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samedi 24 décembre 2016

Noël ?



C’est Noël, mais la fête est un peu gâchée par les fous qui sévissent à Alep, à Berlin, en RDC ou ailleurs. De multiples points du globe abritent de ces fauteurs de troubles.
De la même façon, il n’y a pas de trêve au niveau des accidents de la circulation, qui tuent chaque jour des parents, des enfants…et la maladie, notamment le cancer, lorsqu’elle emporte quelqu’un, ne se préoccupe pas de savoir si c’est Noël ou non…

En même temps, jamais nous n’avions une aussi bonne espérance de vie, de moins en moins d’enfants meurent à la naissance, de moins en moins d’enfants travaillent alors que de plus en plus d’entre eux ont accès à l’éducation et peuvent boire et manger à leur faim.

Profitons de cette période de Noël pour passer du temps avec nos parents, nos amis, pour nous reposer et profiter de la nature, d’un bon livre, de la vi etout simplement.

Joyeux Noël 

vendredi 23 décembre 2016

Anis AMRI serait passé par la France après son forfait, et alors ?



Anis AMRI, auteur de l’attentat du marché de Noël à Berlin a été tué par la police italienne près de Milan. Sa route, de Berlin à Milan, est très certainement passée par la France, Lyon, Chambéry, peut-être.


Des voix s’élèvent, offusquées qu’un terroriste en cavale puisse passer si facilement les frontières, il n’y a pourtant là a priori rien d’extraordinaire.
Nous sommes dans l’espace Schengen, et les frontières internes à cette zone sont très aléatoires. Par ailleurs, tous les points de passage entre un pays et l’autre ne peuvent être surveillés. Enfin Anis AMRI a pu bénéficier de complicités, de soutiens, et il était tout de même doté d’une certaine intelligence, de toupet, et il a pu gruger son monde.

Sauf à pucer tout un chacun, à mettre en place un gigantesque système d’espionnage et de surveillance, de tels individus pourront toujours se déplacer. Au moins pendant un certain temps. Il est quelque part rassurant que la fuite de ce terroriste ait pris fin, grâce aux mesures prises, peut-être, grâce à la chance peut-être aussi.

Il ne faut donc pas à mon sens être scandalisé, comme il ne faut pas non plus, à l’opposé, se dispenser d’une enquête pour s’assurer que tout n’aurait pas pu mieux fonctionner, qu’il aurait pu être arrêté plus tôt. Y compris avant son forfait.

Plutôt que de semer la discorde et la division, de tels agissements devraient au contraire nous conduire à rester unis, à chercher ensemble des solutions pour éviter, autant que faire se peut, que de tels massacres ne se reproduisent.

En même temps, il nous nous habituer à vivre « normalement » avec cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Sachons qu’un tel crime peut se produite à tout moment et en tout lieu. Qu’une connaissance, un ami, un parent peuvent en être victime. Que notre propre vie aussi peut s’arrêter sous les coups aveugles d’un fou criminel.

lundi 12 décembre 2016

Il faut savoir revenir en arrière (en partie).



Le Président de la République est élu pour un mandat de 5 ans, renouvelable.
Il y a quelques années, cette durée était de 7 ans.
Au vu de l’évolution et des modes de fonctionnement actuels, il faut revenir à un mandat de sept ans. Par contre, ce mandat ne doit pas être immédiatement renouvelable.
Il semblerait que le mode de désignation du futur candidat à l’élection présidentielle par le biais de primaires s’inscrive dans les us et coutumes des partis (les démocratiques, j’entends). Ce qui induit que les éventuels candidats se lancent dans la bataille électorale entre six et neuf mois avant l’élection proprement dite, ce qui est inconcevable pour un président en exercice qui ne peut mettre sa fonction et ses responsabilités entre parenthèse pendant une telle durée.
Les Républicains ont cru trouver la parade en précisant dans leurs statuts que si le président en exercice souhaitait se représenter, il était dispensé de primaires, mais c’est là également un mauvaise solution car être président en exercice n’accorde pas automatiquement la légitimité pour incarner, au nom du parti, la candidature au mandat suivant.
Les hommes politiques sont ce qu’ils sont, et une partie de leur essence est le goût, souvent immodéré, du pouvoir. Et quand ils l’ont, ils veulent le garder. De ce fait, et quels que soient les bons principes, dès qu’un homme politique est élu, il pense à sa réélection.
Sauf si celle-ci n’est pas possible.
Pour donc qu’un président de la République se consacre pleinement, entièrement, sans arrière-pensées, à sa fonction, qu’il engage les réformes qu’il a promises, qu’il se donne à l’Etat et à ses concitoyens, il faut qu’il ne soit pas immédiatement rééligible.
Pendant le mandat de son successeur il aura tout loisir, sans que cela ne nuise à personne, de tout faire pour, éventuellement s’il le souhaite, se représenter à l’élection suivante.