Voilà que
Tunis est frappée par la folie impitoyable de terroristes sans pitié. Depuis
quelques mois des étoiles représentant les victimes de ces lâches s’allument un
peu partout dans le monde. Qu’ils soient islamistes, tchétchènes, pro-quelque
chose ou anti-autre chose, les terroristes nous prouvent qu’aucun endroit sur cette
terre n’est à l’abri de leurs forfaits.
Il faut bien
sûr les combattre, mais cela ne suffit pas.
Il faut leur
montrer, bravement, qu’ils ne nous font pas peur, en continuant de visiter des
musées, d’aller prier son dieu dans une église, une synagogue, une mosquée ou
tout autre temple, en continuant de profiter des belles choses que nous offrent
la nature et les artistes.
Il faut
continuer à vivre normalement, c’est tout.
Et comment
vaincre une éventuelle peur si ce n’est en intégrant l’idée qu’un jour nous
allons mourir. Quand ? On ne le sait pas. Comment ? On l’ignore.
Certains
lieux dits sensibles sont plus risqués, peut-être. Mais s’ils décident de faire
sauter une bombe dans un avion, un train, un bateau, un métro, tout un chacun
devient une cible, et la probabilité n’est certainement pas plus importante de
périr d’un attentat dans un quelconque musée que dans un train.
Et celui qui
décide de se cloîtrer dans sa maison n’est à l’abri ni d’un incendie, ni d’un
séisme, ni tout simplement d’une chute mortelle dans ses escaliers.
Si l’on
décide de mourir, on peut choisir le lieu de sa mort, et son mode opératoire.
Lorsque,
comme c’est le cas de la majorité des personnes, on n’a pas décidé de sa mort,
celle-ci peut survenir n’importe où, n’importe quand, et de multiples façons.
Si notre destin est de mourir sous les balles de terroristes, nous n’y pourrons
rien changer.
Le risque
d’être victime de ces bourreaux est infime, alors n’en ayons pas peur !
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