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mardi 24 janvier 2012

Lamentable échouage en Normandie.

Il voulait débarquer à l’Elysée, il s’est lamentablement échoué sur les plages de Normandie et, plutôt que d’admettre son erreur, il a creusé, creusé, et s’est enfoncé encore bien davantage, vers des profondeurs insondables ….


Hervé MORIN a peut-être le don de vivre des événements qui se sont produits bien avant sa naissance, mais en tous cas il n’a pas la faculté de prédire l’avenir.

S’il continue sur sa voie, il va encore innover en devenant le premier candidat à avoir des intentions de vote négatives !

Quand on regarde un peu vers la passé, à l’époque où il a quitté son ami François BAYROU pour créer son courant, puis son parti, le Nouveau Centre, il avait des arguments qui n’étaient pas idiots.

Le problème, aujourd’hui, c’est que ce qu’il reprochait à la personnalité de François BAYROU, il devrait, en toute honnêteté, se le reprocher à lui-même !

Compagnon de route du Béarnais, il l’a quitté pour créer sa propre écurie. Arrivé à l’un des objectifs qu’il s’était fixé, à savoir ministre, il a, à peine quelques heures après avoir quitté le Gouvernement, émis à son encontre les pires critiques.

En despote invétéré, il a décidé, sans même en référer à ses adhérents du Nouveau Centre, de se lancer dans la campagne présidentielle en mettant en avant son appartenance à ce parti dont les cadres n’avaient pas même été prévenus….

Au risque de mener ce parti dans le mur, ce qui soit dit en passant, est en train de se produire, car si quelques adhérents suivent leur mentor, d’autres se tournent vers François BAYROU et certains se raccrochent à Nicolas SARKOZY ; le Nouveau centre ne sera plus, dans quelques mois, qu’une secte comptant des illuminés en train d’explorer le passé, de discuter avec Jeanne D’Arc, de boire la potion magique avec Astérix, etc…

Comme quoi, pour faire de la politique, il faut tout de même un soupçon d’intelligence et un brin de réalisme.



dimanche 22 janvier 2012

Le drame du « Concordia » et l’excès de confiance.

Sur terre, sur l’eau, dans les airs, dans l’espace, la technique actuelle ne nous interdit plus aucun voyage, grâce aux intuitions et au génie de « fous » qui ont osé braver les éléments et l’inconnu.


L’industrialisation, la standardisation ont permis une progressive démocratisation de ces techniques pour qu’un maximum de personnes puisse en profiter.

Mais les progrès de la technique, les systèmes de veille, de sécurité, les automatismes, qui facilitent le travail des pilotes de ces engins ont, paradoxalement, un effet pervers : ils se sentent trop à l’abri d’événements indésirables.

Les impératifs économiques, par ailleurs, pèsent également lourdement sur la sécurité :
• Formation du personnel trop rapide et manque d’expérience de ceux-ci,
• Course au gigantisme pour diminuer le coût par passager, mais en oubliant qu’on n’évacue pas 4 000 personnes d’un bateau comme on en évacuerait 300, et qu’un avion de 600 passagers qui s’écrase occasionne potentiellement plus de décès qu’un avion de 250 passagers,
• Economies sur les maintenances et l’entretien,
• Economies sur le personnel, soit en en diminuant le nombre, soit en embauchant nombre de ressortissants de multiples pays en voie de développement, sous-payés, sur-exploités…..

Les victimes du naufrage du Concordia ont perdu la vie en premier lieu par la faute du capitaine, qui n’a pas respecté les règles essentielles de sécurité en emmenant son paquebot où il n’aurait jamais dû aller, mais la compagnie COSTA CROISIERES ne saurait se dédouaner totalement, car toutes les causes ci-dessus énoncées ont certainement contribué à augmenter le nombre de victimes.

Il serait bon que toutes les compagnies aériennes, maritimes, ferroviaires, routières et autres prennent en compte tous ces éléments.

Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, il peut arriver des événements biens pires que ceux qui sont déjà arrivés.

Aucun tsunami n’avait jamais atteint l’ampleur de celui du 26 décembre 2004,
Aucune catastrophe nucléaire n’a été aussi dévastatrice que celle de Fukushima,
Le drame du Concordia aurait pu être pire que le naufrage du Titanic.

samedi 21 janvier 2012

Quatre morts de trop.

Quatre de nos fils ont été lâchement abattus en Afghanistan, et d’autres blessés.

Que font nos soldats dans ce pays ?

Peu de Français le savent encore, et on n’en parle guère, si ce n’est à l’occasion de la litanie des rapatriements de leurs dépouilles.

La raison d’être d’un militaire est de se battre, de se battre pour la liberté.

Là-bas, pour des raisons qu’ils n’ont pas à juger, nos militaires contribuent à former une armée locale, ce qui en soit est louable, mais n’est pas un objectif suffisant pour justifier qu’ils y perdent la vie. Qui plus est, sans combattre, lâchement abattus comme un bétail amené à l’abattoir et qui ne se méfie de rien ni de personne.

Notre pays a largement apporté sa contribution au rétablissement de l’ordre dans ce pays où la duplicité des autorités ne contribue pas à la création d’un climat de confiance.

Face à des actes aussi lâches, il n’est bien sûr pas question que nos hommes se sauvent, on leur tirerait encore dans le dos.

Il est par contre de la responsabilité de nos dirigeants, dès aujourd’hui, de décider de sortir nos soldats de ce piège, de mettre en place immédiatement leur rapatriement, sans attendre 2013 ou 2014.

Si d’autres militaires français devaient perdre leur vie dans de telles circonstances, en Afghanistan, les autorités tant afghanes que françaises devraient être considérées comme complices, les responsables locaux pour n’avoir pas assumé leur part minimale de sécurité, les autorités françaises pour avoir sciemment laissé nos fils dans ce piège.


Un principe de base en secourisme est de porter secours à une victime uniquement si cet acte ne met pas en danger la vie du secouriste.

Nos soldats ne doivent pas être envoyés dans des bourbiers où nous savons, désormais, qu’ils peuvent être abattus par pure traîtrise.





mercredi 11 janvier 2012

Non à la TVA anti-sociale.

Le projet de TVA dite « sociale » remis sur le devant de la scène en cette période de pré-campagne électorale devrait cristalliser sur lui toutes les oppositions.


Tout d’abord, son appellation est mensongère, car cette TVA est tout sauf sociale ! Les sommes qu’elle est censée rapporter n’ont aucun objectif social, mais en plus, elles seront la résultante d’une ponction de TOUS les Français, y compris les plus nécessiteux.

Elle est donc antisociale.


L’un des buts qui lui sont assignés est une baisse des cotisations sociales. C’est certes une bonne chose de les baisser, mais cette méthode n’est pas la bonne car :
• La baisse ne sera pas compensée en totalité par une hausse des salaires, car les entreprises vont s’en garder une part,
• Une hausse des salaires sera en partie absorbée par un supplément d’impôt sur le revenu,
• Les indépendants, les retraités, les jeunes sans travail ne bénéficieront d’aucun avantage, mais paieront, comme tout le monde, le surcroît de TVA.


Cette TVA sociale, en fait anti-sociale, n’est donc pas, de toute évidence, une bonne idée.



Par ailleurs, de la part du Gouvernement et du Président de la République, ressortir cette idée maintenant est malhonnête.

En effet, Nicolas SARKOZY a beau vouloir rester Président de la République jusqu’à la fin ultime de son mandat, il devrait avoir l’honnêteté et la décence de ne pas sortir de son chapeau des réformes de cette importance à quelques semaines de l’élection.

Soit l’idée n’a pas le temps d’aboutir, et on aura perdu du temps et de l’énergie pour rien, soit les réflexions seront écourtées, les discussions tronquées, et on se retrouvera une fois de plus avec une réforme injuste, inique ou inapplicable ! Il y en a eu bien assez déjà, et ce n’est vraiment pas la peine d’en rajouter.

lundi 2 janvier 2012

Bonne nouvelle : il reste des Hommes en France.

Henri TORRE, ancien sénateur UMP de l’Ardèche, ancien Président du Conseil Général de ce département, ministre sous Pierre MESSMER a découvert qu’il faisait partie de la promotion du Nouvel An de l’ordre de la Légion d’Honneur.


Il a déclaré refuser cette distinction en déclarant : « On a nommé trop de gens qui ne méritaient pas d’être nommés… On a bafoué cette haute distinction en nommant n’importe qui…Je la rejette car je n’ai plus confiance dans ceux qui nous dirigent actuellement », estimant, comme nombre de Français, que cette promotion est pour beaucoup de ses récipiendaires un appel du pied du candidat non déclaré à la présidentielle de 2012.


Thierry SOLERE, vice-président UMP du Conseil Général des Hauts de Seine, et conseiller municipal de Boulogne Billancourt a décidé de solliciter l’investiture de l’UMP pour se présenter aux prochaines élections législatives et briguer la succession de Pierre Christophe BAGUET, qui a décidé de ne plus se représenter et qui a « appelé » le ministre de l’Intérieur Claude GUEANT à prendre sa suite. Il estime que les parachutages ne sont plus dans l’air du temps, et que des femmes et des hommes qui sont implantés depuis des années et ont consacrés de leur temps, de leur action aux citoyens d’une circonscription sont des candidats plus légitimes que des « parachutés ».

J’appelle tous les électeurs UMP à le soutenir et à manifester leur opposition à la venue dans cette circonscription de Claude GUEANT qui se ferait élire sans gloire.

De la même façon, il serait souhaitable que tous les électeurs de gauche de la future circonscription de Jack LANG lui refusent leur suffrage au profit du candidat dissident qui osera se présenter contre lui.

Des femmes et des hommes osent se révolter contre les pratiques archaïques de certains états-majors politiques, et c’est, en ce début d’année 2012, un signe de fraîcheur, de vitalité et d’espoir.