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mercredi 27 mars 2019

Sigmaringen, le dernier refuge

Arte diffusait hier un docu-fiction de Serge MOATI, « Sigmaringen, le dernier refuge » qui narre la vie dans ce château, de septembre 1944 à avril 1945, des pontes français de la collaboration.
En effet, Hitler avait confisqué ce château à la famille Hohenzollern pour y installer le maréchal Pétain, le président du Conseil Pierre Laval ainsi que la commission gouvernementale présidée par Fernand de BRINON.

Il est hallucinant de voir comment ces quelques personnes, totalement coupées des réalités par leur soif de pouvoir, leur fascination de l’Allemagne et de son dirigeant, continuent jusqu’au dernier jour à croire en leur supériorité et la victoire à venir de leur camp.
En même temps, ils ne s’aiment pas les uns les autres, bien au contraire et, notamment Joseph Darnand, ont finalement peu d’estime pour le maréchal qu’ils avaient suivi jusque là.
Ce documentaire très intéressant peut être vu à l’adresse suivante :

mercredi 20 mars 2019

Le chant du loup


Le chant du loup, c’est le bruit du sonar qui plonge afin de repérer d’éventuels sous-marins.
Dans les sous-marins, la vue est un sens bien amoindri par la configuration. A contrario, l’ouïe est bien davantage exploitée. Un homme, surnommé « l’oreille d’or » est chargé d’écouter et d’identifier tous les bruits environnants.
Lorsqu’il entend le chant du loup, il sait que son bâtiment est repéré, et que, s’il est en période de guerre, la fin risque d’être proche.

Tout ceci est raconté dans le merveilleux film d’Antonin BAUDRY, « Le chant du loup », excellemment interprété par François CIVIL, Omar SY, Reda KATEB et d’autres actrice et acteurs.
Dès le début du film, on entre dans ce monde des sous-mariniers pour n’en ressortir que lorsque les lumières se rallument, non sans avoir, à un moment ou l’autre, pris part à l’action au sursautant dans son siège.
L’immensité de la mer, l’exiguïté des salles de commandement des sous-marins servent le plus souvent de décors, et la tension ne se relâche pas.
Le scénario original, la rareté des films de sous-marins, la qualité de jeu des acteurs, la réalisation, tout concourt à faire de ce film un « must » qu’il faut absolument aller voir.

mercredi 13 mars 2019

On pourrait reprendre goût à la télé si….





Deux fictions françaises sont diffusées cette semaine à la télévision, fictions de très grande qualité, originales, bien servies et bien tournées, mais les conditions de diffusion sont désagréables.

Lundi soir sur TF1 a démarré la diffusion de la saison 2 d’une excellente série intitulée « Les bracelets rouges », adaptée d’une série catalane, mais réalisée en France avec des acteurs fantastiques. Cette série raconte le quotidien, avec ses joies et ses peines, ses moments de tendresse et de conflits, ses douleurs physiques et mentales, d’un groupe de jeunes adolescents hospitalisés pour un cancer, une anorexie, ou autre maladie grave.
L’amitié qui unit ce groupe est confrontée quotidiennement aux difficultés du traitement, aux humeurs changeantes de chacun, et la réalisation de Nicolas CUCHE réussit à saisir ces moments intenses.
Dommage que, comme pour toutes les émissions intéressantes diffusées par cette chaîne, des coupures publicitaires longues et intempestives viennent casse l’ambiance.


Hier soir, une mini série policière de trois épisodes, « Sous la peau », avec notamment Anne MARIVIN, a été diffusée sur France 3. Le réalisateur Didier LE PECHEUR, nous emmène dans les pas du capitaine de police Marion Kovic, confrontée à une série de crimes, mais aussi à un cancer et, par ailleurs, à un nouveau collègue avec lequel elle avait eu une liaison par le passé.
Le scénario est original et très plaisant, merci à Sylvie AUDCOEUR et Anna FREGONESE, l’interprétation sensible et juste de la part de tous les acteurs.
On aimerait voir plus souvent de telles réalisations.
Mais pourquoi avoir diffusé les trois épisodes à la suite….tout le monde ne peut rester devant son téléviseur jusque minuit !!!