ANNONCE

mardi 25 septembre 2018

Manuel VALLS candidat à la mairie de Barcelone, ce que cela change pour lui..et pour l’Etat français.



Manuel VALLS, sentant que son avenir politique en France n’était plus et, probablement, ne serait plus à la hauteur de ses attentes, s’est retourné vers ses racines et a décidé de se présenter aux élections municipales à Barcelone.
Logiquement, et bien qu’un doute ait subsisté jusqu’au dernier moment, il a décidé de démissionner de tous ses mandats électifs en France.
Il percevra, ce qui est normal, sa pension de retraite d’ancien élu au Parlement français et d’ancien membre du gouvernement.
Par contre, il devrait renoncer aux avantages « en nature » dont il bénéficie en tant qu’ancien Premier ministre : voiture, chauffeur, protection policière, etc… Car il est totalement anormal que le contribuable français supporte encore ces charges alors que Manuel VALLS a décidé de quitter le territoire français.

C’est d’ailleurs une nouvelle occasion de revoir totalement ces avantages indus.
Pour le président de la République et le Premier ministre, une protection policière, une voiture et un chauffeur, éventuellement un bureau et un secrétariat léger pourraient être accordés, mais pour une durée maximale de cinq ans. Rien ne justifie une durée plus longue. Que sur décision du ministre de l’Intérieur, en cas de nécessité, la protection policière soit accordée au-delà de ce laps de temps, soit, mais c’est tout.

Ces avantages avaient été accordés en d’autres temps, et ni la population concernée, ni la situation politique et économique du pays, ni la durée potentielle de ces avantages, et , par conséquent, leur coût n’ont plus aucune commune mesure depuis.
Les modalités de la retraite ont été revus pour tous les Français sur la base de ces changements. Il n’y a donc aucune raison que ces avantages ne le soient pas.

mardi 18 septembre 2018

L’annonce de COLLOMB.



Le ministre de l’Intérieur Gérard COLLOMB a annoncé ce jour sa candidature à la mairie de Lyon en 2020 et, pour ce faire, il envisage son départ du gouvernement après le scrutin européen du printemps prochain.
Gérard COLLOMB est viscéralement attaché à la capitale des Gaules. Il fut l’un des premiers soutiens de poids du candidat putatif à la présidence de la République Emmanuel MACRON, et n’avait jamais été membre d’un quelconque gouvernement auparavant. Le chef de l’Etat nouvellement élu l’a donc nommé place Beauvau à titre de remerciement.
Après un peu plus d’un an à la tête de ce ministère, et pour de multiples raisons (lassitude, affaire Benalla, divergences avec certains aspects de la politique gouvernementale) et parce qu’il préfère être son propre patron, Gérard COLLOMB a donc décidé de partir.
C’est une attitude qui force le respect et qui devrait servir d’exemple à de nombreux hommes politiques qui préfèrent se cramponner à leur maroquin.
Ceux qui appellent à son départ immédiat ne sont que des faux-culs.
Ils disent qu’il ne sera plus ministre de l’Intérieur qu’à temps partiel parce qu’il entame d’ores et déjà sa campagne municipale, mais eux-mêmes n’ont-ils jamais occupé de poste ministériel en préparant une campagne sans se déclarer ? Il envisage de quitter son ministère presque un an avant les municipales, donc bien avant que ne démarre la véritable campagne active, d’autant plus qu’il ne se présente pas en challenger qui aura fort à faire puisque sa réélection a d’ores et déjà de fortes chances de devenir réalité.
Ceux qui parlent d’une défection de plus dans la galaxie Macron le disent uniquement parce qu’ils souhaitent un affaiblissement du président.
Gérard COLLOMB a été clair. Il ne prend personne par surprise et, en cela, fait preuve d’une honnêteté intellectuelle qui manque à nombre de ses adversaires.
Que le président ou le premier ministre ne regrettent pas ce choix, c’est possible, même plausible, dans la mesure où, effectivement, la personnalité de Gérard COLLOMB aurait pu, à terme, les ennuyer quelque peu. De plus, sa valeur ajoutée au sein du gouvernement s’est érodée avec le temps.
Il était par ailleurs prévisible que des mouvements importants interviennent dans la composition de ce gouvernement à l’approche ou à l’issue des échéances électorales de 2019 et 2020.
Gérard COLLOMB veut quitter le gouvernement aux alentours du scrutin européen ; en accord avec le président et le premier ministre, ce départ interviendra effectivement quand ils le décideront. Ce n’est pas la peine de s’appesantir davantage.

vendredi 14 septembre 2018

Anne FRANK et Maurice AUDIN.



Il a quatorze ans, et vient d’entrer en classe de troisième dans un collège privé réputé et exigeant. Afin de l’aider et de faire en sorte qu’il puisse, alors qu’il n’a été jusque là qu’un élève moyen, effectuer une bonne année scolaire et arriver au niveau moyen élevé de sa classe, ses parents ont décidé de lui payer des cours de soutien en mathématiques et en français.
J’ai fait sa connaissance hier, car je vais l’assister sur le français.
Nous avons parlé hier, en lien avec ses cours au collège, de récits de vie : biographie, autobiographie et journal. Quand nous avons parlé de ce thème, il a parlé de « L’Equipe », de « Charlie », du « Progrès ».
«  Ce n’est pas que cela,  un journal » lui ai-je dit
-      Ah oui, il y a aussi le journal télévisé
-      Bien sûr, mais n’as-tu jamais entendu parler de personnes, parfois connues, qui, tous les jours, en quelques lignes ou pages, font un récit de leur journée, de ce qu’elles ont fait, des personnes qu’elles ont rencontrées, des livres lus, des films vus, etc…
-      Non, ça ne me dit rien…
-      Pendant la guerre, par exemple, une jeune fille qui raconte sa vie cachée, car elle était juive et voulait échapper aux Allemands ?
-      Non
-      Anne FRANK, le « Journal » d’Anne FRANK, cela ne te parle pas ?
-      Ah si, mais ça a existé, j’ai lu que ç’avait été inventé, que c’était pas vraiment une fille qui l’avait écrit… »
Un jeune ado vient de me porter un coup sur la tête.

Il suit une scolarité normale, fait du sport, ne lit pas, car il n’aime pas ça, pas même des bandes dessinées. Il ne regarde pratiquement pas la télévision mais, reconnait-il, passe beaucoup de temps sur son téléphone. Est-ce la faute à internet ? Aux réseaux sociaux qui véhiculent le meilleur et le pire ?
Toujours est-il qu’il faut absolument apprendre à nos gamins à trier le vrai du faux, à ne pas multiplier la diffusion de fake news, à ne pas se contenter des informations qui circulent via des écrans, mais à échanger avec des personnes réelles en chair et en os.

Comme Anne FRANK a existé, Maurice AUDIN a existé, puis, un jour a été arrêté et, vraisemblablement, exécuté. Au même titre que la période de l’occupation, avec la Résistance et la collaboration, la période de la guerre d’Algérie a été trouble. Beaucoup de faits et d’événements sont encore tus, des comportements cachés. Il est salutaire que le président de la République Emmanuel MACRON veuille mettre des noms sur des faits, ouvrir des archives et reconnaître une certaine responsabilité de l’Etat dans des événements jusque là inavoués.
En espérant que nos jeunes ados, comme nous les adultes, puissions avoir accès à la vérité.