Le
chemin pour voir son nom imprimé sur les bureaux de vote sera long et semé
d’embûches, le combat, par ailleurs, pour franchir en vainqueur les portes de
l’Elysée sera rude.
Les
candidats aux primaires de droite et de gauche, ainsi que les candidats déjà
déclarés à ce scrutin n’ont cessé, aujourd’hui, de critiquer Emmanuel
MACRON : il n’a pas assez d’expérience, il a trahi son camp et le chef de
l’Etat, il n’a pas de parti derrière lui, il n’a pas de programmes, ce qu’il a
fait au côté de François HOLLANDE ne mérite pas qu’il prenne sa suite, etc…
Tout
cela est plus ou moins vrai, mais mérite discussion.
Ce
qui est certain par contre, c’est qu’Emmanuel MACRON entre dans cette élection
de façon tout-à-fait gaullienne : un homme face au peuple.
Se
proclamant ni de droite ni de gauche, il se donne une stature d’homme nouveau,
qui attirera des voix de droite, de gauche et du centre. Les électeurs auront
peut-être envie de « l’essayer », au détriment d’un Alain JUPPE et,
aussi, d’une Marine LE PEN qu’il sera tout à fait en mesure de battre s’il est
opposé à elle au second tour.
Emmanuel
MACRON n’a pas eu une bonne politique aux côtes de François HOLLANDE, certes,
mais il n’était pas le décideur.
Emmanuel
MACRON est trop jeune et manque d’expérience, mais cet argument devient un
atout quand on considère ce que font de bien pour le pays ceux qui sont plus
âgés et ont davantage d’expérience.
Emmanuel
MACRON a trahi son camp et Hollande : le vie politique est truffée de ce
genre de trahisons…
Et
surtout, n’oublions pas que les électeurs ont envie de changement…
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