Le premier
dimanche de cette année 2015 est en train de s’achever.
Je me suis
levé un peu plus tard que d’habitude, ai pris tranquillement mon petit
déjeuner, ai rangé des papiers et préparé le repas, partagé avec épouse,
enfants et petits-enfants. L’après-midi, nous sommes allés prendre un peu l’air
puis avons démonté le sapin de Noël et la crèche, et avons regardé un peu la
télévision avant le souper.
Je suis content
de ne pas avoir travaillé, d’avoir pu lever le pied un peu, d’avoir pu passer
du temps avec enfants et petits-enfants.
Par le
passé, j’ai eu à travailler le dimanche, exerçant à l’époque dans le service
public. Mon épouse et trois de mes enfants travaillent dans le médico-social et
sont d’astreinte ou à leur poste de travail certains dimanches.
Nous savons
donc apprécier les dimanches de non-travail.
Bien que je
ne sois pas opposé au travail du dimanche, je suis de ceux qui sont opposés à
une ouverture des commerces ce même jour.
En effet,
que les musées et autres institutions culturelles soient ouverts, oui !
Que
boulangeries et boucheries ou traiteurs et commerces alimentaires de proximité
soient ouverts, au moins le matin, oui !
Que
restaurants et autres bars ou salons de thé accueillent leurs clients,
oui !
Les autres
achats, on les fait la semaine, et c’est bien suffisant.
Alors quand
j’entends les défenseurs de l’ouverture des commerce le dimanche dire que cette
évolution est indispensable, car sur internet le client peut acheter dimanches
et jours fériés, je leur dis : sur internet, le client peut acheter toute
la nuit aussi ; faudra-t-il alors ouvrir les magasins la nuit ?
Reconnaissez que internet est pratique car on n’a pas besoin de se déplacer,
car on peut comparer d’un site à l’autre, car on n’est pas harcelé par un
vendeur. Donc ouvrir les magasins le dimanche ne déplacera pas la clientèle des
sites internet vers les magasins physiques.
L’ouverture
des magasins le dimanche créera des emplois, dit-on encore. Quelques uns, c’est
sûr. Mais il faut garder à l’esprit que le client qui ira faire ses achats le
dimanche n’y retournera pas en semaine, d’où une baisse de fréquentation les
autres jours et des réductions d’effectif à venir…
Et le
travail du dimanche sera réservé aux volontaires. Tout le monde sait que c’est
en partie faux, car celle ou celui qui ne voudra pas travailler le dimanche
sera pénalisé dans sa carrière, voire brimé. De plus, les majorations de
salaire attachées au travail dominical ne sont pas certaines, et ne profiteront
en tout cas pas à tous les travailleurs du dimanche, ni dans les mêmes
proportions.
Pour toutes
ces raisons, je veux garder mon DIMANCHE DE REPOS.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire