ANNONCE

mercredi 29 août 2018

Nicolas est parti, un chasseur ou un pêcheur pour le remplacer ?



Nicolas HULOT a démissionné de son poste de ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire. Immédiatement, tous les partis, de l’extrême gauche à l’extrême droite, ont tenté de récupérer, sinon le personnage, du moins son départ, en ce qu’il affaiblirait, selon eux, le chef de l’Etat.
Tout d’abord, il convient de poser les évidences suivantes :
·         Un ministre de l’écologie issu du monde de l’écologie ne peut durablement rester au gouvernement, car ses positions, idéalistes, ne peuvent résister longtemps à la pression du réel et de la vraie vie
·         Le départ de Nicolas HULOT était prévisible depuis un moment déjà, mais la façon de faire (annonce sur une radio, sans en avertir au préalable le Président de la République et le premier ministre) montre combien il était déconnecté de la réalité et, accessoirement, ignorant des règles minimales de politesse.
Ceci étant, son bilan est loin d’être négatif, et c’est certainement dû à sa renommée, car s’il n’a pu imposer ses vues à chaque fois, il est sûr que sans lui et son aura, l’empreinte écologique de ce gouvernement aurait été à peu près la même que celle de la présidence précédente, c’est-à-dire proche de zéro.
C’est pourquoi il faut trouver, pour le remplacer, une personnalité reconnue dans le monde de l’écologie, mais qui soit consciente qu’elle ne pourra imposer ses vues mais seulement infléchir dans son sens de nombreuses politiques publiques, mais qui soit tout de même sincèrement écologiste et qui ne mettra pas, les cinq premières minutes passées, un mouchoir sur ses convictions au profit de ses ambitions politiques.
Un chasseur, un pêcheur, un paysan dans l’âme pourrait faire un bon ministre de l’écologie.

mercredi 22 août 2018

Marchands de sommeil, profiteurs de la misère des autres.



Régulièrement, notamment à la suite d’incendies dramatiques, des reportages télévisés nous ouvrent les portes d’habitations scandaleusement insalubres, voire dangereuses, louées à des personnes vulnérables à prix d’or.
Le propriétaire des lieux, non content de voler ces occupants, met leur vie en danger car les règles élémentaires de sécurité ne sont pas respectées, les règles minimales d’hygiène sont bafouées et le logement souvent sur-occupé. Il encaisse par ailleurs des loyers exorbitants, généralement en espèces, qui échappent de ce fait à l’impôt.
Les occupants de ces lieux sont parfois des personnes qui sont en attente d’un logement décent mais, le plus souvent, des personnes vulnérables parce que vivant illégalement en France ou suite à un parcours de vie chaotique.
 
Il faut absolument mettre fin à ces situations.

Au niveau des préfectures devrait être créée une police de l’habitat qui, sur information des locataires, des acteurs sociaux ou des services de santé, se rendrait sur place pour évaluer l’état de l’habitat et vérifier la situation fiscale du propriétaire.
Dans le cas où simplement l’habitat est insalubre mais que leur location est faite régulièrement et de façon humaine, une obligation de mise aux normes dans les six mois devrait s’appliquer, faute de quoi l’immeuble devrait être déclaré impropre à l’habitat, et donc à la location.
Dans les cas de réels marchands de sommeil, qui « soumettent une personne, dont la vulnérabilité ou l’état de dépendance sont apparents ou connus de l’auteur, à des conditions d’hébergement incompatibles avec la dignité humaine », il faut pouvoir immédiatement confisquer le bien en question, qui serait ensuite mis à disposition de bailleurs sociaux soit aux fins de réhabilitation, soit aux fins de démolition pour dégager un terrain qui pourrait ensuite accueillir une construction nouvelle. Le bien pourrait également être vendu à un promoteur, le fruit de la vente venant dans ce cas alimenter un fonds départemental de lutte contre l’habitat indigne. Le fisc, afin de récupérer les indus, pourrait également faire condamner le propriétaire à une taxe équivalent à 20 % du montant des loyers qui seraient susceptibles d’avoir été perçus les dix dernières années, à charge pour le propriétaire de prouver que la situation est plus récente ou de moindre ampleur.
Car cet argent volé à des personnes vulnérables n’aura pas été soumis à l’impôt, aura servi à accroître encore le parc de locations indignes ou tout autre trafic de style immigration clandestine, travail illégal, etc…

Ces mesures sont sévères, certes, mais à la hauteur du crime commis par ces marchands de sommeil.

Un texte intéressant, bien que limité à l’Ile de France, est consultable à l’adresse suivante :





lundi 13 août 2018

Lectures d'été








Cet été, j'ai  été accablé par la chaleur, et j'ai décidé de partir voyager dans des livres. J'ai commencé par de froides nuits dans l'Est de la France, avec le roman "Profil perdu" de Hugues PAGAN.
Je ne connaissais pas l'écriture de Hugues PAGAN, et j'ai été ravi par ce roman, où chaque page lue nous donne envie de lire la suivante.
Une ambiance, des personnages, une histoire, une deuxième, une troisième, des relations, des liens, tout y est pour faire passer un excellent moment au lecteur.
Des héros qui n'en sont pas, une histoire d'amour, des traces du passé qui a irrémédiablement marqué les personnages principaux...
La vie d'il y a quarante ans, pour ceux qui ont vécu cette période, apparaît dans notre esprit à le lecture de cet ouvrage; on pousse la porte du commissariat en même temps que les personnages, on vit avec eux, on rit et souffre avec eux, tellement l'auteur nous les rend proches de nous, à pouvoir les toucher, à nous donner envie de participer à leur histoire...
A lire absolument!




 Tout simplement l'un de mes meilleurs souvenirs de lecture depuis un moment...
Des personnages qui ont une réalité, qui se retrouvent en Finlande, pays à l'histoire particulière, à la limite de la Russie, pays pas vraiment ami, pas vraiment ennemi, trop puissant voisin, à plonger dans les eaux froides et inhospitalières de la Baltique.
Un projet d'installation d'éoliennes off-shore est à l'origine de ces rencontres dans ce port de Kotka, mais l'Histoire et les histoires de chacun ne cessent d'intervenir, de chambouler le déroulement des événements.
L'écriture très fluide et agréable de Denis Lépée, met en place une intrigue très intelligente et entretient, voire renouvelle un suspens qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du roman.
On plonge vraiment avec lui, dans son histoire, dans les eaux du golfe de Finlande, das les mystères qu'il a su inventer pour nous en ce pays que nous ne connaissons pas très bien, mais qu'il nous fait découvrir.
A lire absolument cet été!!!


C'est la première fois que je trouve qu'un titre de livre colle parfaitement à son contenu.
Un suspens à la limite du soutenable, des événements plausibles et réalistes survenant dns notre monde hyper-connecté. C'est vrai que tout ce qui se passe dans ce thriller, même si on n'y avait pas pensé, peut parfaitement se produire.
Quand progrès et facilité deviennent synonyme de vulnérabilité, nous confions à l'insu de notre plein gré nos vies à de potentiels fous dangereux ou illuminés désaxés.
Tension extrême est un livre à lire absolument, et sans tarder. Il n'y a aucune excuse, il n'est pas trop épais et, une fois qu'on l'a commencé, il ne faut pas une éternité pour l'achever, tant on est tenaillé par le désir de savoir ce qui va se passer, comment tout cela va se terminer.