ANNONCE

mardi 29 mai 2012

Elles ont couru, pour elles et les autres….

Ce dimanche de Pentecôte, elles étaient 6 000 à fouler les sentiers du domaine de Lacroix Laval, à Marcy l’Etoile, pour effectuer un parcours de 5 km ou 10 km, sans esprit de compétition, juste pour se rassembler et agir pour que reculent les cancers féminins, alors qu’elles étaient 4 000 l’an passé et 1 600 en 2010, pour la première édition de cette manifestation.



Elles étaient venues, accompagnées de leur compagnon, leurs enfants, de leur mère ou de leurs filles, entre amies, pour soutenir celles qui sont malades ou celles qui l’ont été, pour rendre hommage à leur parente ou amie qui a perdu ce combat inégal contre maladie, pour se mobiliser afin que progresse la recherche.

Des patientes du Centre Léon Bérard, atteintes d’un cancer, ont couru ou marché, elles aussi, en pensant à celles qui n’ont pu se déplacer. Cet établissement travaille sur un projet que l’on peut baptiser de lutte contre la maladie par le sport.

D’ailleurs, Sophie MOREAU, qui est à l’origine de cette journée, dans son mot de bienvenue, a dit, très simplement, à toutes les personnes présentes : « Si vous êtes avec une personne atteinte de la maladie, que vous ne savez comment vous comporter avec elle, prenez lui simplement la main, et allez marcher avec elles. Quelques pas, quelques minutes, ou un moment plus long, selon son état, et elle vous en sera reconnaissante ».

Cette journée, dont le but était de récolter environ 50 000 euros à reverser à des associations de lutte contre le cancer, était destinée aussi à redonner envie à ces femmes, à leur apporter réconfort et soutien.

L’émotion était grande, parfois, en les voyant franchir la ligne d’arrivée en disant « Je l’ai fait, j’y suis arrivée », car la plupart ne sont pas ou plus sportives, mais beaucoup se sont dépassées, se sont données à fond pour cette cause. Et elles ont été récompensées par les applaudissements nourris des nombreux spectateurs.



vendredi 25 mai 2012

L’UMP, l’autre Libye….

Cette image est certes choquante, mais en y regardant de plus prêt, il y a du vrai dans cette métaphore.


Depuis 2007, le Président de tous les Français, Nicolas SARKOZY, était resté le chef, sinon incontestable, du moins incontesté de l’UMP. Aucun membre de sa cour n’a eu le courage de le contredire, ni même de lui ouvrir ses yeux sur la vraie vie de ses sujets.
Confronté à un scrutin libre et démocratique, il a perdu.
Et il a décidé de se retirer (provisoirement ?) de la vie publique.
Et c’est la guerre ouverte à l’UMP.

Son valet Jean François COPE attire sur lui les critiques qui n’ont osé attaquer le président sortant. De nombreuses voix contestent la méthode, l’évolution droitière récente du parti.

Nombre d’élus actuels de l’UMP ou apparentés sentent confusément que, d’ici quelques jours, ils ne seront plus députés, et c’est panique à bord.
Madame « jamais là » comme elle est surnommée à l’Assemblée européenne dont elle est membre inassidue, qui a du s’effacer devant François FILLON défend son secrétaire général et sectaire Jean François COPE, mais on sent trop qu’elle prend son parti en opposition à l’ancien premier ministre.

Ces gens de l’UMP ont, comme à chaque fois, la défaite tellement difficile qu’ils n’ont même pas su taire leurs divergences, que dis-je, leur différences, jusqu’au soir du second tour des élections législatives. Ils donnent en cela raison à celle qu’ils surnomment l’alliée objective des socialistes, à savoir Marine LE PEN, qui avait prédit un éclatement ou un effondrement de l’UMP.

A côté, on entend des Hervé MORIN pérorer, mais qui ne représentent plus grand chose, si ce n’est plus rien, et où sont passés les Jean Louis BORLOO et autres Rama YADE ?

A côté de celà, les socialistes sont entrés à l’Elysée, et les catastrophes annoncées ne se sont pas produites.

Pire même, François HOLLANDE a fait entendre sa voix sur le plan international à un point tel que même la chancelière MERKEL reste sans voix.

Lui qui était mou est allé en Afghanistan expliquer à nos soldats pourquoi il voulait qu’ils rentrent à la maison, et tout le monde le respecte peut-être plus que n’a été respecté notre Nicolas qui se prélasse dans un palace prêté par le roi du Maroc (au secours, MAM revient !!!)…..

Beaucoup de Français, aujourd’hui, se disent qu’en ayant voté contre Nicolas SARKOZY ils ont bien fait de voter pour François HOLLANDE, et j’en fais partie.



dimanche 20 mai 2012

Quatre jours après….

Voici quatre jours que le président François HOLLANDE a investi l’Elysée.


Un premier conseil des ministres, très formel, a eu lieu, où tout de même la promesse de baisse des rémunérations des membres du gouvernement a été tenue et mise en œuvre.
Décision très critiquée par une UMP aigrie, comme après chacune de ses défaites, qu’elle minimise et raille en avançant des arguments spécieux de toute mauvaise foi.

Il est vrai que cette économie, comparée au déficit dont nous souffrons, n’est qu’une goutte d’eau, mais il faut commencer quelque part, donner l’exemple, et des millions de gouttes représenteront des milliards d’économie. Puissent nos nouveaux gouvernants se limiter également au raisonnable au moment de constituer leurs cabinets et autres armadas de conseillers parfois rémunérés à très haut niveau.

Ce qui fait mal aussi à l’UMP et consorts, c’est le succès des premiers déplacements du président à l’étranger. Il a su braver l’adversité avant la chancelière MERKEL, et l’accueil que lui a réservé le président OBAMA a dû enrager Nicolas SARKOZY qui pensait être l’ami préféré du président américain.
Ce dernier a non seulement eu un « comportement diplomatique » à l’égard de son homologue français, mais il a nettement mis en avance leurs points de convergence en matière de croissance, et ils donnent tous deux l’impression que les relations franco-américaines vont prendre un nouvel élan.

La fermeté affichée de François HOLLANDE sur certains points particuliers en a imposé, tant à la chancelière allemande qu’au président américain, et ces responsables étrangers ont su déceler chez le président français une réelle volonté, des idées claires, dénuées de tout le côté artificiel et « spectaculaire » qui était de mise chez son prédécesseur.

Ce soir encore, sur le site internet du Figaro, à la question « François Hollande a-t-il réussi son entrée sur la scène internationale ? » 56,24 % des internautes ont répondu par la négative, mais 43,76 % ont tout de même reconnu que oui, ce qui est un excellent score si on tient compte de l’origine sociologique des internautes du Figaro.

Plus le temps passe, plus les Français vont se rendre compte que les menaces de cataclysme proférées par la droite en cas de victoire de François Hollande n’étaient que du vent, et peut-être même que, rapidement, ils sentiront un mieux-être s’emparer du pays.

C’est pourquoi il faut absolument continuer à accorder sa confiance à ce gouvernement et à tous les candidats aux élections législatives qui le soutiennent, car une cohabitation scléroserait totalement notre pays qui, de fait, se mettrait à reculer.



mardi 15 mai 2012

La peur ne règnera pas….

Le président élu François HOLLANDE a été investi ce jour.


Pas de geste artificiel sur la joue de sa compagne comme le fit Nicolas SARKOZY avec Cécilia alors que leur couple était déjà délité, mais de la dignité, du sérieux, du sobre.

Et pourtant les éléments se déchaînèrent contre François HOLLANDE : pluie torrentielle sur les Champs Elysées, grêle à l’Institut Curie, foudre sur l’avion l’emmenant à Berlin, le contraignant à faire demi-tour et occasionnant un retard de plus d’une heure….

Mais la journée fut belle et réussie.

La droite vaincue a essayé de faire peur aux Français, et, finalement, François HOLLANDE s’est au moins aussi bien débrouillé face à la rigide chancelière allemande que son prédécesseur. Les deux furent très diplomates, s’attachant davantage à se trouver des points communs plutôt que des divergences.
Le président français a parlé croissance, et la chancelière allemande a admis qu’il fallait peut-être y avoir recours.
« Sur la place publique on voit plus de divergences qu’il n’en existe en réalité » a-t-elle déclaré.
La défaire de son parti aux élections régionales de ce week-end, ainsi que les voix pro-croissance qui se sont élevées en Europe depuis la victoire de François HOLLANDE l’ont certainement contrainte à plus d’humilité. Elle a du sentir également comment son nouvel interlocuteur savait, contre toute attente, et contrairement aux bruits qui circulaient, avoir des positions claires et fermes et s’y tenir.

Non, décidément, il ne faut pas avoir peur à l’aube de ce mandat, mais il faut oser faire confiance à l »équipe qui va se mettre en place, n’en déplaise à monsieur Coppé….



lundi 14 mai 2012

BSPP:quel gâchis !

Le Général commandant la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris a annoncé ce jour la dissolution de son équipe de gymnastique, qui avait été fondée en 1919, soit il y a près de cent ans !


Cette décision fait suite à l’inculpation de plusieurs membres de cette institution, mis en examen pour violences et, au moins pou l’un d’eux, pour viol sur un de leurs membres. On ne sait pas encore exactement ce qui s’est passé dans le car ramenant ces pompiers d’une exhibition à Colmar, si ce n’est qu’il y a eu un dérapage dû à des « coutumes » de bizutage et, peut-être, à des excès d’alcool. Si d’ailleurs cette suspicion de viol était confirmée, il ne s’agirait plus d’un dérapage mais bel et bien d’une action criminelle et infamante.

Et quelle responsabilité pour l’officier qui accompagnait ces hommes ?

Indépendamment du cas personnel, et quelle que soit l’issue des procédures qui ne manqueront pas de s’enclencher, il est regrettable, une fois encore que la bêtise, la brutalité, voire la cruauté de quelques personnes cassent une institution, mais surtout un rêve, un symbole.

Il faut voir ces pompiers bénévoles qui se démènent, qui consacrent des heures au bien de leurs semblables dans le cadre de leurs fonctions.
Il faut voir la fierté des JSP (jeunes sapeurs pompiers) lorsqu’ils sont admis à revêtir l’uniforme et à défiler devant leurs parents et amis.

Quiconque a pu assister à des exhibitions de l’équipe des gymnastes de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris n’a pu que se régaler devant la maestria de ces hommes tout en muscle et en souplesse. On a du mal à imaginer que certains avaient l’esprit tordu. C’est désolant, et il faut qu’ils soient punis sévèrement.

Espérons seulement que cette unité puisse ressusciter d’une manière ou d’une autre mai, vu la conjoncture et la recherche permanente d’économies, il est à craindre que sa disparition soit définitive et irrévocable.



mercredi 9 mai 2012

On avance, ou on recule ?

Maître André SOULIER, avocat de l’élu caladois et ancien secrétaire d’Etat au tourisme de VGE, Gérard DUCRAY a, dans le cadre d’une procédure pour harcèlement sexuel où ce dernier avait été condamné posé une question prioritaire de constitutionnalité qui a abouti à l’abrogation de la loi sur laquelle étaient basées toutes les condamnations pour harcèlement sexuel.


Certes, cette loi était imprécise et laissait trop de champ libre à des interprétations hasardeuses. M ais fallait-il, pour autant, créer un vide juridique qui laisse toute latitude à ces attitudes plus que machistes qui malheureusement ont trop souvent cours dans de nombreuses entreprises ou collectivités ?

La banalisation de certains actes inqualifiables, les abus d’autorité, les « contraintes » psychologiques exercées à l’encontre de personnes fragiles ou, de plus en plus fréquemment en situation de précarité, sont à l’origine de nombre d’actes de harcèlement sexuel.
Parallèlement, et c’est là une bonne chose, le refus du silence, la volonté de se défendre, le courage d’affronter le regard des autres ont contribué à ce que davantage d’actes de cette nature arrivent devant les tribunaux.

Il ne fallait donc pas qu’il y ait ce vide juridique.

Maintenant qu’il est patent il faut, qu’au plus vite, le Parlement issu du prochain scrutin vote une loi contre le harcèlement sexuel qui ne puisse donner lieu à contestation.

Il est indispensable que dans notre société ces actes délictueux soient clairement définis et sévèrement condamnés, quelle que soit la victime, quel que soit l’auteur, mais en évitant également toutes les condamnations injustes ou abusives.





lundi 7 mai 2012

L’amertume des UMP.

Lors de la soirée électorale de dimanche, sur les plateaux de télévision, les divers intervenants de l’UMP ont eu un discours convenu et strictement identique pour tous : bons souhaits « républicains » (ce qui ne veut rien dire) au président nouvellement élu, et mise en avant du fait que dans presque tous les pays européens les gouvernants en place ont été « balayés » alors que Nicolas SARKOZY n’a été que poussé de justesse vers la sortie et, enfin, la rengaine habituelle en cas de défaite, et à la veille d’un nouveau scrutin : il ne faut pas donner tous les leviers de commande au parti socialiste et à la gauche, il faut que la majorité sortante conserve la majorité à l’Assemblée Nationale à l’occasion des élections législatives du mois prochain.


Ce dernier souhait, s’il se réalisait, ne serait pas une bonne chose pour la France.
Il aboutirait à des difficultés politiques, à une cohabitation peut-être, et notre pays y perdrait du temps, de la puissance, de l’influence sur le plan européen.
Il faut au contraire que la majorité parlementaire se situe à gauche, pour que le président HOLLANDE puisse mettre en œuvre ses promesses, ses réformes.

Il ne fera pas tout ce qu’il a dit, c’est sûr, car des réformes ne seront pas possibles de suite et que, ensuite, il faudra aussi s’adapter aux réalités mais s’il y a cohabitation, c’est l’immobilisme qui régnera, et qui engendrera de nombreuses déceptions.

Le président SARKOZY a su rester digne, et il faut le reconnaître, mais ce ne fut pas le cas de Nadine MORANO, arrogante, de Xavier BERTRAND ou Rachida DATI. Il n’y a pas de honte à perdre une élection, et l’UMP a perdu et doit le reconnaître, d’autant plus que c’est vraiment le « système SARKOZY » qui est à l’origine de cette défaite.

Quand on se rappelle de quelle façon l’UMP, et notamment son secrétaire général, ont vilipendé il y a quelques mois les primaires organisées par le parti socialiste et que, dès hier, Jean François COPE a annoncé qu’il faudrait organiser des primaires à l’UMP en 2017, la mauvaise foi de ces politiques saute aux yeux…

En face il y a eu le discours de François HOLLANDE, plein d’humanité, de simplicité. Il dit vouloir agir en faveur de la justice et de la jeunesse.

Il a tout compris.

Il faut que tout le monde l’aide dans cette voie qui est la bonne.



samedi 5 mai 2012

Pourquoi François BAYROU n’avait pas le choix.

François BAYROU avait annoncé que cette année il ne voterait pas blanc, mais prendrait position pour l’un des deux candidats restant en lice à l’issue du premier tour.


Il avait vivement critiqué le programme économique du candidat socialiste et, finalement, il annonce qu’il votera pour lui. Décision incompréhensible ? Pas du tout.

François BAYROU est depuis toujours sur une ligne centriste, et il incarne des valeurs humaines et humanistes, issues de la tradition judéo-chrétienne et du catholicisme social. Il est pour la justice, la tolérance, l’humain.

Sur ces valeurs, il ne peut transiger et, en ce sens, il ne peut plus voter pour un Nicolas SARKOZY qui, non content de tergiverser avec ces principes depuis cinq ans, les renie purement et simplement dans sa fin de campagne.
Le leader du MODEM a donc sans doute été tenté par le vote blanc, mais il avait prédit qu’il prendrait position.
Il votera donc François HOLLANDE sachant aussi que celui-ci, de toute façon, sera contraint de transiger sur son programme économique lorsqu’il sera confronté à la réalité du pouvoir.
Il fait le pari que les circonstances feront se rapprocher les réalisations de François HOLLANDE de ses propres idées, et que celui-ci appliquera ses principes en matière de gouvernance et de moralisation de la vie publique, que la présidence du socialiste sera plus humaine, moins personnelle et orgueilleuse que celle du président sortant.

Il fait le pari aussi que Nicolas SARKOZY va perdre cette élection, et qu’il ne veut pas renier ses convictions pour, en plus, être du côté du perdant.

« N’ayez pas peur » a dit François HOLLANDE, comme en son temps l’avait dit Jean Paul II, et François BAYROU n’a pas peur.



jeudi 3 mai 2012

Duel.

Hier soir, le président sortant Nicolas SARKOZY et son successeur potentiel François HOLLANDE ont débattu, durant plus de deux heures, comme c’est une tradition pour l’entre deux tours de l’élection présidentielle.


Un président en poste, gêné par son bilan, n’a su présenter son programme.
Un candidat s’est mué en président, a explicité certaines de ses propositions, a résisté aux coups de boutoir de son adversaire, a su montrer sa détermination et sa capacité à remplir sa tâche.

Trop de chiffres et des discussions sur des sujets bien trop éloignés des préoccupations de la majorité des Français sont toutefois à déplorer, et sur certains points, les auditeurs ont certainement parfois lâché prise.

François HOLLANDE a visiblement réussi son examen de passage, et son comportement, digne, respectueux mais combatif, est tout à son honneur. Il avait en plus l’inconvénient de commencer, ce qui a donné à son adversaire, d’entrée de jeu, des angles d’attaque.

Mal en a pris à Nicolas SARKOZY car la plus grande partie de ses interventions a consisté à démonter le programme de son adversaire (à défaut de sa personne), comme s’il n’avait, lui-même, rien de précis à proposer. Il est vrai qu’il n’est pas aisé de faire des propositions nouvelles et positives quand on sort d’un échec.

Où Nicolas SARKOZY a définitivement perdu ce débat, c’est lorsqu’il a fait référence à Dominique STRAUSS KAHN. N’avait-il donc plus aucun argument valable pour reprocher à François HOLLANDE d’appartenir au même parti que DSK et d’avoir, à un moment, été favorable à sa candidature ? Comme des millions de Français d’ailleurs !

Mais, là encore, François HOLLANDE a su lui rétorquer que ce personnage avait été proposé par lui, Nicolas SARKOZY, pour prendre la tête du Fonds Monétaire International, et que ce faisant il aurait pu prendre davantage de précautions !

Et ce pathétique appel aux électeurs de Marine LE PEN et François BAYROU en guise de conclusion…..alors que son challenger s’en est remis, simplement, au choix de tous les électeurs.



Au revoir, Monsieur SARKOZY.