ANNONCE

mardi 27 septembre 2011

Écœurant DSK !

D’après les échos parus ces dernières heures dans la presse, Dominique STRAUSS KAHN tenterait d’échapper au procès civil qui lui est intenté par Nafissatou DIALLO en mettant en avant l’immunité dont il bénéficierait en tant que président du FMI à l’époque des faits.


Cette façon de faire est plus que scandaleuse, écoeurante !

Soit lui et ses avocats n’y croient pas eux-mêmes, et ne se servent de ce pseudo-argument que dans le but de faire traîner les procédures ou d’épuiser physiquement et financièrement leur adversaire, et cette façon de faire n’est pas glorieuse et, si elle réussit, DSK n’en sortira pas grandi.

Soit ils croient vraiment à cette immunité qui, rappelons-le, n’a pas tenu sur le plan pénal. Même le FMI, dès le début de l’affaire, a précisé qu’elle ne couvrait pas ces agissements : «l'immunité du directeur général est limitée et n'est pas applicable dans cette affaire».

Par contre, invoquer ne serait-ce que l’idée de cette immunité pour échapper à une procédure devant aboutir à la manifestation de la vérité est d’une bassesse inouïe !

DSK a reconnu avoir commis « une faute morale » et avoir eu une « relation inappropriée », autrement dit, avoir commis une bêtise. Ce faisant, il foule déjà au pied, allègrement, la condition féminine et la position sociale de Nafissatou DIALLO.

Voilà qu’aujourd’hui il veut nous faire croire qu’en tant que président du FMI il « avait le droit » d’agir ainsi, couvert par son immunité !
C’est scandaleux, et j’espère que ceux qui croyaient encore un tant soit peu en lui ouvrent enfin les yeux !

Dominique STRAUSS KAHN, aveuglé par le pouvoir et l’argent fait fi de tout honneur, de tout sentiment de justice, et veut tout acheter !

Quel fut le comportement exact de la plaignante, quelle fut la véritable attitude de DSK, le saurons-nous un jour ?
Un procès aurait peut-être pu faire la lumière.
Il n’y a plus de procès pénal, laissons agir la justice civile.
Si effectivement DSK était innocent, pourquoi toutes ces tentatives d’échapper à la justice ?



mardi 20 septembre 2011

Le scandale fait autour de l’aide alimentaire européenne

L’Europe unie est une coquille qui ne vaut que par la qualité de ses dirigeants et de ceux qui la composent.



En 1987, le président de la Commission Européenne, Jacques DELORS, pour répondre notamment aux souhaits de Coluche, a créé le PAED ou Programme européen d’aide aux plus démunis. Dans les grandes lignes, ce programme permettait d’allouer à diverses associations oeuvrant dans ce milieu les surplus agricoles de l’Union, qui étaient de ce fait financés par l’Union Européenne via la PAC ou politique agricole commune.
Le problème actuel vient en grande partie du fait qu’il y a moins d’excédents agricoles, et qu’ils ne suffisent plus à répondre à la demande. Transitoirement, l’Union Européenne a complété ces dons en nature par des soutiens financiers. Certains pays s’opposent à ce que ce soutien, qui représente plus de 350 millions d’€uros, soit pris sur le budget de la politique agricole commune, voire même de la Communauté, les aides sociales étant davantage du ressort de chacun des pays.

Comme toujours, les principaux bénéficiaires de cette solidarité européenne se disent outrés de comportement de ces pays abolitionnistes.

Il est un fait que la volonté de Jacques DELORS était non de financer des aides, mais de trouver un usage social des surplus agricoles. Ceux-ci étant moindres, l’aide européenne se réduit, et il est effectivement anormal que le budget de la politique agricole commune serve à fiancer des repas pour les plus démunis.


Il est de la responsabilité de chacun des pays de compléter ce dispositif en nature de l’Union Européenne par des aides nationales. Il est trop facile d’accuser l’Union européenne de ne pas aider lorsqu’on refuse obstinément d’augmenter son budget !

Alors qu’on parle de recapitaliser les banques, alors que les Etats européens ont prêté des sommes pharamineuses aux constructeurs automobiles, alors que des millions d’€uros sont semés à droite ou à gauche à fonds perdus, ou presque, il est plus que scandaleux de voir des politicards discutailler pour savoir qui va donner à manger à des êtres humains qui crèvent de faim !

Promettre des millions aux Libyens, c’est bien, offrir de l’aide aux pays en voie de développement, c’est louable, aider des profiteurs qui, quelques mois après, réalisent des bénéfices monstrueux pour, encore quelques mois après, se retrouver de nouveau dans une situation « délicate » au point de réclamer de nouvelles aides, c’est HONTEUX !


Quand donc les hommes politiques cesseront-ils de nous désespérer ?

dimanche 18 septembre 2011

Allocution improbable de M. le Président de la République aux jeunes des banlieues.

« Jeunes des banlieues !
Jeunes de France !
Jeunes immigrés, arabes, juifs, roms ou autres !
La France de toujours vous avait dit son amitié et son soutien.
Vous avez voulu la paix.
Vous avez voulu la liberté.
Vous voulez le progrès économique.

Le Gouvernement, les patrons et l'Europe seront toujours aux côtés des jeunes de France.
Amis des banlieues, nous vous demandons une chose : nous croyons dans la France unie, pas dans la France divisée.

Peuple de France, vous avez déjà souvent démontré votre courage. Aujourd'hui, vous devez démontrer un nouveau courage celui du pardon, de la réconciliation entre toutes les communautés, et celui de la combativité et de l’espoir.

Vive la France!
Vive les banlieues !
Vive l'amitié entre toutes les communautés de France. »



Texte librement composé à partir de l’allocution prononcée par le Président Nicolas SARKOZY à Benghazi le 15 septembre dernier. Seuls les mots en italiques ont été changés par mes soins, le restant du texte, en caractères gras, est d’origine



jeudi 15 septembre 2011

Interview apocryphe inédite de DSK.

« Monsieur STRAUSS-KAHN, êtes-vous heureux d’être de retour en France ?
 - Très heureux, bien que je sois certainement plus en résidence surveillée (par les médias) ici, qu’aux Etats-Unis.

- Pourquoi avez-vous décidé de reprendre la parole aujourd’hui ?
- Pour dire à quel point je suis conscient du tort que j’ai fait à la gauche française, et au peuple français tout entier. En effet, j’avais décidé de présenter ma candidature aux primaires organisées par le Parti Socialiste, et je pense que, contrairement à la fois précédente, j’aurais été choisi par les sympathisants qui vont participer à cette élection. Ensuite, battre Nicolas SARKOZY n’aurait pas été un problème. Tous les socialistes et une grande partie de la gauche et surtout du centre auraient été derrière moi, et le Président actuel s’est fait tellement d’adversaires que, si même il avait été qualifié pour le second tour, il aurait été très largement battu par moi. Je ne peux plus me présenter aux primaires, techniquement parlant. Je pourrais être candidat à l’élection présidentielle, hors du processus retenu par le PS, en candidat libre si vous voulez, mais je n’aurais pas les voix des légitimistes et, je crois aussi, j’ai dû perdre beaucoup de mes soutiens féminins.

- Avez-vous envie encore de revenir en politique ?
- Oui, mais je ne puis le faire tout de suite bien qu’à mon sens aucun des candidats à la candidature à gauche n’ait vraiment la stature élyséenne. La chance qu’ils ont tous, c’est que tant d’électeurs ne veulent plus de SARKOZY. Les électeurs ne font pas non plus une confiance énorme à BAYROU, quant à Jean Louis BORLOO, je ne pense pas qu’il aille au bout de sa candidature.

 - Quels sont vos pronostics alors ?
- Si François HOLLANDE est choisi aux primaires, il peut éventuellement battre Nicolas SARKOZY ou Marine LE PEN. Si le candidat de la gauche unie n’est pas HOLLANDE, le second tour risque d’opposer SARKOZY et LE PEN, et là je ne jure de rien, vu les positions UMP parfois tellement proches de celles du FN.

- Avez-vous conscience qui si la gauche ne gagnait pas en 2012, ce serait un peu de votre faute ?
- Je sais que si les choses avaient suivi un cours normal, j’aurais été élu. Je suis sûr aussi que si la gauche est battue, on essaiera de m’en faire porter le chapeau. Je n’aurai pas à mon sens fait perdre la gauche, mais je l’aurai peut-être freinée sur le chemin tout tracé de la victoire avec cette affaire du Sofitel comme on se plaît à l’appeler.

- Concernant ce qui s’est passé au Sofitel justement, pouvez-vous nous donner votre version des faits ?
- Ces événements étant encore dans les mains de la justice, je ne donnerai pas, aujourd’hui, d’explications plus détaillées. Je suis un homme, et je ne sais résister à toutes les tentations, certes, mais je n’ai jamais eu de gestes ou d’actions violentes.

- Et que répondez-vous à ceux qui vous reprochent de votre mode de vie parfois aussi bling bling que celui que vous avez pu reprocher à Nicolas SARKOZY, et qui, surtout, ne correspond pas à un homme de gauche ?
- Il est vrai qu’il y a eu étalage de sommes pharamineuses, mais c’est en partie la justice américaine qui en est la cause. Maintenant, il est vrai que mon épouse dispose d’une fortune qu’elle a mise à contribution pour défendre ma cause, mais qu’y puis-je ? Je ne vais pas le regretter. Par ailleurs, avoir de l’argent n’interdit pas d’avoir des idées de gauche, des convictions de gauche, et d’agir dans une optique sociale. Comme il y a des gens modestes à l’UMP ou au Front National, il y a des gens aisés à gauche.

- Monsieur STRAUSS KAHN, je vous remercie, je crois savoir que vous vous exprimerez bientôt à la télévision ?
- Oui, c’est prévu. Merci Madame."

(Interview totalement imaginaire)

mardi 13 septembre 2011

« Juif ou pas juif ? », légal ou illégal ?

L’application vendue 0.79 € sur l’App store d’Apple, téléchargeables sur l’iPhone, et qui permet, via diverses entrées, de voir si une personnalité est juive ou pas, et d’éventuellement compléter ou corriger cette liste est-elle légale ?


La question mérite d’être posée, car il s’agit tout de même de « ficher » des individus en fonction de leur religion, ce qui a priori n’est pas autorisé dans notre pays.

Indépendamment de cette question, d’ailleurs, il faut avec force réclamer le retrait du marché de cette application. La religion et, plus généralement les convictions de chacun, qu’elles soient religieuses, politiques ou autres, sont du domaine de l’intime. Et seule la personne elle-même doit pouvoir décider de rendre publiques ses opinions ou croyances.

Si on ne fait rien pour interdire cette application, on verra rapidement apparaître des applications pour voir qui est musulman, catholique, homosexuel, drogué, atteint du Sida ou du cancer, qui boit, qui fume, qui est cocu, etc….

La technologie, notamment informatique, permet tout et n’importe quoi. Il faut profiter des possibilités qui permettent une avancée, un progrès, il faut bannir toutes les applications qui ne peuvent que contribuer à créer des ségrégations, à montrer des gens du doigt….

L’histoire a montré qu’à chaque fois qu’on stigmatisait une partie de la population, les événements prenaient rapidement un tour tragique.

Alors, Mesdames et Messieurs d’Apple, retirez cette application avant qu’on ne vous contraigne à la faire et avant, surtout, qu’elle n’ait fait trop de dégâts.

jeudi 8 septembre 2011

Pourquoi sanctionner tous les patients que nous sommes ?

On nous annonce que le trou de la Sécurité Sociale devrait dépasser 30 milliards d’€uros l’an prochain, ce qui est abyssal, certainement, et on voit bien qu’au fil des ans la situation ne s’améliore pas.


Fallait-il pour autant doubler la taxe spéciale sur les conventions d’assurance que paient les mutuelles, qui était de 3,5 % depuis le 1er janvier 2011, et qui va passer à 7,0% ?
Non bien évidemment, car cette mesure va encore être supportée par tous les foyers, sauf les plus pauvres des pauvres qui ont droit à la CMU gratuite.
Ce doublement devrait rapporter 1,1 milliard d’€uros à l’Etat en 2012, mais il va aussi aboutir à une augmentation des cotisations payées par les adhérents.

De nombreuses personnes hésiteront à conserver leur mutuelle, ou prendront une couverture moins chère, donc automatiquement, une part plus importante des frais de santé restera à leur charge.
Ceux qui ont la chance de bénéficier d’une mutuelle d’entreprise, qui leur coûte moins cher qu’une adhésion directe, subissent eux aussi, dans des entreprises de plus en plus nombreuses, une baisse des remboursements due à la renégociation des conventions passées avec les mutuelles.

Pourtant, tout le monde connaît des cas d’abus de soins ou d’arrêts-maladie.
Pourquoi les efforts ne sont-ils pas portés sur l’éducation à la responsabilité des patients comme des professionnels de santé, et aussi sur la répression des fraudes ?
Lorsqu’un médecin prescrit au arrêt-maladie, il doit le faire de façon responsable, parce que la pathologie de son patient l’exige, non parce que ce dernier le lui demande.

Comment combiner respect du secret médical, déontologie et contrôle ?
On ne peut que difficilement comparer les prescriptions d’un médecin à un autre, la clientèle de chacun étant particulière tant du point de vue socio-culturel que professionnel ou physique, mais ne serait-il pas possible d’établir une compilation des prescriptions de chaque médecin, qui serait analysée par l’Assurance maladie en fonction de la typologie des patients, afin de relever des dérives manifestes ?

Au niveau de chaque patient également, les moyens informatiques actuels ainsi que la carte vitale devraient permettre d’éviter certains abus, des consultations multiples, notamment, voire des prêts de carte vitale.
En pharmacie, des conditionnements plus conformes à la moyenne des prescriptions permettraient d’économiser et des médicaments et de l’argent. De la même façon, si un système incitatif existait, les médicaments non utilisés seraient rendus plus facilement dans les pharmacies.
Voici quelques pistes qui pourraient permettre d’économiser des sommes certainement conséquentes, qui seraient plus intelligentes qu’une multiplication par deux, bête, méchante et injuste d’une taxe qui frappe autant ceux qui ont un usage raisonné de notre système de santé que ceux qui en abusent.



mercredi 7 septembre 2011

Hôteliers, arrêtez ce chantage à l’emploi !

Alors qu’est évoquée la création d’une taxe de 2 % applicable sur le tarif des nuitées dans les hôtels de 4 étoiles et au-dessus, immédiatement des patrons d’établissements concernés menacent et parlent de suppressions d’emplois.


Premièrement, et tous les clients qui se sont exprimés dans la presse ou sur les ondes, ce n’est pas un surcoût de 2 % sur le prix de la chambre qui va les écarter de leur hôtel habituel ou préféré.

Deuxièmement, les alibis de compétitivité, de concurrence faussée, etc… ne tiennent pas non plus, puisque la mesure concerne tous les établissements.

Donc, cette taxe pourra très facilement et rapidement être imputée sur les notes des clients, et la piqûre se révélera indolore au bout de quelques jours.

Le seul cas qui peut éventuellement induire une charge supplémentaire aux établissements concerne les réservations fermes faites avec des entreprises ou autres organismes qui ont confirmé des devis sur la base d’un prix fixé, et encore…..la hausse étant due aux pouvoirs publics, certaines clauses pourraient éventuellement permettre de répercuter ces 2 %.

Restent donc très peu de cas où cette taxe sera réellement à la charge des établissements, ce qui ne devrait donc avoir aucune influence sur la pérennité des emplois.


Il est commun, en France, d’entendre dire que tel impôt ou taxe supplémentaire induira la suppression de tant des postes, comme il est extrêmement rare d’entendre qu’une baisse de TVA va aboutir à la création d’emplois, et encore davantage de constater, après coup, la réalité de ces créations…Voyez-vous à qui je fais allusion ?


Dans les mesures en discussion actuellement, destinées à réduire le déficit public en France, cette taxe de 2 % a au moins le mérite d’épargner les plus modestes de nos concitoyens, ce qui n’est pas le cas de la hausse prévue de 6 % sur le tabac et certaines boissons, ni du scandaleux doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance appliquée aux mutuelles de santé, qui sera forcément répercuté sur les cotisations payés par les adhérents.



lundi 5 septembre 2011

Serait-ce une réponse à ma question d'hier?


Paru sur LEFIGARO.FR:


Pas de retour au Conseil constitutionnel pour Chirac


Par Marie-Amélie Lombard Mis à jour le 05/09/2011 à 21:39
publié le 05/09/2011 à 21:37 Réagir

La dernière séance du Conseil constitutionnel, pour Jacques Chirac, remonte au 9 décembre 2010. Ce jour-là, les Sages examinaient la loi de réforme des collectivités territoriales. Aujourd'hui, personne n'imagine l'ancien président revenir rue de Montpensier. Son incapacité à affronter un procès, mise en avant par ses proches, et sa «vulnérabilité» attestée par le neurologue Olivier Lyon-Caen ne lui laissent guère de choix. «Il ne reviendra jamais siéger ici», prédisait lundi une source bien informée au Conseil constitutionnel.


En mars, à la veille de l'ouverture du procès - finalement ajourné -, l'ancien chef de l'État avait indiqué par lettre au président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, qu'il mettait ses fonctions entre parenthèses «jusqu'à nouvel ordre» et demandait que son traitement, s'élevant à 11 000 euros par mois, soit suspendu. Ce qui est toujours le cas.


Membre de droit comme tout ancien président de la République, Jacques Chirac n'aura pas à démissionner formellement de l'institution. Ce n'est que depuis 2004 que les anciens locataires de l'Élysée, comme Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, sont présents aux séances. De Gaulle ou Mitterrand n'ont, eux, jamais siégé.


M.-A. L.-L.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/05/01016-20110905ARTFIG00595-pas-de-retour-au-conseil-constitutionnel-pour-chirac.php

Questions à Michèle ALLIOT-MARIE .

L’ancienne ministre, qui a occupé pratiquement tous les ministères régaliens, a déclaré au Figaro :


« Les règles de droit doivent être respectées par tous. Je me demande où l'on va quand des ouvrages écrits par des magistrats reposent sur des on-dit, démentis par ceux-là mêmes que l'auteur présente comme ses sources. Comment les Français peuvent-ils faire con¬fiance à la justice quand un juge ne respecte aucune des règles de procédure, de réserve ou de déontologie ? Comment la presse peut-elle se faire l'écho, voire le laudateur, d'écrits reposant sur ces bases ? Il est indispensable de rappeler les principes de la vie en commun au sein de la République. »

En lisant ces lignes, je m’interroge sur plusieurs points :
• Quand des policiers se font communiquer par des opérateurs de téléphone des renseignements sur des journalistes qui enquêtent sur des affaires a priori pas très nettes où sont impliqués des membres du gouvernement, où est le respect des règles de droit ?
• Quand un ancien président de la République argue de ses problèmes de santé pour ne pas assister à son procès qui a été abusivement repoussé sur la base d’une immunité exagérée, où est la justice ?
• Quand des litiges comme celui opposant Bernard TAPIE à l’Etat dans l’affaire Adidas-Crédit Lyonnais sont réglés à l’avantage de ce dernier en marge de la justice ordinaire, où est l’égalité des citoyens ?
• Quand les élus UMP sont en université d’été et que tous leurs commentaires se bornent à dénigrer les autres partis, et surtout le grand rival PS, car ils n’osent trop critiquer les positions du Front National, soit parce qu’ils en sont trop proches, soit parce qu’ils pensent récupérer les voix des électeurs de ce parti xénophobe et antidémocratique, où sont l’originalité et l’attractivité de ce parti qui se veut de gouvernement ?
• Pourquoi les élus UMP critiquent-ils les origines norvégiennes ou coréennes de certains élus et pas les origines hongroises et grecques d’autres ?


Quand donc notre personnel politique se rendra-t-il enfin compte que les Français ne sont pas plus bêtes que la moyenne et qu’il faut arrêter de leur raconter tout et n’importe quoi ?

De nombreux Français avaient prévu de voter DSK aux prochaines présidentielles. Le retour hypermédiatisé de ce dernier sur le sol français les a écoeuré, car même s’il n’a commis aucun acte répréhensible dans cette affaire, l’étalage d’argent, son hypersexualité, son mépris des autres, son absence d’excuses ou de regrets les ont cocufiés, et ils ne l’oublieront pas.
Un jour, seuls les encartés iront encore voter, les autres citoyens n’en auront plus envie.

dimanche 4 septembre 2011

Qui osera poser la question ?

Il semblerait que l’ancien président de la République Jacques CHIRAC ne puisse assister au procès, qui s’ouvrira demain, qui devrait juger si des emplois fictifs existaient du temps où il était maire de Paris et, si oui, établir ses responsabilités.


On peut dire beaucoup de choses sur ce procès : l’ancienneté des faits présumés, l’âge et l’état de santé de Jacques CHIRAC et, par humanité, être tenté de passer l’éponge, de suggérer un classement sans suite, d’autant plus qu’il y a eu un accord entre la Ville de Paris, l’ancien président et son ancien parti qui a réglé, au moins en partie, le préjudice financier subi à l’époque.

Pourtant, pour une bonne administration de la justice, il ne faut pas renoncer.
Ce procès doit avoir lieu, d’autant plus qu’il ne se tient qu’en 2011 car il ne pouvait en être question plus tôt du fait de l’immunité présidentielle dont bénéficiait Jacques CHIRAC jusqu’en 1995 et qu’il serait totalement inique que cette immunité puisse permettre d’échapper à la justice pour des faits non concernés par la période qu’elle couvre.

Que Jacques CHIRAC ne puisse participer à son procès pour des raisons de santé est tout-à-fait possible, comme cela peut arriver à tout justiciable.

Mais si, effectivement, Jacques CHIRAC n’est plus en mesure de se présenter devant le juge du fait de l’altération des ses facultés intellectuelles, qui osera poser la question de savoir s’il peut encore rester membre du Conseil Constitutionnel, dont il est membre à vie et de droit, et toucher plus de 12 000 €uros d’indemnités mensuelles ?

L’Etat français doit-il continuer à lui octroyer des collaborateurs, des personnels de sécurité en nombre ? Passe encore pour la voiture et le chauffeur, mais tous les autres avantages ?

Qui osera poser la question, et qui osera nous dire quel coût exact supportent les contribuables français, et quelle part de cette charge n’est plus justifiée ?