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jeudi 17 novembre 2016

Contre le terrorisme, adoptons l’idée que nous allons mourir.

18 mars 2015



Voilà que Tunis est frappée par la folie impitoyable de terroristes sans pitié. Depuis quelques mois des étoiles représentant les victimes de ces lâches s’allument un peu partout dans le monde. Qu’ils soient islamistes, tchétchènes, pro-quelque chose ou anti-autre chose, les terroristes nous prouvent qu’aucun endroit sur cette terre n’est à l’abri de leurs forfaits.
Il faut bien sûr les combattre, mais cela ne suffit pas.
Il faut leur montrer, bravement, qu’ils ne nous font pas peur, en continuant de visiter des musées, d’aller prier son dieu dans une église, une synagogue, une mosquée ou tout autre temple, en continuant de profiter des belles choses que nous offrent la nature et les artistes.
Il faut continuer à vivre normalement, c’est tout.
Et comment vaincre une éventuelle peur si ce n’est en intégrant l’idée qu’un jour nous allons mourir. Quand ? On ne le sait pas. Comment ? On l’ignore.
Certains lieux dits sensibles sont plus risqués, peut-être. Mais s’ils décident de faire sauter une bombe dans un avion, un train, un bateau, un métro, tout un chacun devient une cible, et la probabilité n’est certainement pas plus importante de périr d’un attentat dans un quelconque musée que dans un train.
Et celui qui décide de se cloîtrer dans sa maison n’est à l’abri ni d’un incendie, ni d’un séisme, ni tout simplement d’une chute mortelle dans ses escaliers.
Si l’on décide de mourir, on peut choisir le lieu de sa mort, et son mode opératoire.
Lorsque, comme c’est le cas de la majorité des personnes, on n’a pas décidé de sa mort, celle-ci peut survenir n’importe où, n’importe quand, et de multiples façons. Si notre destin est de mourir sous les balles de terroristes, nous n’y pourrons rien changer.
Le risque d’être victime de ces bourreaux est infime, alors n’en ayons pas peur !

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