Depuis
le début du confinement, des professions sont mises en avant, et
saluées tant par les politiques que par la population en général :
infirmières et soignants, caissières, éboueurs, essentiellement,
mais il ne faut pas oublier nombre d’autres personnes qui créent
ou maintiennent du lien : personnels de secours et de police,
fonctionnaires territoriaux, agriculteurs, etc.…
On
parle d’une prime pour les soignants, pour d’autres personnes
aussi, qui ont continué à travailler malgré la pandémie et les
risques courus.
Soit.
Mais
surtout, tout un chacun reconnaît que tous ces personnels ne sont
pas rémunérés à la hauteur de leur contribution au bien-être de
chacun.
Le
challenge, pour tous nos décideurs, c’est, dès le retour d’un
certain calme, d’une normalité tangible, de se pencher sur ces
métiers et ceux qui les exercent, de revaloriser leur travail et
évidemment
leur salaire.
Bien
sûr, chaque personne, de par sa place dans la chaîne, est en
quelque sorte indispensable, que ce soit l’ouvrier qui fabrique des
cartons d’emballage, celui qui fabrique du matériel médical, le
jardinier qui s’occupe des espaces verts, l’enseignant qui
s’occupe de nos enfants, le médecin qui soigne nos aînés, le
coach sportif qui essaie de nous maintenir en forme, le footballeur
qui par sa qualité de jeu réjouit ses supporters, etc.…
Mais
les différences de reconnaissance par le salaire sont trop
importantes et s’il est difficile de baisser le salaire de
certains, il est indispensable d’augmenter celui d’autres
catégories.
Cette
pandémie est en train de mettre à mal notre économie, nos
finances. Mais que ces difficultés ne soient surtout pas mises en
avant pour pinailler. Certains salaires doivent être revus à la
hausse de façon significative.
Tout de suite.
Tout de suite.
Avant
une éventuelle seconde vague.
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