Tu
étais persuadé d’avoir retrouvé la confiance des Français qui, croyais-tu,
regrettaient leur vote de 2012, d’ailleurs les foules se pressaient à tes
meetings, et étaient enthousiastes.
Mais
voilà, au moment de mettre le bulletin dans l’urne, les soutiens d’Alain et,
surtout, ceux de François, furent bien plus nombreux que les tiens.
En
fait, nombre de ceux qui te furent favorables se rangèrent derrière le
Sarthois, ton ancien « collaborateur », dont les idées ne sont pas
très éloignées des tiennes, mais qui, c’est certain, respectera plus que tu l’aurais
fait (et même que tu l’as déjà fait) ses engagements.
Tu
étais orgueilleux, sanguin, il est modeste bien que sûr de lui et très pondéré.
Tu
avais de l’expérience, il en a presque autant, mais lui n’était que le numéro
deux et les désagréments retombent sue le numéro 1, toi donc, et c’est normal.
Tu
es concerné par de nombreuses affaires judiciaires, bien que présumé innocent,
lui ne traîne aucune casserole.
Tu
es arrogant, parfois, sec et cassant souvent, lui est d’un abord bien plus
agréable.
Tu
as été Président déjà, tu as ensuite été battu, et tu étais trop sûr de
répondre à un appel du peuple qui, malheureusement, n’existait que dans tes
rêves.
Un
jour tu étais modéré, un autre tu émettais des idées dignes du front national,
lui est constant, et les Français veulent un dirigeant sûr et pondéré, qui
respecte ses engagements, qui ne soit pas trop bling bling…
Tes
conseillers ne t’avaient pas expliqué tout cela, ou n’as-tu pas voulu les
entendre ?
Tu
te rends compte que si tu avais été moins mauvais, si tu avais, lors de cette
campagne, su répondre de meilleure façon aux préoccupations des électeurs, tu
aurais pu te retrouver face à François au second tour ?
Tu
aurais perdu de toute façon, mais ta sortie aurait été plus honorable.
Il
faut savoir, Nicolas, s’arrêter et se retirer avant qu’il ne soit trop tard.
P.S. :
Ce dernier conseil vaut aussi pour François (l’autre, celui qui t’a succédé en
2012).
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