Suite
au Comité Central d’Entreprise où des dirigeants d’Air France ont été malmenés
et brutalisés par des salariés en colère, des procédures disciplinaires ont été
engagées, qui ont abouti pour l’heure à quatre licenciements, un cinquième
devant suivre.
En
partant du principe que les cinq salariés concernés font effectivement partie,
notamment au vu des vidéos, des individus qui ont molestés les cadres, cette
sanction est tout-à-fait normale et justifiée.
Lorsque
j’entends la CGT qui condamne ces sanctions, en précisant que, de plus, elle
avait prévenu la Direction au préalable que si des licenciements étaient
prononcés elle déclencherait un conflit d’envergure, j’en ai les bras qui
tombent !
Quelle
que soit la situation qui était évoquée lors de ce CCE, les actes de violence
qui se sont produits étaient inqualifiables et ne sauraient être tolérés. Ils
peuvent être compréhensibles de la part de salariés qui vont perdre leur
emploi, mais n’oublions pas qu’il s’agit ici d’Air France, entreprise où les
éventuelles suppressions de postes sont nettement mieux accompagnées que dans
nombre d’autres entreprises, qu’en plus il ne s’agissait pas de personnes dont
l’emploi était de façon sûre supprimé. Et que si ce comportement peut être
compris de la part d’un salarié risquant de perdre son emploi, il ne l’est
absolument pas de la part d’un syndicat et de ses membres. Nous savions qu’en
France nous avions un syndicalisme qui n’était pas à la hauteur, mais là il est
en dessous de tout !
Plutôt
que de faire amende honorable, alors qu’il n’a pas su canaliser ses troupes, il
se met de plus à menacer l’entreprise d’un conflit majeur en cas de sanctions
qui venaient à lui déplaire ! Depuis quand le chantage est-il un outil de
lutte syndicale ?
Un
minimum d’ordre, de discipline, de sérieux, qui font défaut ici, sont
absolument indispensable à une vie normale. La CGT, décidément, n’a plus les
pieds sur terre, et c’est bien dommage pour les salariés.
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