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mardi 31 juillet 2012

Le sport sous son meilleur jour.

Depuis quelques jours maintenant nous parviennent de Londres des images qui montrent le sport sous son meilleur jour, ce dont nous avions perdu l’habitude avec les pérégrinations de nos footballeurs et les ratés du Tour de France.


Avec nos compétiteurs au Jeux Olympiques, nous rions, nous pleurons, nous souffrons.

Il savent gagner et, comme l’a constaté le président de la République François HOLLANDE, ils savent, dans ce cas, se comporter en vainqueurs dignes, se tenir correctement pendant que retentit l’hymne national dont ils connaissent même au moins une partie des paroles.

Et quelle solidarité, quelle complicité des uns avec les autres.

Comme ils savent, aussi, reconnaître leur défaite, même si elle est difficile à accepter, et féliciter leurs rivaux plus chanceux.

Nos champions sont jeunes, frais, souriants, pleins d’entrain, et ces images nous mettent du baume au cœur en ces temps difficiles.
Merci à eux de nous faire vibrer à chacune de leurs tentatives, même si elles ne sont pas toutes couronnées de succès.

Ils savent ce que veulent dire olympisme, fair-play, sportivité, respect, dépassement de soi, fierté.

Ils pratiquent la camaraderie, le partage, la solidarité.

Pour toutes ces raisons, en plus des médailles qu’ils vont nous rapporter, nous pouvons les féliciter, car ils nous représentent dignement dans le concert des nations, et nous pouvons être fiers avec eux.

Il est de tradition que le président de la République reçoive les médaillés, à leur retour au pays, il serait bon qu’il rende un hommage appuyé à tous les participants, même à ceux qui auront échoué face à des adversaires plus forts qu’eux.

En tous cas, nous aurons été réconciliés avec le sport et les sportifs dont l’image avait été bien écornée par les pratiquants d’autres disciplines, et je les en remercie.

jeudi 19 juillet 2012

Que dire à propos du salaire de Zlatan IBRAHIMOVIC ?

Le salaire mirobolant de ce joueur, on parle de 14 millions d’€uros nets d’impôt par an, auxquels il faudra rajouter les contrats publicitaires qu’il ne manquera pas de signer est totalement exagéré, c’est le moins qu’on puisse dire, d’autant plus qu’il est entouré très certainement de toutes sortes d’autres avantages tels que voiture (s ?) et/ou logement mis à disposition, prêts et cadeaux divers, etc….


On peut du coup se féliciter de la tranche à 75 % qui devrait être instaurée pour les revenus supérieurs à un million d’€uros annuels qui, contrairement à ce qu’avait déclaré l’opposition de droite, ne fait pas fuir, a priori.

Par contre, eu égard à la situation financière de nombre de clubs de football en France, mais aussi ailleurs en Europe, il faudrait fixer un salaire maximal par joueur, et que le non-respect de cette limite entraîne la suppression de toute subvention ou aide de quelque collectivité que ce soit.

Là où se pose un problème c’est au niveau de la popularité du football. Car nos personnages politiques aiment également se faire inviter dans les stades, s’afficher dans les tribunes présidentielles, aux côtés des dirigeants des grandes équipes, alors critiquer leurs modes de rémunérations et en même temps les fréquenter peut devenir un numéro d’équilibriste pour eux….

De plus, on n’est pas dupe : si les subventions « directes » aux clubs étaient supprimées, des aides seraient versées à leurs centres de formation, ce qui reviendrait au même, ou des avantages « physiques » ou matériels seraient accordées aux équipes.

C’est peut-être plus à la Fédération Française de Football qu’il reviendrait de trouver un système qui fasse que les clubs à très gros budgets aident davantage des clubs amateurs ou semi-professionnels, ce qui éviterait la misère de certaines petites formations et instaurerait davantage de justice dans ce milieu.



lundi 16 juillet 2012

Que pensent les électeurs de Christian ECKERT des idées de leur député?

Christian ECKERT a été réélu député de la 7ème circonscription de Meurthe et Moselle, englobant le bassin minier de Longwy où, autant que je m’en souvienne, la population peut être qualifiée de plutôt modeste.


Dans le cadre des économies à réaliser pour contribuer au redressement de notre pays, Monsieur ECKERT, professeur de métier, et député socialiste depuis 2007, a proposé que la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires soit rétroactive au 1er janvier 2012.

Il est vrai que pour les contribuables les plus modestes, cette mesure serait sans effet puisque même avec le revenu des ces heures ils peuvent rester non imposables.

Mais pour une majorité de salariés à revenus modestes, cette refiscalisation pourrait entraîner un surcroît d’impôt, et c’est là franchement mépriser toutes ces personnes.

Que la défiscalisation des heures supplémentaires n’aient pas eu le bénéfice escompté par le gouvernement précédent est très certainement vrai. Qu’il faille revenir sur cette disposition pour faire des économies, pourquoi pas.

Mais qu’on adopte cette mesure avec une date de prise d’effet qui soit dans l’avenir, et non le passé !

Un grand principe du droit est que les lois ne soient pas rétroactives, il faudrait aussi le respecter en matière fiscale.

Je ne sais quelle matière enseignait Monsieur ECKERT, mais certainement pas le droit. Et reprendre aujourd’hui ce qui a été accordé depuis le 1er janvier pourrait entrer dans le cadre de l’adage « donner, c’est donner, et reprendre, c’est voler ». On avait dit aux salariés, vos heures supplémentaires continuent à être exonérées d’impôt ; que cette parole soit respectée ! Car sans cette défiscalisation, nombre d’entre eux auraient peut-être préféré récupérer ces heures, plutôt que de se les voir payées et taxées ensuite.

Le fait d’être au pouvoir ne dispense pas les dirigeants du respect de la parole donnée, même si elle l’a été par l’équipe précédente, dans le cadre de la continuité du pouvoir.


Souhaitons par ailleurs que l’équipe en place reste plus humaine que la précédente, ou est-ce trop demander ?



mardi 10 juillet 2012

La drôle de conception de l’information de TF1.

Dimanche, la chaîne TF1 a diffusé des extraits des conversations entre Mohamed MERAH et les policiers du RAID, alors que ces derniers tentaient de l’interpeller suite aux massacres qu’il avait commis.


Cette diffusion a déclenché plusieurs polémiques qui méritent qu’on s’y attarde un peu.

Tout d’abord, du point de vue des pouvoirs publics, il y a eu violation du secret de l’instruction et « quelqu’un » a eu accès à ces enregistrements sous scellés et les a « cédé » à TF1, ce qui est répréhensible et doit être mis à jour et sanctionné.

La chaîne de télévision argue de son devoir d’informer pour répondre aux diverses critiques.

Je ne trouve pas dans cette diffusion l’intérêt informatif. Extraire quelques minutes d’enregistrement de quatre heures de négociations ne donne pas une image « sincère et véritable » de ces dernières. Par ailleurs, les déclarations de Mohamed MERAH, notamment lorsqu’il dit être au service d’Al Quaida, n’ont pas été vérifiées et il a pu raconter toutes sortes de mensonges et affabulations qui n’ont pas été vérifiées avant la diffusion.

Par ailleurs, sur un plan simplement humain, ont-ils imaginés, à TF1, la réaction que pourraient avoir ces enregistrements sur les familles des victimes ? Si la réponse est négative, c’est de la négligence, si elle est positive, c’est de la cruauté et de l’exploitation de la douleur d’autrui pour se faire de l’argent !

Non, vraiment, TF1 n’aurait pas dû diffuser ces informations, et il serait bon que tous nos médias prennent conscience du caractère affligeant et néfastes de telles diffusions qui n’entrent pas du tout dans le cadre du devoir d’information.

Faire un résumé des déclarations de Mohamed MERAH, en l’entourant de toutes les précautions dites d’usage, en mettant les réserves nécessaires et indispensables aurait été faire son travail de journaliste de la bonne façon.



jeudi 5 juillet 2012

Quand je serai sélectionneur des Bleus...

Quand je serai nommé sélectionneur de l’équipe de France de football, je commencerai par m’entourer d’entraîneurs compétents et volontaires, parce que je n’ai même pas encore compris les règles du hors-jeu……


Et je managerais les joueurs comme un officier parachutiste dirige ses troupes.

J’expliquerai à ces trop chers footballeurs que le fait d’intégrer l’équipe de France n’implique pour eux que des devoirs, hormis la fierté légitime qu’ils pourraient éprouver par ce gage de reconnaissance de leur talent.

Respect des autres, du sport et de leur public, disponibilité et don de soi, enthousiasme et combativité, solidarité et jeu collectif, humilité et fierté devraient guider tous leurs agissements.

Pour tout séjour supérieur à 2 jours au sein de l’équipe de France, leur club d’origine verserait leur salaire à la Fédération, eux-mêmes étant payés par la fédé au tarif du joueur le moins bien payé d’entre eux, les sommes restantes étant dévolues à des écoles de formation.

Finis les hôtels au luxe ostentatoire et exagéré, remplacés par des établissements confortables, mais dans la norme, instauration de séjours « rustiques » au vert, où ils ne seraient pas toujours cocoonés comme ils en trop l’habitude.

En cas de manquement, pas de tergiversation : le départ de la sélection et le retour dans leur club. Les joueurs resteraient cantonnés à la rubrique des sports dans la presse, et n’alimenteraient plus celle des faits divers.

Et les primes : alignées sur les Jeux Olympiques. En cas de victoire à l’Euro ou à la Coupe du Monde : 50 000 € par joueur. S’ils terminent seconds, 20 000 €, s’ils sont demi-finalistes : 13 000 €uros. On serait loin des montants en vigueur actuellement, et il n’y aurait plus de problèmes de primes à geler ou verser ou céder à des associations, etc…

Faire partie de la sélection nationale doit redevenir pour ces enfants gâtés une chance et un honneur. On les appelle à faire partie de ce groupe, et cette faveur doit être considérée comme telle par eux.

Ecartons un peu l’argent de tout cela, et faisons une place plus grande au sport.

Mais je ne pense pas être nommé prochainement sélectionneur des Bleus.