ANNONCE

samedi 23 mai 2020

Jour 68 d’une autre vie. Second tour des élections municipales le 28 juin.


Le second tour des élections municipales, prévu le 22 mars, se tiendra finalement le 28 juin, si l’épidémie de coronavirus ne se réveille pas au point de provoquer un nouveau report.
Des personnalités de tous bords étaient favorables à la tenue de ces élections en juin, d’autres souhaitaient un report jusqu’en septembre, d’autres au-delà encore.
Le choix fait par le Gouvernement est clairement le meilleur, pour plusieurs raisons :
  • Plus de 30 000 communes, où l’équipe municipale avait été élue dès le premier tour, ne sont pas concernées, et peuvent commencer à travailler, avec toutefois le problème des intercommunalités pas renouvelées,
  • A partir du moment où le déconfinement est en marche, que cela se passe plutôt bien, et si les conditions sanitaires sont respectées, pourquoi le citoyen ne pourrait aller voter alors que le client peut aller dans les commerces ?
  • La situation dans les communes où l’équipe sortante ne se représentait pas ou était largement distancée au premier tour, posait dans certains cas des problèmes qui entravaient le bon fonctionnement de la vie communale, déjà mise à mal par l’épidémie,
  • Et en septembre ou après, qui peut préjuger de la situation sanitaire du moment ? D’autant plus qu’il faut que la vie reprenne le plus « normalement » possible ; il faut notamment que les crèches et écoles fonctionnent correctement à la rentrée, et pour tous les enfants !

Certes, la campagne pour ce second tour sera bizarre, mais tout est bizarre depuis la mi-mars !
Des réunions pourront se tenir, surtout que toutes les salles de fêtes sont disponibles !
Les professions de foi et autres imprimés ne seront pas disponibles ? Ce sera une source d’économie ; qui, d’ailleurs les lisait ?
Les candidats seront peut-être davantage jugés sur leur comportement des trois mois précédant le scrutin que sur leurs promesses très sujettes à caution en ces temps d’incertitude.
Il est sûr que nombre de candidats se sont prononcés sur le bien-fondé de cette date en fonction de leur propre situation, selon qu’ils avaient de bonnes chances en juin, ou selon qu’ils avaient intérêt à ce que le premier tour du 15 mars soit annulé…
Tous ont jusqu’au 2 juin pour peaufiner les listes, puis trois semaines pour tenter de convaincre les électeurs.
Bon courage à eux !



mercredi 20 mai 2020

Jour 65 d’une autre vie. Stop, ça suffit !


La France a été touchée de plein fouet par le coronavirus, et, fort heureusement, le pic de l’épidémie est passé. Des conseils ont été donnés afin que chacun puisse se préserver d’une éventuelle contamination, à condition que tout le monde (ou presque) respecte ces mesures de distanciation ou barrières de protection.

Il est scandaleux de voir comment certains abusent des mesures offertes par le gouvernement : artisans qui touchent une indemnisation et travaillent au noir, entreprises qui pourraient reprendre le travail (des concurrents, pour les mêmes métiers et dans la même zone le font) et qui préfèrent profiter (abuser plutôt) des mesures de chômage partiel, etc.

Et on parle maintenant d’une prime aux enseignants !

Pour ceux qui se sont déplacés et ont accueilli des élèves de soignants, oui !
Pour ceux qui ont assuré une partie de leur mission par télétravail, non !

Pense-t-on aux moins que rien, aux grands parents par exemple ?

Personnellement, j’ai quatre petits-enfants, une en maternelle petite section, un en maternelle grande section, un en CP une en CE1.
A ce jour, les deux en grande section de maternelle et CP ont repris deux jours par semaine, les deux autres ne reprendront pas avant septembre « par manque de personnel » ! Où sont l’amour du métier et la conscience professionnelle de ces personnels ? Comme elles n’ont pas de perte de salaire, ielles préfèrent rester à la maison.
Moi, jeune retraité, pour que les parents de ces enfants puissent travailler, je les garde dorénavant du lundi matin au vendredi soir !
Aurai-je droit à une prime ? L’augmentation de la CSG je l’ai eue, oui, mais la prime, je n’y songe même pas (je ne la demande même pas), alors que des personnes qui pourraient raisonnablement travailler ne le font pas.

Si la situation au niveau du virus n’a pas notablement varié d’ici à septembre, que se passera-t-il ? Et pense-t-on à ces enfants ? Nous essayons de leur faire faire ce que leurs instituteurs nous envoient par mail, mais ce n’est pas notre métier ! Nous le faisons certainement moins bien, et ces enfants ne nous prennent pas pour leurs enseignants !

Des milliers d’enfants vont passer en classe supérieure sans avoir assimilé leur lot de connaissances prévu, et ce retard se cumulera avec les années, nous courrons vers une catastrophe majeure, et des profiteurs du système s’en contrefichent !

Je demande au gouvernement de réagir vite et fort !

De toutes façons, Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, vous allez être critiqués, étrillés, par ceux qui n’ont rien fait, comme par certains autres. Alors profitez-en pour prendre des mesures drastiques qu ‘en temps normal on trouverait impopulaires, vous n’en serez pas pénalisé davantage pour autant, et toutes les personnes honnêtes et sensées vous en seront reconnaissantes.
Les autres aussi, mais ils ne s’en rendront même pas compte !



dimanche 17 mai 2020

Jour 63 d’une autre vie. Il faut dès maintenant réformer à tout prix !


 Cette pandémie aura au moins le mérite de mettre le doigt où ça fait mal : les travailleurs de l’ombre, oubliés, presque parias parfois, ont enfin été mis en avant. Les nantis ont remarqué que les éboueurs avaient une utilité, que les soignants étaient plus indispensables que certains conseillers ou gourous qu’ils employaient à prix d’or, que les aides à domicile n’étaient pas, quant à eux, aidés, etc.
Et que ces personnes touchaient un salaire indigne de leur fonction.
Il faut rémunérer la contribution sociale de ces personnels, à défaut de leur contribution économique.
Première réforme urgente : revoir les salaires de certaines professions.

Cette pandémie a conduit à ouvrir les vannes de divers financements qu’il va falloir assumer dans les années à venir.
Cet argent dépensé étant le nôtre (et aussi de nos enfants nés ou à naître selon la formule consacrée), il va falloir rapidement boucher d’autres trous d’où s’échappent nos richesses.
Deuxième action urgente : faire des économies.
Dans un premier temps, il n’est pas nécessaire de rogner sur des dépenses utiles si déjà on se concentre à fond sur la lutte contre les nombreux gaspillages qui gangrènent notre société. Certaines réglementations obsolètes, notre bureaucratie étouffante, la multitude de comités Théodule qui pondent des normes à longueur d’année sont trop souvent sources de gaspillages, pour un intérêt proche de zéro. Il faut se donner le courage de faire une purge à ce niveau.

Cette pandémie a montré que des solidarités pouvaient se faire jour. La solidarité implique aussi une certaine égalité, une égalité de traitement entre autres.
Troisième action à mettre en œuvre sans attendre : rétablir une égalité entre le public et le privé notamment ; que ce soit au niveau des rémunérations, de la retraite, de la santé (jours de carence, maintien de salaire), des droits à congés, etc.… Des différences peuvent exister entre professions, dues aux conditions particulières d’exercice, mais non du fait de l’appartenance au public ou au privé.

Et tant d’autres pistes existent encore,,,,,

samedi 16 mai 2020

Jour 61 d’une autre vie. Pas pour tout le monde….


Avec cette pandémie nous sommes entrés dans une autre vie, mais visiblement pas tous…
Ceux qui abandonnent sur le bord des chemins ou ailleurs des gants ou masques usagés sont restés aussi infects qu’ils l’étaient avant,
Ceux qui ne respectent pas un minimum les conseils destinés à éviter la propagation du virus et éventuellement une seconde vague ne font pas preuve de davantage de civisme qu’avant,
Ceux qui ne pensent qu’à enfiler à nouveau le gilet jaune qu’ils portaient tous les samedis jusqu’à la mi-mars n’ont pas compris que, moins encore qu’avant, leur méthode n’a de sens et d’efficacité même si leurs revendications peuvent être justifiées,
Ceux qui appellent, afin d’éviter l’accroissement du chômage, à passer aux 32 heures hebdomadaires ne sont pas plus intelligents qu’avant car ils ne comprennent pas que plus un produit coûte cher à fabriquer, plus cher il sera à vendre et moins le consommateur éventuel l’achètera…Il ne se vendra donc pas, il ne servira plus à rien de le fabriquer, et il n’y aura plus de travail du tout !

A tous ces gens, et aux autres que j’ai oubliés ici, qui ne se sont pas rendus compte que nous étions entrés dans une nouvelle vie, je demande de réfléchir un peu, de ne pas penser qu’à eux mais de penser aussi, sinon aux autres, au moins à leurs enfants.
C’est beau de rêver, mais il faut également un peu de réalisme.

jeudi 14 mai 2020

Jour 59 d’une autre vie. Pourquoi me mettent-ils en colère ?




Ce soir, lors de l’édition spéciale du journal télévisé de TF 1 Gilles BOULEAU, s’adressant au maire d’une ville balnéaire à propos des mesures annoncées par le Premier ministre pour aider le secteur touristique, lui demande ce qu’il aurait fait s’il n’y avait pas eu ces mesures ! On n’en a rien à faire en ce moment ! Des mesures ont été annoncées, qu’il nous parle des effets de ces mesures, des emplois qu’elles pourront sauver, de l’espoir de vacances qui se profilent, non de ce à quoi on pourra, avec un peu de chance et de civisme de la part de tous, échapper !
D’ailleurs, pourquoi maintenir cette édition spéciale ? Moi elle m’encourage juste à changer de chaîne et à écouter le journal d’Anne Sophie LAPIX sur la 2 !
Une édition spéciale n’a d’intérêt que si elle répond à une situation spéciale ou exceptionnelle, ce qui n’est malheureusement plus le cas de cette pandémie.


Autres cris d’orfraie ces dernières heures, lorsque le directeur général de SANOFI, Paul HUDSON, a laissé entendre que si un vaccin était trouvé par eux, les Etats Unis seraient servis en priorité. Même le Président de la République et le Premier ministre se sont émus de ces paroles et ont laissé entendre que la France pourrait contrecarrer cette velléité en réquisitionnant lesdits vaccins.
Les Etats Unis ayant très largement (majoritairement?) contribué au financement de ces recherches, cette primauté de quelques jours ou semaines n’est pas choquante. Mieux vaut en effet grâce à leur aide financière faire ces recherches et l’éventuelle découverte en France et patienter quelques jours avant d’être servi, plutôt que de ne pouvoir faire ces recherches, ni cette découverte, et être obligé de pleurer à droite ou à gauche ensuite pour pouvoir disposer de ces vaccins, dans des conditions financières moins avantageuses peu-être.
Quant à réquisitionner la production, SANOFI fabrique dans divers pays et seule la production nationale pourrait être, le cas échéant, réquisitionnée.
Il faut prendre garde que des attitudes ou déclarations ne provoquent pas des réactions de rejet de la part de financeurs étrangers et mettent à mal les ressources et, par ricochet, le savoir-faire français.







mercredi 13 mai 2020

Jour 58 d’une autre vie. Troisième jour de déconfinement.





On entame le troisième jour de déconfinement, et les oiseaux de mauvais augure ont été détrompés, car aucune des catastrophes qu’ils annonçaient ne s’est produite.
Il est vrai que, le premier jour, seul un nombre assez restreint de personnes a repris le chemin du travail, et que les écoles n’étaient pas rouvertes.
Hier, très peu d’écoliers ont repris leur cartables, car peu de classes les accueillaient, et beaucoup de parents ont préféré garder leurs enfants à la maison. Cette situation va évoluer, car s’il n’y a pas de problème majeur, des parents vont consentir à renvoyer leurs rejetons en cours, d’autant plus qu’à partir du 1er juin les indemnisations des parents restant à la maison uniquement pour garder leurs enfants vont fortement diminuer.

Ceci dit, ces relativement bonnes conditions de reprise ne doivent pas faire illusion ; le virus, s’il est au moins momentanément circonscrit n’en a pas pour autant disparu. Et il est navrant de voir comment certains, par leur comportement totalement inadapté, voire irresponsable, risquent de réduire à néant les efforts de tous les autres en réactivant la circulation du virus.
Par endroits, les hospitalisations en réanimation ont à nouveau augmenté ; c’était prévisible et prévu ; il faut surtout que cette augmentation soit contenue et temporaire.

L’Académie française vient de conseiller d’utiliser le féminin pour désigner non plus « le » mais « la Covid-19 », va-t-elle avaliser aussi le terme de « déconfinement » qui n’existe que par l’usage ?

dimanche 10 mai 2020

Jour 55 d’une autre vie. Dernier jour de confinement et questions autour de l’école et du déconfinement.




On y est presque ; une journée, une nuit, et nous serons déconfinés.
La folle allégresse, la liesse envisagées au départ laisseront place à un certain contentement mâtiné de doute et de questionnements.

Quand j’entends tous ces rabat-joie qui crient au loup sur toutes les ondes, je conçois que la sérénité ne soit pas au rendez-vous. La vie serait certainement plus facile avec de la confiance, de l’optimisme, du civisme et du respect.

Quand on se promène maintenant, il n’est pas rare de tomber sur des gants ou des masques usagés abandonnés au bord des routes et chemins. C’est d’un incivisme total et coupable.

Quand on apprend que plusieurs enseignants viennent d’être contaminés dans un collège à l’occasion de la préparation de la rentrée, on se demande s’ils ont vraiment respecté les gestes barrière, ou s’ils veulent encore plus semer le doute.

Question aux parents qui hésitent à renvoyer leurs enfants à l’école : les laisserez-vous sortir, revoir leurs copains, jouer dans les parcs et jardins ? Si oui, croyez-vous vraiment qu’ils y courent moins de risques qu’à l’école ? Ou alors préférez-vous les isoler encore quelques semaines ou mois ?

Il faut que les enfants retrouvent au plus vite une vie plus normale, comme les adultes d’ailleurs. Habituons-nous simplement à prendre nos précautions en matière de distanciation et d’hygiène et tout ira le mieux possible. Comme pour toutes les maladies, il y aura toujours des personnes atteintes, d’autres non. Faisons en sorte qu’il y ait le moins possible de malades, qu’ils ne soient pas trop gravement atteints et qu’ils ne disséminent pas le virus.
N’ajoutons pas des pathologies psychologiques aux pathologies virales.

Bon déconfinement à tous, bon retour dans une vie plus normale.





jeudi 7 mai 2020

Jour 52 d’une autre vie. Faut-il bannir les JT ?


Autant le dire tout de suite, je ne supporte plus du tout Gilles BOULEAU, sur TF1, et d’autres présentateurs de journaux télévisés, dans une moindre mesure tout de même, m’exaspèrent.
Alors que le déconfinement est en marche, on devrait retrouver un peu d’optimisme je pense.

Mais, alors que tout au long de la semaine passée, ils nous ont bassiné à longueur de JT avec les écoles censées ouvrir mais pas prêtes, les journalistes en arpentant les couloirs bras écartés pour en mesurer la largeur et autres niaiseries, ils nous parlent maintenant de reconfinement. Lors de leurs interviews, pour peu que leur interlocuteur donne une opinion positive, ils le coupent pour lui poser une question dont on se contrefiche, mais où ils évoquent systématiquement le pire !
Messieurs les journalistes, sans faire preuve d’un optimisme béat, POSITIVEZ !!

Les mauvais côtés de cette pandémie, nous les vivons tous les jours. C’est bien de nous montrer que nous ne sommes pas seuls dans cette galère, mais, de grâce, montrez-nous aussi des choses positives !

Certains autre pays, dont la situation est objectivement plus critique que la nôtre s’en sortent mieux que nous car ils sont plus optimistes, car ils espèrent, car ils ne refusent pas bêtement la confiance à leurs dirigeants, car ils regardent devant eux, vers cette lueur d’espoir, sans se demander sans cesse pourquoi cette lueur n’est pas plus vive, moins terne, plus rose ou plus bleue…

Allons de l’avant, bon sang !



mercredi 6 mai 2020

Jour 51 d’une autre vie. Que ferons-nous le 11 mai finalement ?


La question se pose.
Au début du confinement, lorsque nos relations avec nos parents, amis, proches se sont brutalement interrompues, nous nous sommes tous dit que, le jour du déconfinement venu, on ferait une belle fête avec eux, pour arroser ces retrouvailles.

Finalement, pas vraiment…

Serons-nous réellement déconfinés le 11 mai ? Peut-être, mais certainement pas tous, selon les régions…
Et il y aura toutes ces précautions à prendre, la distanciation sociale, les masques, les contacts rapprochés à proscrire…
Et il faudra aller chez le coiffeur, à la déchetterie, faire des courses, mais c’est long, car il faut souvent faire la queue, et tout n’est pas disponible…

La fête ne sera pas telle qu’on la prévoyait il y a près de deux mois. Ce ne sera pas une fête à proprement parler, mais ce sera tout de même un moment de retrouvailles.
On se verra en vrai, on se parlera en vrai, sans écran entre nous.
On sera content de se revoir, on verra comme on a changé, on trinquera, on parlera de l’ancien temps.
On sera content d’en avoir réchappé, mais on se demandera tout de même combien de temps cela va encore durer…
Mais, bon, une étape sera franchie.
Ne nous laissons pas trop aller, afin de ne pas avoir à subir un reconfinement.

mardi 5 mai 2020

Jour 50 d’une autre vie. Le psychodrame de la réouverture des écoles.




Le projet de déconfinement comprend la réouverture de certaines écoles, notamment maternelles et primaires à compter du 11 mai prochain.
Plus cette date approche, plus c’est le psychodrame: parents, élus, enseignants, journalistes n’arrêtent pas de soulever des questions, parfois légitimes, parfois tirées par les cheveux.

Ayez un peu de courage !

Si le gouvernement estime que les conditions le permettent, ouvrons les écoles !
Que les directeurs interrogent déjà les parents sur leurs intentions : peut-être n’y aura-t-il que 50 % de l’effectif, et alors la distanciation sociale sera plus aisée à mettre en œuvre !


Et comment sera la situation en septembre ? Elle ne sera pas comme avant, il faudra donc prendre des mesures spécifiques, et un test réel, la semaine prochaine, avec un effectif partiel, sera un excellent entraînement pour le futur.

Elus, responsables, directeurs, en choisissant ou acceptant vos responsabilités, vous deviez savoir qu’un jour ou l’autre vous pouviez avoir à prendre vos responsabilités. Ce jour est venu. En connaissance de cause, en prenant les mesures nécessaires, agissez !


Ce n’est certes pas facile.
Mais il est trop facile de dire, immédiatement : « je ne peux pas. »


Le Français malheureusement a l’habitude de ne pas faire confiance à ses dirigeants, à douter. Rappelez-vous le PACS, le prélèvement à la source . La mise en place en a été difficile, tellement les contestations étaient nombreuses.
Qui, aujourd’hui, les remettrait en cause ?
Alors faites confiance aux autorités.
Cessez de douter de tout.
Allons-y !

lundi 4 mai 2020

Jour 49 d’une autre vie. A sa place, je n’aurais rien dit!




La société VINCI, à qui nous payons régulièrement des places de parking ou des péages d’autoroutes, qui vit essentiellement de fonds publics par le biais des chantiers de travaux publics, vient de décider de réduire le dividende versé à ses actionnaires au titre de l’exercice 2019, qui passe de 3,05 € à 2,04 €uros.
Cette baisse est compréhensible vu que cette société dépend beaucoup des subsides publics, mais je pense aussi aux petits actionnaires qui, par cette mesure sont autant lésés que les gros actionnaires et sociétés d’investissement.
Les membres du Conseil d’Administration de Vinci, qui perçoivent au minimum 25 000 €uros par an participent-ils à cet effort ?


Là où je suis choqué, c’est que le président, Monsieur Xavier HUILLARD, « a fait part de son intention de renoncer pendant une période de deux mois à l’équivalent de 25 % de la rémunération qui lui sera versée en 2020 ».


25 % du sixième d’une rémunération qui se situe entre 1 200 000 €uros (fixe minimum garanti) et environ 6 240 000 €uros, c’est une honte. Je me serais tu à sa place et aurait laissé cette initiative secrète !
Pour le moins, il aurait pu le faire sur l’année, non sur 2 mois seulement, car croit-il que cette crise ne durera que deux mois ?


Je m’énerve contre lui, car c’est son cas qui m’est venu à l’oreille aujourd’hui, mais je pense la même chose de tous ses semblables.
Que pensent ses employés ? Eux qui, pour la plupart, font cadeau, sans le savoir, tous les mois, toute leur carrière, de l’augmentation qu’ils seraient en droit de percevoir pour seulement être rémunérés dignement pour certains ?


Oui la fonction de PDG est difficile et mérite d’être rémunérée à sa juste valeur, mais il en est de même pour tous les salariés !


Que serait le PDG seul ? Sans ses salariés, même les plus humbles ?


Alors, quand on me parle d’un tel effort, j’ai envie de pleurer...









samedi 2 mai 2020

Jour 47 d’une autre vie. Libres, jusqu’à quel point ?





S’il est une institution qui souffle un peu, oubliée qu’elle est par ses détracteurs, c’est bien Enédis car son compteur Linky, habituellement traité de liberticide, n’occupe plus le devant de la scène.

En effet, après des tergiversations sur une application pour smartphone « Stop-Covid », outil de traçage numérique des malades du Covid-19, qui ne verra certainement pas le jour, il est question maintenant de mettre en place deux fichiers ; le premier nommé « Sidep » recenserait les personnes testées positives au Covid-19, le second, « Contact-covid » contiendrait les coordonnées des personnes ayant été en contact avec un malade, et serait mis à disposition des brigades chargées de contacter ces personnes afin de les dépister.


De ce fait, nombre de personnes, déjà s’inquiètent de l’atteinte aux libertés publiques, du non-respect du secret médical, du fichage et autres gros mots.
Et ces bataillons de défenseurs des libertés ne vont cesser de se renforcer.
Le Français, moi y compris, chérit la liberté.


Mais jusqu’à quel point doit-on sacrifier à la liberté ?



Une chose est de proclamer : « mieux vaut être libre et mort que vivant et opprimé », une autre de rejeter une mesure qui peut être de santé publique au motif qu’elle risque, éventuellement, avec beaucoup de malchance, de nous priver d’une miette de liberté.
Et ceux qui crient au liberticide sont-ils conscients que dès qu’ils touchent un smartphone ou un ordinateur ils sont pistés ? Que l’utilisation de leur carte bancaire, de leur voiture...laisse des traces ? Que les réseaux sociaux, et pour des motifs bien moins avouables, restreignent davantage leurs libertés que ces fichiers ?
Qu’ils y réfléchissent un peu !



vendredi 1 mai 2020

Jour 46 d’une autre vie. Fête du travail confinée, football déconfi.




Drôle de fête du travail, tant de gens ne travaillent plus…
Et les manifestations sont interdites ; personne d’ailleurs n’aurait songé à en organiser une. Nombre de voix pourtant, sur un ton parfois menaçant, préviennent le gouvernement que la France déconfinée devra compter à nouveau avec les pétitions, protestations, manifestations et autres mouvements divers, d’autant plus que la précarité aura gagné du terrain et que les changements à venir seront déstabilisants et qu’il faudra abandonner les réformes (retraite, indemnisation du chômage) qui étaient en cours.

Nombre de symboles ont ainsi été balayés par le coronavirus : Pâques, le 1er mai, les cérémonies du 8 mai, dans quelques jours...Pourvu que la sortie de ce confinement puisse se faire, comme prévu, à partir du 11 mai prochain, et sans trop de dommage…
Le temps commence à paraître long, d’autant plus que la météo est devenue très pluvieuse ces derniers jours, ce qui pèse sur le moral et rend bien plus pénibles les files d’attente aux portes des magasins.
Même les journaux télévisés n’ont plus aucun intérêt. Quelle que soit la chaîne, on a droit à un sujet sur la pénurie de masques ou de tests, et un sujet sur une profession sinistrée ; tous les métiers du tourisme y sont passés,,,
Sans parler des éternelles discussions au sujet de la réouverture des écoles, où tant de personnes non correctement informées donnent un avis tranché mais infondé, où l’on entend tout et son contraire..

Sur un autre plan la planète foot est en ébullition. Suite aux déclarations du Premier Ministre Edouard PHILIPPE il a été décidé par les instances compétentes que les championnats étaient arrêtés ; un classement final a donc été établi, tenant compte notamment du fait que toutes les équipes n’avaient pas joué le même nombre de matchs.
De ce fait le club lyonnais se trouve en 5ème position, et donc non éligible aux compétitions européennes, sources de rentrées financières importantes. Le président de l’OL, Jean Michel AULAS menace d’engager de multiples procédures pour obtenir, sinon des dommages et intérêts, du moins des dédommagements substantiels. Il est vrai en même temps que son stade des Lumières ne peut par ailleurs pas être loué pour des concerts ou autres manifestations, et qu’il n’est toujours pas parvenu à un accord avec ses joueurs pour une réduction de leur salaire durant le confinement. Il ne serait pas illogique que les joueurs gagnant entre 50 000 et 100 000 €uros par mois s’assoient sur un quart de leur rémunération, et ceux gagnant plus de 100 000 €uros mensuels sur la moitié, pour les mois de mars à août. Ce ne serait pas un effort surhumain de leur part, et ce pourrait même être préconisé par les fédérations. De toutes façons, il est patent que les clubs de football, et pas seulement en France, devraient se mettre à dépenser moins et à mieux gérer tout l’argent qu’ils brassent.