ANNONCE

samedi 29 août 2009

Vendanges en Beaujolais.


Cette journée de samedi a été passée dans une troupe de vendangeurs dans le Beaujolais.
Départ dans les vignes à 7 heures. Position accroupie, baissée ou plié en deux jusque midi. Repas de 12 à 14 heures. Puis retour dans les vignes de 14 à 17 heures. Très belle météo, raisin très sain et joli, parfois un peu sec. La récolte devrait être bonne, et le rendement un peu au-dessous de la norme, ce qui ne devrait nuire à personne, vue la mévente actuelle.

Il est vrai que le Beaujolais est un vignoble en crise, et cette mévente est liée d’une part à un passé où le beaujolais était un vin qui rapportait bien, quelle que soit sa mauvaise qualité. Maintenant, contre coup, il en est du très bon, mais il a une mauvaise réputation. Mévente liée aussi à la baisse de consommation globale, à la concurrence étrangère, et au comportement des acteurs locaux, bien que ce dernier problème ne soit pas spécifique au Beaujolais.

Il y a peu, à l’occasion d’un déplacement à Strasbourg, et pour éviter de déjeuner en centre-ville, j’ai jeté mon dévolu sur un petit restaurant, affilié aux « Logis de France », situé à Innenheim, « Au Cep de Vigne ».
Le maître des lieux et son épouse, forts âgés accueillent les clients dans une ambiance très « Winstub », l’établissement comportant une salle réservée aux clients habituels du menu du jour et une autre salle, toute boisée avec de larges baies vitrées, très claire et très agréable.
Un maître d’hôtel droit et poli et une serveuse, d’origine africaine, ne laissent pas une corbeille à pain vide et savent anticiper toutes les sollicitations des clients, tout en restant très discrets. En cuisine, deux jeunes officient et savent allier qualité de la cuisine et présentation des assiettes très agréable.
La qualité des mets est de bon niveau, le seul reproche tient peut-être à un excès de sel sur les frites et de meringue sur la tarte à la rhubarbe.
Le seul point réellement critiquable est relatif au vin. Souhaitant un vin en pichet, je me suis vu proposer un Côtes du Rhône. J’apprécie ce vin, mais je trouve tout à fait anormal de me voir proposer ce vin en Alsace, alors que je choisi un menu aux saveurs locales. J’ai donc demandé un vin d’Alsace en pichet, et ce fut du pinot noir. Il était très fruité et très agréable, mais m’a été facturé au prix d’une bouteille !

La situation est malheureusement trop souvent identique en Beaujolais, et, bien qu’il soit tout-à-fait normal que les établissements de la région puissent proposer du vin de plusieurs régions, il n’est pas normal qu’il ne proposent pas, en premier lieu, un produit régional, car il y en a d’excellents !!!

vendredi 28 août 2009

Trop chères vacances.

Régulièrement sont évoqués les coûts prohibitifs des vacances de personnalités, généralement du monde politique, qui ne semblent pas en adéquation avec leur train de vie ou leur fortune personnelle. Il en a été ainsi de Jacques CHIRAC et de Nicolas SARKOZY, très récemment de Barack OBAMA.
Ils ont pu justifier le financement de leurs séjours par l’emploi de deniers personnels ou par l’hospitalité d’amis fortunés.
Selon France Inter de ce matin, le Président camerounais Paul BIYA séjourne depuis le 15 août, et pour une semaine encore, à La Baule. Lui et sa suite auraient réservé 43 chambres dans 2 hôtels 4 et 5 étoiles, et le commerce de la cité balnéaire serait très heureux de cette manne, certainement supérieure au million d’€uros, qui se déverse dans ses caisses.
Le maire UMP de La Baule devrait même recevoir le Président dans sa mairie, aujourd’hui……
L’argent n’a pas d’odeur, dit-on.
Malheureusement, aucun ADN ou système de traçabilité ne permettent de savoir d’où il vient ni s’il est vraiment propre. C’est fort dommage.

mercredi 26 août 2009

Where is my tailor ?

Traditionnellement, une des phrases-clés que l’on apprenait dans les cours d’anglais du collège d’il y a 30 ans était : « My tailor is rich. »
On peut se demander si la quasi-disparition de ce métier est la cause du trop mauvais niveau des étudiants français en anglais.
En effet, tout étudiant étranger qui souhaite poursuivre des études dans un pays anglo-saxon doit passer un test dit « TOEFFL » ou « Test of English as a Foreign Language » et, selon les établissements souhaités, un résultat de 100 points est requis, certains établissements acceptant 90, voire 80.
Mais le score moyen des Français n’est que de 88 points (comme les Bulgares, Biélorusses et Lettons), meilleur que celui des Chypriotes (78) ou Albanais (77), mais bien inférieur à celui des Allemands ou Néerlandais (102 sur 120).
J’ai souvenir de cours de langues qui n’étaient pas bien intéressants, portant l’accent sur l’écrit plus que sur l’oral, sur la mythologie et la littérature, voire l’histoire du pays dont on était censé apprendre à parler la langue !
Au vu de ces résultats, il semble que le progrès n’ait pas été à la hauteur des attentes. Et que penser des cours de langue qui sont encore, en 2009, dispensés dans des classe qui comptent jusqu’à 42 élèves en lycée ?
La réception de chaînes de télévision étrangères via le câble, le satellite ou internet ne doit pas non plus contribuer, autant que dans d’autres pays, à l’amélioration de la situation.
Ce qui est vrai pour l’anglais l’est tout autant pour les autres langues étrangères où, de tout temps, les Français étaient moins débrouillards que les étrangers.

Il est urgent dans ce domaine de revoir la formation des enseignants, les méthodes d’enseignement et les moyens mis à disposition et que, à partir de la classe de Seconde, qu’une matière ou l’autre soit enseignée dans une autre langue, car seule une pratique réelle et sérieuse sera à même de permettre à ce que, dans quelques années, la France ne soit plus au 25ème rang des pays européens (sur 43) au TOEFFL, et que, dans toutes les institutions internationales, elle puisse occuper la place qu’elle mérite, ce qui n’est pas toujours possible actuellement, faute de combattants sachant se faire comprendre de leurs interlocuteurs.

mardi 25 août 2009

Le charmeur et l’avaleur de serpents.


Il est un pays dirigé par un Chef de l’Etat petit par la taille, mais doté d’une capacité de charmeur hors pair.
Cet homme sait faire des promesses à tour de bras, à qui sait manifester son mécontentement. La plupart de ces engagements étant compliqués à satisfaire, soit parce que les caisses de l’Etat sont vides, soit parce que des contingences diverses en entravent le chemin, soit encore parce que les services centraux en freinent l’application, il se fâche régulièrement et publiquement, montrant encore une fois des gages de sa bonne volonté à ceux qu’il avait déjà charmé par sa première promesse d’aide.
Tel un charmeur de serpents soufflant dans sa flûte, cet homme charme presque tous ceux qui savent attirer son attention sur leurs difficultés.

Ce Chef d’Etat est assisté d’un Premier Ministre qu’on appelait, précédemment, un chef du Gouvernement. Celui-ci doit souvent attendre que son dirigeant soit parti en tournée à l’étranger pour pouvoir faire entendre sa voix. Et encore ! Ce n’est pas toujours aisé et il s’attire parfois les foudres de son chef, même depuis l’étranger !

Il essaie, parfois, de rappeler la réalité des choses et les contraintes existantes, mais le charmeur est toujours à l’affût, contredisant son premier ministre régulièrement, lui faisant avaler des couleuvres, et des serpents bien plus gros encore……

Quel est donc le régime de ce pays ?
Est-ce une république ? Un royaume ? Un empire ?
Est-ce encore une vraie démocratie ?

lundi 24 août 2009

Cadres en détresse.

Il y a quelques années encore, le rêve de tout employé était de « passer cadre ».
Aujourd’hui, les cadres déchantent. Ils se désespèrent et broient du noir.
Les employeurs, arguant de la crise, leur imposent un productivité accrue, alors même que les effectifs des « encadrés » diminuent parfois de façon drastique. Ils accentuent le mal-être des cadres en augmentant sans cesse la pression et, alors qu’il se trouvait déjà entre le marteau et l’enclume, le cadre voit de plus en plus souvent l’épée de Damoclès de la précarité au-dessus de sa tête. Pour essayer de la préserver, il est condamné à devenir de plus en plus exigeant face à ses employés, à devenir de moins en moins humain, à l’instar des dirigeants suprêmes des entreprises.
Sur lui rejaillissent les critiques des personnes, internes ou externes à l’entreprise, scandalisées par les niveaux inouïs de certains salaires, stock options ou bonus que peuvent avoir touché les patrons des échelons supérieurs.
Ses variables à lui, sont menés à mal par des budgets et objectifs de plus en plus difficiles à atteindre.
De plus, il voit les milliards dépensés par l’Etat pour sauver tel ou tel secteur, et sait très bien qu’il faudra, un jour prochain, les rembourser et que, comme toujours, seuls l’impôt ou les cotisations sociales pourront commencer de combler les gouffres des déficits aggravés. Il sait déjà que, proportionnellement à sa situation, c’est lui qui sera le plus mis à contribution.
S’il a plus de 45 ou 50 ans, il entend, régulièrement, des allusions sur l’usure des cadres, sur les rémunérations élevées des « anciens », sur la plus grande réactivité des jeunes, sur leur plus grande combativité……
Alors, quand il rentre chez lui, le soir, il est fatigué et n’est pas toujours à l’écoute de son conjoint, de ses enfants, et le climat s’en ressent.
Quand il se couche, il a du mal à s’endormir, car il est conscient de cette situation, mais il n’en voit pas l’issue.
Alors il voudrait crier sa colère et son indignation, mais, ne voulant pas réveiller ceux qui déjà dorment, il se tait.
Un jour quand même, il faudra qu’il crie !

vendredi 21 août 2009

MEDIAS & POUVOIR


A propos de la presse et des médias en général, ces quelques phrases lues dans l' « Histoire secrète de la Vème République » publiée chez La Découverte, sous la direction de Roger Faligot & Jean Guisnel :

« Au fil des décennies, la main de fer de l'Etat a fait place au gant de velours des « actionnaires » . En 1997, le journaliste Serge Halimi publie un violent pamphlet dénonçant ce nouveau monde de l'information (Les nouveaux chiens de garde, éd. Du Seuil). A ses yeux, les grands groupes du bâtiment ou de l'armement – comme Bouygues, Matra-Hachette et Dassault -, mais aussi Vivendi, LVMH, Bolloré ou Pinault, propriétaires des médias d'aujourd'hui, sont les « héritiers du Comité des Forges », l'organisme de ces grands patrons jadis accusés de dominer la France de la IIIème République.

Dans la Vème République vieillissante, leur mainmise sur l'information est toutefois bien plus subtile que ne le fut naguère celle du « grand capital » et du pouvoir politique. C'est que le mécanisme de leurs pressions est souvent indéchiffrable, tant il s'enchevêtre dans de multiples réseaux d'influence….

…Depuis les années 1980, les médiacrates ne dérangent plus les hommes politiques et les grands patrons :ils les côtoient en permanence, partagent leurs confidences, échangent quotidiennement des services , des plus infimes aux plus considérables…..

…. « Au fil des ans, mille liens de complicité se sont tissés qui ont gommé la nécessaire séparation entre information et pouvoir. Si bien que le système se nourrit de lui-même et crée l'autocensure ». De quand datent ces écrits désabusés ? D'un article de Claude Sales dans Le Point, en octobre 1978. Autant dire une éternité. Depuis, rien n'a changé, bien au contraire, et les complicités entre puissants ont abouti à un système de contrôle bien plus redoutable que le couperet de l'antique censure d'Etat . »

Il n'y a rien à changer, rien à ajouter….

jeudi 20 août 2009

Mon vieux.

« Dire que j'ai passé des années a côté de lui sans le regarderOn a à peine ouvert les yeux, nous deuxJ'aurais pu, c'était pas malin faire avec lui un bout de cheminCa l'aurait peut être rendu heureux, mon vieux »

Ces paroles que chante Daniel GUICHARD, je les dédie à mon père, qui a 78 ans aujourd’hui.
Il m’a fait, et il a, toute sa vie, fait ce qu’il pouvait, avec ses moyens, pour que je puisse faire des études puis m’installer.
Mais il n’a jamais été un père pour moi.
Etait-ce dû à l’éducation rigoureuse qu’il avait reçue, et qu’il reproduisait ? Je me rappelle davantage des coups de ceinture que des baisers reçus.
Jamais nous n’avons eu de discussion d’homme à homme. De toutes façons, il y a cinquante ans, dans les campagnes, « on ne parlait pas de ces choses là », on n’avait pas d’états d’âme. On naissait, on grandissait tant bien que mal, on travaillait, on fondait une famille……

Maintenant qu’il est vieux et affaibli, que je le vois décliner de mois en mois, que s’approche le moment où il partira définitivement, je regrette que nous n’ayons su communiquer. Et je ne me sens pas encore en mesure d’instaurer de tels échanges .

Mon seul espoir aujourd’hui est que mes enfants auront un meilleur jugement vis-à-vis de leur père, mais je ne sais pas si je le mérite.
Car mon père, avec son éducation, son passé, ses moyens, ne m’a peut-être pas donné tout ce que j’aurais pu en attendre, mais il m’a donné tout ce qu’il pouvait, en fonction de ses moyens.
Est-ce que je transmets le maximum à mes enfants, au vu des moyens dont je dispose ?

Bon anniversaire, papa, et MERCI.

mercredi 19 août 2009

Le casting d’Intermarché.

Il y a quelques jours le ministre de l’Education, Luc CHATEL, désireux d’attirer l’attention des médias sur les accords de modération des prix des fournitures scolaires, s’est rendu au supermarché du groupement Intermarché à Villeneuve le Roi, où les journalistes qui couvraient la visite ont pu voir des mères de famille faisant leurs emplettes de rentrée.
Ils en ont vu tant que certains d’entre eux ont eu la puce à l’oreille et ont mené leur enquête.
La direction d’Intermarché vient d’avouer avoir demandé à certaines de ses salariées de jouer le rôle de mères de famille pour gonfler le nombre de ses clients, en précisant que « cette initiative est le seul fait d’Intermarché et en aucun cas ni le ministre, ni ses collaborateurs n’y ont été associés ni même informés »
L’UMP s’est sentie obligée de précisé qu’elle n’y était pour rien non plus….

Heureusement, car dans le cas contraire on se croirait dans certains pays qui ne sont pas franchement démocratiques, où la population est « invitée » à venir applaudir ses dirigeants lors de chaque déplacement.

Gouvernant et maladie.

Gouvernant et maladie.

De nombreux articles et ouvrages sont parus, traitant de ces « malades qui nous gouvernent ». On se rappelle également de ces brochettes de gérontocrates sur le balcon de la Place Rouge ou de la Place Tian An Men, Nous avons pu vivre aussi l’agonie du pape Jean Paul II. D’autres malades sont cachés ou niés, tel Yasser Arafat, Omar Bongo ou le dictateur coréen. A chaque fois, tous les médias y vont de leurs commentaires, disant qu’il n’est pas normal que des dirigeants malades nous gouvernent.

Il est vrai qu’il serait préférable de fixer un âge raisonnable au-delà duquel un dirigeant devrait laisser sa place, ceci afin d’éviter des problèmes causés par la sénilité ou par l’apparition de dirigeants de fait, conseillers très influents, qui dirigent à la place du responsable en titre et abusent de sa faiblesse.
Hormis ce cas, il n’y a rien d’aberrant à ce qu’un dirigeant soit malade, aussi longtemps que les inconvénients de sa pathologie ne nuisent pas à sa fonction ou qu’ils peuvent être compensés par une organisation aménagée. Cette situation est tout à fait admise dans le monde professionnel, et il est logique qu’elle le soit dans le monde politique.

Un non-événement récent incite à penser que les Français sont en phase avec cette conception des choses, voire même qu’une majorité d’entre eux souhaite être gouvernée par un malade !
Il a en effet suffi que le Président Sarkozy fasse un malaise pour que sa cote de popularité augmente. Est-ce dû à la compassion ? Ou alors certains parient-ils sur une maladie grave et accordent déjà au Président l’indulgence traditionnellement consentie aux défunts ?

Les Bayrou, Royal, Hollande et autres prétendants sont peut-être en train de potasser un dictionnaire médical pour y sélectionner une maladie dont ils pourraient, selon la rumeur, être atteints à la veille du prochain scrutin…..

mardi 18 août 2009

Suite française d’Irène NEMIROVSKY.


Emigrée en France en 1919, d’origine juive ukrainienne, Irène NEMIROVSKY a fait toute sa carrière en France, mais a été arrêtée par les gendarmes le 13 juillet 1942, transférée à Pithiviers puis à Dachau où elle est morte du typhus le 19 août 1942. Son mari, Michel EPSTEIN est lui-même arrêté, déporté et gazé.
Leurs deux filles Elisabeth et Denise trouveront et publieront après la guerre les deux premiers volets de cinq prévus d’un roman ayant pour cadre l’exode, l’occupation et…
La première partie « Tempête en Juin » décrit l’exode de juin 1940, la seconde, « Dolce », narre la vie dans une petite ville française sous l’occupation.
Très poignantes également les annexes, où on retrouve plusieurs correspondances qui ont fait suite à l’arrestation d’Irène NEMIROVSKY .

Bien que cette œuvre soit incomplète, les deux premiers volets publiés là sont tout à fait indépendants l’un de l’autre et d’une lecture fort instructive et agréable.

lundi 17 août 2009

Travailler au mois d’août

Au mois d’août, beaucoup de Français aiment être en vacances, car la météo est souvent favorable, mais surtout parce que c’est en quelque sorte un usage.
Il y a pourtant bien plus d’inconvénients.
Les prix tout d’abord, exagérément surfaits.
La circulation sur les axes préférés, pendant les week-ends de ce mois, très stressante.
Le monde sur les plages, à croire que les Franciliens, confrontés à la surpopulation tout le reste de l’année, aiment à se retrouver sur des plages à forte densité….

Essayez les mois de juin, de juillet ou de septembre, où les prix sont bien plus abordables, et les lieux « favoris » moins courus qu’en août.
C’est vrai, la météo est parfois plus capricieuse, et en septembre les journées raccourcissent, et la fraîcheur revient. Certes, mais les nuits sont plus reposantes.

En plus, vous aurez le privilège de travailler au mois d’août.
Car travailler en août, c’est très agréable :
Ø Les routes sont bien plus dégagées, et les transports en commun moins bondés.
Ø Si votre siège social est à Paris, vous serez bien moins soumis à sa pression, car tous les pontes sont en vacances.
Ø L’usager de vos services, ou votre client, est souvent, lui aussi, plus détendu en août que les autres mois, et cela se ressent sur son humeur.
Ø Votre productivité est augmentée, car la pollution du téléphone est bien plus faible.
Ø Le soir vous rentrez satisfait de votre journée, car vous avez pu avancer dans votre tâche, et vous pouvez, à ce moment, prendre un air de vacances chez vous, en sirotant un apéritif en attendant de souper, calme et détendu.

Par contre, ne vous mettez pas tous à travailler en août l’année prochaine, car cette petite chronique perdrait tout son sens.
Bonne journée.

Un peu d’humanité, Madame l’Ambassadrice !

Le 30 juin dernier, des passagers embarquaient en toute confiance dans un vol Air France à destination des Comores.
A l’occasion d’une escale au Yémen, l’Airbus d’Air France a été remplacé par un avion bien moins fiable de la compagnie Yemenia, qui s’est écrasé au large des Comores. 152 personnes sont disparues lors de cette tragédie.
Très peu de corps ont pu être repêchés, et le Tribunal de Grande Instance de Paris, comme c’est la règle dans les cas de ce genre, vient de prononcer un jugement déclaratif de décès pour la plupart des disparus de nationalité française, afin que la vie puisse continuer pour leurs familles.

Le site internet du Figaro écrit « Les familles de ces personnes en ont été informées par téléphone. Elles recevront les actes de décès de leur(s) proche(s) par la poste » selon les paroles de Madame Christine ROBICHON, l’ambassadrice française chargée des relations avec les familles des victimes.

N’aurait-il pas été possible que ces actes de décès soient remis en mains propres, si ce n’est par du personnel du Ministère de la Justice ou des Affaires Etrangères, au moins par des membres d’associations d’aide ou de soutien ?

Ces personne ont quitté leurs proches à leur domicile, sur le quai d’une gare ou dans le hall d’un aéroport. Puis elles ont appris que leur avion avait disparu, qu’elles ne reverraient certainement plus ces parents ou amis, et maintenant on leur envoie un papier froidement…..
Pensons à la maman qui ouvre l’enveloppe renfermant l’acte de décès de son enfant, aux enfants qui vont découvrir l’acte de décès de leurs parents…..

Trop souvent on fait appel à des « cellules de soutien psychologique » alors que parfois on se trouve dans des situations certes difficiles et a priori inhabituelles, mais que tout un chacun devrait pouvoir affronter seul ou avec l’aide de ses proches . Dans le cas présent, on réduit une vie, une mort brutale, à un acte de décès qui constate qu’une personne partie il y a un mois et demi ne reviendra plus jamais. Et dont on ne verra jamais la dépouille, ce qui ne facilitera pas le travail de deuil des proches.

Un peu d’humanité s’il vous plaît, Madame l’Ambassadrice.

La nuit d’Elie WIESEL.


La lecture de ce petit ouvrage, dans lequel Elie WIESEL raconte son expérience concentrationnaire devrait figurer au programme d’une ou l’autre classe du collège. La lecture en est aisée, et permet même à ceux que l’Histoire ou la lecture rebutent d’apprendre ce que furent l’horreur nazie et l’univers concentrationnaire.
Elie WIESEL nous montre aussi jusqu’où peut aller la violence d’hommes devenus des bêtes pour seulement repousser les limites de la vie. Vouloir à la fois que son père survive et souhaiter qu’il meure…. Instinct de survie, amour filial, foi en Dieu disparue, doutes. De nombreux sentiments affleurent au fil des pages.

Heureusement, c’est du passé, et de telles choses ne peuvent plus se reproduire dans notre monde civilisé.

Le Darfour, la Birmanie, la Tchétchénie et d’autres encore ne seraient donc pas de notre planète, ou d’une autre époque…
Non, malheureusement, et les horreurs nazies se reproduisent encore, sans l’adjectif nazi, et sans toucher autant de personnes en même temps et dans une même contrée, certes, mais elles existent encore.
Du point de vue de l’être humain, qui en est victime, qu’elle soit nazie, birmane, russe, asiatique , africaine ou autre, l’horreur est toujours horreur.

N’oublions pas les souffrances qui ont jalonné notre Histoire, mais ne fermons pas les yeux devant ce qui, de nos jours, se passe autour de nous.

Le nouveau virus PS1 UMP-1.

Le Parti Socialiste, tout le monde en convient, vit une période de convalescence douloureuse et très longue. Et qui n’est pas à la veille de s’achever, car prendre des remèdes contre une maladie sans éradiquer les causes de cette affection ne sert à rien.
Ainsi, renouveler l’état-major est inefficace lorsque les courants et leurs meneurs continuent de se tirer dans les pattes et ne voient que les élections futures et non le programme du parti.

Or, il semble que l’UMP se soit laissée contaminer. D’ailleurs, Jean Marie BOCKEL, qui connaît bien la maladie du PS s’inquiète…..
L’arrivée de Philippe de VILLIERS du MPF et de Frédéric NIHOUS, de CPNT, vont à ce point élargir le spectre de l’UMP que la ligne politique sera de plus en plus difficile à élaborer et à tenir, que des conflits internes vont se multiplier, que des « courants » vont se développer. Pendant un temps, c’est sûr, l’anesthésiste SARKOZY saura contenir les dissensions, et cacher la maladie et son évolution, mais çà ne durera pas !
De plus, les adeptes de Philippe de VILLIERS ne vont peut-être pas tous le suivre, et ceux de Frédéric NIHOUS certainement pas non plus. Les adhérents supplémentaires méritent-ils que soient découragés des adhérents actuels qui préféreront aller voir ailleurs ? Le MODEM pourrait dans ce cas avoir une carte à jouer.

Il est bon d’avoir des partis politiques puissants et forts. Il n’est pas bon du tout d’avoir un choix limité dans l’éventail politique.