « boîtes à livres » qui, de plus en plus, mettent à disposition des livres posés là par des lecteurs, pour d’autres lecteurs.
Après avoir lu ce billet, chers internautes, délaissez votre écran un moment, et prenez entre vos mains un vrai livre. Vous ne le regretterez pas.

dimanche 10 novembre 2019

Les évêques de France sont-ils sur une autre planète ?

La Conférence des évêques de France vient de décider de verser une somme d’argent aux victimes de prêtres pédophiles. Quel sera son montant, on ne le sait pas encore, il devrait être fixé en avril prochain. Ce qui est acté, par contre, c’est que cette somme sera la même pour tous, quelle qu’ai été le préjudice subit. Il est à prévoir que, en fonction de la somme annoncée, d’autres victimes se manifestent afin de toucher ce pécule, même si ce dernier ne pourra, en aucun cas, effacer le crime commis et la souffrance endurée.


Là où la stupéfaction est réelle, c’est quand ces mêmes évêques demandent aux fidèles d’abonder le fonds qui servira à ces indemnisations ! L’Église, en tant qu’institution, par le biais de certains de ses membres, a fauté. Elle décide d’une indemnisation, et demande à ses paroissiens de mettre la main à la poche ! Les pratiquants se font de moins en moins nombreux, et cette idée va encore en pousser à s’éloigner de l’Église, c’est certain.
Nombre de paroissiens se sont sentis trahis en apprenant que leur prêtre, en qui ils avaient confiance, s’était rendu coupable de telles abjections, et les évêques voudraient maintenant que ces mêmes paroissiens paient pour la faute de celui qui les a trahis. C’est révélateur à mon sens du fossé qui se creusent entre les élites de l’Église et les paroissiens.


Quand donc la hiérarchie de l’Église acceptera-t-elle que les gens d’Eglise sont des êtres humains comme les autres ? Quand donc leur permettra-t-elle de vivre une vie comme tout en chacun, avec une vraie famille, non dans l’hypocrisie ?

samedi 9 novembre 2019

Laurent RUQUIER contaminé par le marketing et le tout-commercial.

Cette semaine aux Grosses Têtes, Laurent RUQUIER a posé la question suivante : qu’est ce qui est tombé le 2 décembre en 2018, qui tombe le 1er décembre en 2019, et le 29 novembre en 2020 ? C’était la teneur de la question, même si je n’en reproduis pas les termes exacts.
Après quelques hésitations, les membres de l’équipe, confortés par le meneur de jeu, ont dit que c’était le calendrier de l’Avent. Et de faire ensuite une digression assez longues sur les calendriers de l’Avent, qui recèlent des chocolats, des figurines maintenant, et sur la mode assez récente d’offrir un calendrier de l’Avent à son animal de compagnie, où les cases journalières renferment des croquettes.
Cher Laurent, je me permets de vous appeler ainsi, car souvent je ris en écoutant votre émission, souvent aussi j’apprends des choses, soit de votre bouche, soit de celle de l’un de vos invités.
Mais là, je suis obligé de dire que vous me décevez profondément.
Les dates citées ci-dessus, sont celles du premier dimanche de l’Avent, l’Avent étant la période précédant Noël qui est, je ne vous l’apprends pas, la fête de la naissance de Jésus. Il y a quatre dimanches de l’Avent, sachant que cette période de préparation de Noël se termine le 24 décembre. L’Avent commence donc le 4ème dimanche avant le 24 décembre, soit entre le 27 novembre te le 3 décembre, selon les années.
Lorsque les traditions étaient encore respectées, le 1er dimanche de l’Avent était celui où les illuminations de Noël étaient mises en route, celui où les magasins commençaient d’être ouverts pour faciliter les achats de Noël, etc.
Il est triste de voir que l’origine de fêtes que nous continuons à célébrer soit oubliée, et de vous entendre rattacher le premier dimanche de l’Avent au calendrier de l’Avent, m’a profondément déçu. Est-on obligé de toujours tout ramener au commercial, au business ?