ANNONCE

vendredi 26 octobre 2012

La droite, les plans sociaux, les élections.

A l’occasion du débat entre les deux candidats à la présidence de l’UMP, hier sur France 2, l’ancien premier ministre François FILLON a « avoué » que Nicolas SARKOZY, président de la République, avait demandé à Peugeot de différer son plan social, afin qu’il n’intervienne pas avant les élections présidentielles.


François FILLON, de même que son soutien Xavier BERTRAND, à l’époque ministre du travail, ont tenté de minimiser ou de corriger ces paroles, mais c’est peine perdue car de toutes façons on soupçonnait qu’une telle ait été faite.

Ceci est grave et reflète le réel cynisme de l’ancien président de la République.

Car si un plan social était vraiment nécessaire pour la survie de Peugeot, le retarder uniquement dans une optique électoraliste, ce qui ne pouvait que dégrader encore davantage la situation de l’entreprise, est proprement scandaleux. C’est prendre le personnel concerné pour de vulgaires pions ! Que pense aujourd’hui le salarié Peugeot concerné par la suppression de son poste et qui a voté pour Nicolas SARKOZY aux présidentielles du printemps ?

La litanie de plan sociaux et suppressions de postes que l’on entend depuis le début de cet été est de l’ampleur que l’on sait, en partie du fait de ces élections.

En effet le plan social de Peugeot n’est pas le seul à avoir été repoussé, d’autres l’ont été également, pas forcément suite à l’intervention d’un membre du gouvernement, d’un haut-fonctionnaire ou d’un membre de cabinet, mais tout simplement par la volonté de chefs d’entreprise qui ne voulaient pas donner de grain à moudre aux candidats de gauche, voire même par des chefs d’entreprise que ce sont dit que, la gauche revenant au pouvoir, la prise en charge par la société des ces nouveaux chômeurs serait meilleure pour eux !



jeudi 25 octobre 2012

Il faut défendre le soldat AYRAULT.

De toutes parts les attaques fusent contre le premier ministre Jean Marc AYRAULT ou les membres de son gouvernement, sous prétexte de cacophonie, d’inexpérience, d’amateurisme, etc…


Qu’un certain nombre de ministres manquent d’expérience est un fait, et c’est très heureux, car cela prouve que l’alternance permet un renouvellement du personnel politique. Tous les membres du gouvernement n’ont certes pas les mêmes qualités et les uns seront, plus tard, qualifiés d’excellents ministres alors que, pour les autres, on ne se rappellera même plus de leur passage au gouvernement, mais il en a toujours été ainsi.

Les « gaffes » en matière de communication notamment, sont donc tout-à-fait légitimes dans une équipe qui prend encore ses marques, et ce dans une situation plus que déplorables sur le plan économique, où tous les citoyens réclament tout et son contraire, où les contraintes internationales sont fortes, où l’espoir mis en eux a été extrêmement important.

Mais les réalités sont ce qu’elles sont, et il faut faire avec.

Une autre cause de ces cafouillages tient aussi au fait que le premier ministre et les membres de son gouvernement assument leur rôle dans l’esprit de la constitution de la Vème République, et non sous le joug autoritaire d’un hyper-président et de ses communicants comme c’était le cas sous le septennat précédent où personne n’osait émettre un avis sans l’aval du Château !

Le gouvernement travaille, c’est ce qu’on lui demande.

Le candidat HOLLANDE avait fait des promesses dont certaines seront appliquées, d’autres non, et c’est légitime car les réalités imposent parfois de changer d’avis ou de direction. Ce que le président et son gouvernement doivent faire, c’est agir en respectant l’idée générale de leur programme, dans l’intérêt du pays et de ses habitants.

Permettons-leur de travailler quelques mois et ainsi de faire leurs preuves avant de les abreuver de critiques.





samedi 20 octobre 2012

L’argent qatari a-t-il une odeur ?

Le Qatar est un pays à peine plus grand que la Corse, peuplé de près de deux millions d’habitants dont seuls à peine un quart est composé de nationaux, les autres étant des expatriés ou immigrés venus travailler dans cette presqu’île.

Le sous-sol du Qatar est à l’origine de sa fortune, car il regorge de pétrole et surtout de gaz naturel.

Politiquement, le Qatar n’est pas plus instable que ses voisins, les mœurs politiques y sont semblables, et les craintes de subir des attaques de l’étranger ont fait de ce pays un excellent client de l’industrie française de l’armement.

Depuis de nombreuses années des fonds souverains qataris investissent en France, prenant des participations dans des entreprises, achetant de l’immobilier de luxe, des hôtels, etc…, répondant favorablement à des équipes sportives en recherche de sponsors.
Le rachat de l’équipe de football du Paris Saint Germain a été, de ce point de vue, l’investissement le plus emblématique de ces derniers mois.

Sous la présidence de Nicolas SARKOZY un projet de fonds d’investissement à destination des banlieues (pour simplifier) avait été étudié, et ce projet semble vouloir se concrétiser bientôt, le président et le gouvernement actuels y étant favorables.

Des voix se sont élevées contre ce projet, sous le prétexte que l’argent profiterait d’abord aux musulmans, Eric ZEMMOUR allant même jusqu’à écrire (dans Nouvelles de France !!) que « dans l’histoire de France on a déjà connu semblable situation. Au XVIème siècle, les Espagnols finançaient les catholiques et les Anglais aidaient les protestants. Ils finirent par envoyer des armes et des troupes pour aider leurs coreligionnaires dans la guerre de religion qui ensanglantait la France ».
D’autres ont assimilé ces investissements potentiels à de l’aumône, car ils étaient moindres que ceux faits dans l’immobilier.

Je pense quant à moi qu’il faut accueillir ces projets à bras ouverts.

Nos banlieues recèlent des trésors cachés en matière d’entrepreneuriat, et la situation de nos finances ne permet pas d’aider tous les projets.
Le pouvoir de décision de ce fonds d’investissement serait partagé entre Qataris et Français, ce qui mettrait à mal les élucubrations d’Eric ZEMMOUR, et des talents français pourraient ainsi se révéler, se développer, créer et de la richesse et des emplois.
Ce serait là de la part des Qataris un investissement bien plus productif que celui fait dans des murs ou dans le sport ou les loisirs.

Mais le Qatar n’est pas un pays démocratique !

C’est vrai, mais en développant des relations avec lui on peut contribuer à y développer les droits de l’homme et la démocratie.
Lorsque la Chine était démarchée pour venir au secours de l’€uro, personne n’a dit qu’elle n’était pas démocratique !

Et l’argent de la mafia russe, on l’accepte sans rechigner sur notre territoire, notamment dans nos stations de sports d’hiver.

Alors oui, l’argent qatari a une odeur : un parfum d’espoir.





jeudi 18 octobre 2012

L’aveu de la répression du 17 octobre 1961.

Le président HOLLANDE a reconnu hier que la République avait commis une sanglante répression à l’encontre des Algériens qui manifestaient à Paris le 17 octobre 1961 pour le droit à l’indépendance de leur pays.


Ce communiqué a surpris, ravi et outré.

Surpris, parce que personne n’attendait une telle reconnaissance, tant sur le fond que dans la forme.

Ravi, parce que nombre de personnalités demandaient que soit « avoué » ce massacre, toujours nié, quel que soit le nombre réel de morts, qu’il soit d’une trentaine ou de plusieurs centaines.

Outré, à droite, où l’on ne comprend pas que le président mette ainsi en cause la police républicaine, ou même la République elle-même.

Les faits sont là : la police de l’époque a violemment réprimé cette manifestation, et des hommes sont morts, non pas seulement accidentellement dans des mouvements de foule, mais jetés dans la Seine, notamment.

Il est sain de reconnaître enfin cette vérité.

Ce ne sont pas des délinquants qui ont agi ainsi, c’est la police française qui est responsable. Il ne faut pas s’en cacher.

Cette repentance, sur un fait précis, où la culpabilité est totalement établie ne devrait pas choquer.

Que l’on fasse acte de repentance au sujet de la colonisation, par exemple, est outrancier car, si la colonisation a engendré des actes et comportements condamnables, elle a également donné lieu à de glorieuses pages pour l’avancée de la civilisation. Tout ne fut pas mauvais dans la colonisation.

Pour ce qui concerne la répression du 17 octobre 1961, il s’agit de la répression brutale d’une manifestation pacifique, et ce n’est pas excusable, quel que soit le contexte de cette protestation.

C’est vrai que des civils et des militaires français étaient massacrés ou blessés par des Algériens, mais ce n’était pas une raison de se venger sur ces manifestants.

La police française a donc mal agi. Le reconnaître est un acte de haute politique.



jeudi 11 octobre 2012

L’irréalisme des maires opposés au « mariage pour tous ».

Des maires s’opposant aux unions entre personnes du même sexe commencent à se faire entendre, certains pour regretter qu’ils ne soient pas consultés par le ministère de la Justice avant la rédaction définitive du texte, d’autres pour affirmer haut et fort qu’ils ne procéderont pas à ces unions, même lorsqu’elles seront légales, invoquant même une clause de conscience, à l’instar des médecins qui refusent de pratiquer des IVG.


Ces maires sont totalement déconnectés de la réalité.

Le mariage entre personnes du même sexe, qui va donner un cadre légal à des unions qui existent déjà, et rétablir des égalités de droits entre citoyens, est tout-à-fait dans l’air du temps et, jour après jour, s’impose plus nettement dans l’opinion publique, au fur et à mesure que l’homosexualité perd son caractère tabou et que les couples du même sexe cessent de se cacher.

Que certains maires s’offusquent de ne pas avoir été consultés, pourquoi pas, mais cette consultation ne serait que perte de temps puisque le texte de loi devant modifier le code civil n’est que technique car il ne s’agit en fait que de remplacer certains termes du code civil par d’autres : « père et mère » par « parents », « mari et femme » par « époux », etc…. Sur le fond, rien n’est changé au niveau du mariage en lui-même, si ce n’est qu’il peut se faire entre deux personnes du même sexe et non plus uniquement entre un homme et une femme.

Quant aux maires qui refuseront de célébrer ces unions après leur légalisation, ils se mettront en contradiction avec la loi ; qu’ils démissionnent alors, ce qui, en passant, résoudra peut-être quelques cas de cumuls de mandats !

De toute façon, il serait surprenant que dans une commune il n’y ait pas au moins un adjoint qui acceptera de faire ces mariages.

Sans parler de l’image que le maire réfractaire aura auprès de ses administrés, notamment les plus jeunes (en âge et en mentalité) ! Et je suis prêt à parier que ces refus se raréfieront au fur et à mesure qu’on approchera des élections !!

Là où ces protestataires exagèrent, c’est quand ils parlent de clause de conscience et évoquent celle des médecins qui refusent les IVG ! On peut considérer que pratiquer une IVG non thérapeutique consiste à détruire une vie en devenir. Unir deux personnes du même sexe n’est pas du tout du même niveau.

Et d’évoquer le bien-être des enfants, c’est de la foutaise, ni plus ni moins. Il y a des enfants de couples homosexuels qui sont très heureux et vivent dans un bien meilleur climat que des enfants de couples séparés ou même unis mais vivant dans un climat conflictuel !

Le mariage pour tous, comme le pacte civil de solidarité en son temps, provoque bien des remous. Et il y aura des mariages homosexuels qui tourneront cours, comme il y a, actuellement, de (trop ?) nombreux mariages qui se terminent par des divorces. Mais il y aura bien plus de situations bancales qui pourront être normalisées par ce mariage pour tous et, dans quelques années, on trouvera cette institution tout-à-fait normale.
Le but d’une loi n’est-il pas de contribuer à l’amélioration de la vie des citoyens d’un pays ?



dimanche 7 octobre 2012

Guillaume PELTIER et la droite forte.

Guillaume PELTIER a créé son courant à l’UMP, baptisé « la droite forte », que ses amis et lui veulent opposer à la droite molle. Ce transfuge du front national, passé par le Mouvement pour la France de Philippe DE VILLIERS, porte parole de Nicolas SARKOZY lors de la dernière élection présidentielle, parrainé par Brice HORTFEFEUX a réuni ses troupes récemment à Paris.


Les idées ou propositions de ce courant sont totalement à l’opposé de l’évolution de la société française :

• La semaine de 40 heures : qui voudrait de ce retour en arrière, et dans quel but ; est-ce un moyen de lutter contre le chômage ?

• Opposition au mariage homosexuel ; l’union entre personnes du même sexe va dans l’air du temps et, dans quelques années, il sera aussi bien accepté que l’est le PACS aujourd’hui.

• Opposition au droit de vote des étrangers ; ce n’est pas étonnant puisque le développement des libertés n’est pas dans les principes de ce mouvement.

• Rétablir l’autorité de la police et des maîtres dans l’école : cette tâche ne serait pas à accomplir si ces institutions n’avaient été dépouillées et saccagées par le quinquennat SARKOZY.

• Imposer l’embauche de journalistes de droite dans le service public : où est l’indépendance de la presse ?

Je ne sais plus quelle personnalité a dit un jour que la France avait la droite la plus bête du monde.

Je vois en tous cas qu’avec Guillaume PELTIER et ses amis, nous ne risquons pas d’être détrônés de si tôt, surtout depuis le retrait de Silvio BERLUSCONI en Italie, et malgré la présence de David CAMERON à la tête du gouvernement britannique.





jeudi 4 octobre 2012

Hollandien plutôt que Hollandais.

Alors que les soutiens de Martine AUBRY sont appelés aubryistes, ceux qui restent de DSK strausskhaniens, les fidèles du Président de la République sont connus sous le nom de Hollandais.


Or, pour tout francophone, un Hollandais est un résident des Pays Bas ; or, je doute que notre dirigeant ait beaucoup d’admirateurs bataves, en tous cas il est sûr que ses soutiens résident majoritairement en France.

C’était facile de les baptiser hollandais, mais ce terme devrait être remplacé par hollandien, ce qui ne déplairait certainement pas au premier intéressé qui se rappelle certainement que les amis de son prédécesseur corrézien étaient des chiraquiens et non des chiraquais.

Le discours politique en serait éclairci, et les politologues auraient bien moins de mal à cerner l’importance de ses supporters.

Malheureusement pour notre Président, le nombre de ses « followers » baisserait dramatiquement, puisqu’il chuterait de près de 17 000 000 de personnes, qui sont les résidents des Pays-Bas, que l’on appelle, un peu injustement d’ailleurs, la Hollande.

La sphère politique de François HOLLANDE serait de ce fait la Hollandie, peuplée de Hollandiennes et Hollandiens, qui sont des citoyens un peu de gauche, un peu du centre, qui rêvent d’une France un peu meilleure et sont obligés, pour y arriver, d’emprunter parfois des voies tracées par sarkozistes de droite mais, en Hollandie comme en Italie (peuplée d’Italiennes et d’Italiens), ne dit-on pas que tous les chemins mènent à Rome ?




mercredi 3 octobre 2012

Non-cumul de quoi ?

Le non-cumul des mandats des politiques refait régulièrement surface, mais si cette règle doit être mise en place par une loi, elle doit être votée par, justement, ceux qui profitent, voire abusent de ces cumuls de mandats.


Le parti socialiste a demandé à ses parlementaires de se mettre, d’ores et déjà, dans la configuration qui devrait découler de cette future loi, mais très peu de députés et sénateurs concernés ont obéi aux injonctions de Martine AUBRY.

Les sénateurs, notamment, estiment que, du fait qu’ils sont élus au palais du Luxembourg par des élus locaux, dont les maires et conseillers régionaux et généraux, ils se doivent d’en faire partie, et donc de conserver leur mandat local. Le raisonnement est, il faut en convenir, totalement pertinent. D’autres justifications du maintien de mandats locaux peuvent également être tout-à-fait valables.

Et tous ces parlementaires d’expliquer par ailleurs que ce n’est pas l’appât du gain qui en fait des cumulards, puisque leurs indemnités sont plafonnées.

Là il faut quand même préciser les choses : la partie des indemnités qui dépasse le plafond est redistribuée à d’autres élus, selon leur bon vouloir et sans contrôle, ces élus pouvant être des parents, des amis, etc… qui peuvent devenir des « obligés ».

Alors il me semble qu’il y a une façon simple et économique de lutter contre le cumul des mandats.

On limite le nombre de mandats à trois, à savoir un mandat national, un régional ou local, et un dans une structure intercommunale ou parapublique (hôpital, établissement public, etc…), et on maintient le plafonnement des indemnités sauf que l’élu ne perçoit, jusqu’à atteindre le plafond, que les indemnités à partir de la collectivité la plus élevée, le surplus n’étant versé à personne, mais économisé par la structure de plus bas niveau.

Ainsi, si un élu a droit à 20 000 €uros de l’Assemblée nationale, 10 000 € du Conseil Général et 3 000 € de la commune (chiffres non réels, utilisés uniquement à titre d’exemple), et que le plafond est à 25 000 €uros, il perçoit actuellement 25 000 €uros et reverse 8 000 €uros à qui il veut.

Dans la situation future, il percevrait toujours 25 000 €uros, soit 20 000 € de l’Assemblée nationale, et 5 000 € du département. Ce dernier économiserait 5 000 €uros, et la commune 3 000 €uros, qui pourraient servir à d’autres causes.

Ainsi, naturellement, le cumul des mandats régresserait de lui-même sans qu’il n’y ait de contraintes à exercer, et des sommes non négligeables seraient économisées, dans un premier temps car, dans un second temps, de nouveaux élus pourraient postuler pour ces mandats abandonnés par les cumulards, ce qui aurait pour autre avantage de renouveler un tant soit peu le personnel politique.



mardi 2 octobre 2012

Le matin devant la glace...


Il était un homme qui, le matin en se rasant, se voyait président de la République.

A la lueur de ce qui se passe actuellement à Florange, à Aulnay sous Bois, dans divers sites de Sanofi, Pétroplus et de nombreux autres, je me demande comment les dirigeants de ces entreprises se voient le matin dans la glace.

Celui dont l’entreprise survit difficilement, qui se résout, en dernier recours, à supprimer des postes dans son entreprise, la boule au ventre, doit se voir le teint blême, les cernes sous des yeux rougis par la fatigue après une nuit d’insomnie.

Mais celui qui décide d’envoyer au chômage des personnes qui ont donné à son entreprise de nombreuses années de travail, parfois mal payées, uniquement pour mieux rétribuer ses actionnaires ou pour faire monter le cours de bourse, ou qui transfère ses usines à l’étranger pour faire la même production à moindre coût ou parce que, là-bas, il peut exploiter ses ouvriers davantage qu’en France, comment se voit-il dans la glace ?

Messieurs les patrons, votre entreprise n’est pas seule. Et si vous réagissez tous comme ceci, sachez que vos salariés et ceux de vos homologues sont aussi vos clients, et que si, tous, vous les privez d’emploi et de ressources, vous tuez aussi vos clients. Ce ne sont ni les Chinois ni les Malaisiens qui vont venir écouler les stocks que vous aurez importés en France, et vous verrez vos bénéfices fondre puis vous entendrez vos actionnaires maugréer, protester, et ils finiront par se séparer de vous puisque vous ne pourrez plus répondre à leurs exigences.

Alors, peut-être, regretterez-vous de ne pas les avoir convaincus de garder leurs employés et de trouver d’autres moyens de développer leur entreprise.
Mais il sera trop tard pour ceux que vous aurez « remercié » (quel terme inapproprié ici), et il sera trop tard pour vous