ANNONCE

mercredi 22 avril 2020

Jour 37 d’une autre vie. Prise de conscience d’une réalité négligée.





Depuis le début du confinement, des professions sont mises en avant, et saluées tant par les politiques que par la population en général : infirmières et soignants, caissières, éboueurs, essentiellement, mais il ne faut pas oublier nombre d’autres personnes qui créent ou maintiennent du lien : personnels de secours et de police, fonctionnaires territoriaux, agriculteurs, etc.…
On parle d’une prime pour les soignants, pour d’autres personnes aussi, qui ont continué à travailler malgré la pandémie et les risques courus.
Soit.
Mais surtout, tout un chacun reconnaît que tous ces personnels ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur contribution au bien-être de chacun.
Le challenge, pour tous nos décideurs, c’est, dès le retour d’un certain calme, d’une normalité tangible, de se pencher sur ces métiers et ceux qui les exercent, de revaloriser leur travail et évidemment leur salaire.
Bien sûr, chaque personne, de par sa place dans la chaîne, est en quelque sorte indispensable, que ce soit l’ouvrier qui fabrique des cartons d’emballage, celui qui fabrique du matériel médical, le jardinier qui s’occupe des espaces verts, l’enseignant qui s’occupe de nos enfants, le médecin qui soigne nos aînés, le coach sportif qui essaie de nous maintenir en forme, le footballeur qui par sa qualité de jeu réjouit ses supporters, etc.…
Mais les différences de reconnaissance par le salaire sont trop importantes et s’il est difficile de baisser le salaire de certains, il est indispensable d’augmenter celui d’autres catégories.
Cette pandémie est en train de mettre à mal notre économie, nos finances. Mais que ces difficultés ne soient surtout pas mises en avant pour pinailler. Certains salaires doivent être revus à la hausse de façon significative.
Tout de suite.
Avant une éventuelle seconde vague.

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