ANNONCE

samedi 25 mars 2017

Quelle campagne !!



On se rappellera de la campagne pour l’élection présidentielle 2017 !!!
L’adoption du système des primaires par la droite, qui avait tellement bien marché pour le parti socialiste en 2012, mais qui tourne à la catastrophe en 2017, car les deux candidats choisis ne sont pas ceux qui étaient attendus, et font une campagne catastrophique qui éloignent d’eux, chaque jour, des soutiens de leur propre camp alors qu’ils devraient en agréger de nouveaux… Ils seront certainement absents du second tour tous les deux.
Benoît HAMON, à gauche, reste cantonné dans ses utopies et n’intègre pas du tout la réalité dans son programme, il aura donc peu de chances d’être élu, ce qui pousse des gens de gauche à soutenir Emmanuel MACRON pas toujours pas conviction, mais il les tente, et il se pose de plus en plus comme le seul barrage à l’élection de Marine LE PEN.
A droite, François FILLON a brillamment été choisi par les électeurs de la primaire de la droite et du centre. Des affaires révélant un côté de sa personnalité que tout le monde ignorait mettent sa candidature en difficulté en cassant l’image qu’il véhiculait jusque-là. Un reniement de sa parole a plombé sa campagne encore davantage. Ses visions, élucubrations sur un pseudo cabinet noir de l’Elysée qui voudrait sa perte tendent à le classer davantage comme un candidat à un asile psychiatrique qu’à l’Elysée….
Les primaires ne seront certainement plus à la mode en 2022 !!!

Pour toutes ces raisons, ainsi que sa virginité dans le monde politique, Emmanuel MACRON à toutes ses chances d’être élu à l’Elysée.
Ce soir.
Car dans cette campagne, on ne sait pas de quoi demain sera fait…
Le problème, c’est que si MACRON perdait son avantage, seule Marine LE PEN serait en mesure de conquérir l’Elysée….pour 5 ans de malheurs….


mardi 21 mars 2017

Bientôt il sera trop tard, et les Français seront ingouvernables.



Le ministre de l’Intérieur Bruno LE ROUX a démissionné après la divulgation de l’information selon laquelle il avait employé par le biais de plusieurs CDD ses deux filles en qualité d’attachées parlementaires, alors même qu’elles étaient, un temps, encore mineures, et qu’elles étaient accaparées, parfois, à d’autres obligations à temps plein.
De prime abord, on a envie de saluer sa réaction, une démission rapide, mais de toutes façons, à la suite de l’affaire Pénélope FILLON, il n’avait pas le choix.
Encore quelques affaires comme celle-ci, et les Français deviendront ingouvernables, et ils auront raison, car comment suivre ces dirigeants qui n’ont aucune conscience de la réalité, qui vivent sur leur nuage dans un climat d’amoralité totalement irréel.

Il faut absolument que les candidats à l’élection présidentielle qui sont encore crédibles s’engagent à réformer totalement ce système.
Que l’intégralité des sommes versées aux parlementaires soient fiscalisées.
Qu’un véritable statut de l’assistant parlementaire soit bâti, avec une grille de salaire qui tienne compte de leurs savoirs, compétences, expériences et ancienneté, et qu’ils soient choisis par le parlementaire mais salariés par l’assemblée, et qui intègre également la précarité de leur situation, soumise à la réélection du parlementaire auquel l’assistant est rattaché.
Il n’est pas juste d’interdire aux parlementaires de choisir des membres de leur famille, certains étant très compétents et assumant pleinement leur tâche, mais le fait qu’ils soient employés et rétribués par l’assemblée devrait éviter les dérives mises au jour ces dernières semaines.

Quant au non-cumul des mandats, qui va entrer en vigueur cette année, il est indispensable de l’amender par un critère de durée. Un parlementaire, un dirigeant de collectivité (président de région, de département, de communauté de commune, maire) ne devrait plus avoir le droit de faire plus de trois mandats pour toutes les collectivités comptant plus de 100 000 habitants.
Enfin, il devrait être interdit de se présenter à toute élection dont le mandat est supérieur à 3 ans à partir de l’âge de 65 ans.

Certainement aussi qu’il faudrait envisager une interdiction de se présenter à une élection pour toutes les personnes qui ont été condamnées pour certains motifs mettant en cause l’honnêteté et la droiture.

Nous Français voulons bien être dirigés par des femmes et des hommes politiques, consentir les efforts qu’ils nous demandent, mais à condition qu’ils soient dignes de notre confiance.

mercredi 15 mars 2017

Le temps des parjures.



Deux hommes que beaucoup de choses opposent ont désormais un point commun : ils sont des parjures.

François FILLON d’abord, quelles que soient la réalité et l’issue des affaires d’argent qui lui valent la une des médias, pour avoir, lorsqu’il était encore opposé à Nicolas SARKOZY dans le cadre des primaires de la droit été du centre, fustigé les politiques qui avaient eu maille à partir avec la justice et pour avoir déclaré plus tard que s’il était, lui, mis en examen, il retirerait sa candidature.
Or, il est mis en examen et reste candidat, et renie donc sa parole.
De ce fait, on ne peut plus le croire lorsqu’il dit que d’il était élu il ne ferait qu’un seul mandat. Toutes ses promesses électorales sont sujettes à caution. Faut-il le croire ? Faut-il douter de lui ?
On ne peut plus lui accorder la confiance dont on l’aurait honoré il y a quelques semaines encore.

Manuel VALLS ensuite, qui s’était engagé, en se présentant à la primaire de la belle alliance populaire, de soutenir le vainqueur de ce scrutin.
Benoît HAMON a gagné, et Manuel VALLS refuse de le parrainer et de le soutenir.
Il a donc renié son engagement.
Il était tellement sûr d’être choisi par les électeurs que pour lui il allait de soi que les autres compétiteurs, battus par lui, devaient le soutenir.
Mais la politique menée par lui alors qu’il était à Matignon, son orgueil, sa suffisance ont écarté trop de personnes de son chemin, qui ont préféré accorder leur soutien et leur confiance à un autre que lui.

Il est heureux, pour ces raisons,  que Manuel VALLS ne soit pas le futur président de la République, et que François FILLON, avec un peu de chance, ne le soit pas non plus.