Après
l’intervention télévisée hier soir du président Emmanuel
MACRON, voici ce que je réclame instamment aux journalistes et
personnels politiques : du
temps, de la bienveillance et de la confiance.
Emmanuel
MACRON a-t-il à peine dit qu’il prévoyait la fin du confinement
le 11 mai prochain que les questions précises ont été posées :
qui, comment, quoi….
Toute
la journée d’aujourd’hui, le ministre de l’Education, Jean
Michel BLANQUER, entre
autres, a
été harcelé par le même style de questions.
Il
avait beau répéter que la date du 11 mai était un objectif, qui
pouvait donc être repoussé si les conditions sanitaires n’étaient
pas celles attendues aujourd’hui, que la reprise des cours se
ferait progressivement, que ce ne serait pas comme avant, mais on ne
lui laissait même pas le temps de donner sa réponse qu’on lui
posait déjà une autre question. A croire que les journalistes
veulent à tout prix poser des questions, ne s’intéressent que
vaguement à la réponse, et cherchent immédiatement à reposer une
nouvelle question, voir à mettre en difficulté la personne
interviewée.
Il
est prévu que le confinement se termine, graduellement,
progressivement, de façon éventuellement différenciée en fonction
des régions à partir du 11 mai, soit dans environ un mois.
Il
reste donc un mois pour le préparer. Il est évident, eu égard au
caractère inédit de la situation, compte tenu également de son
évolutivité, que tous les détails ne sont pas encore fixés, et
c’est heureux ainsi. Les pays voisins, qui sont tous dans un
processus de fin de confinement, mais pas dans la même temporalité,
nous seront également d’un grand secours, leur façon de faire et
l’évolution de la situation chez eux devant être observés et
analysés par nous.
Alors,
chers journalistes, laissez nos responsables travailler sans les
harceler toujours des mêmes questions.
Alors,
chers décideurs, prenez votre part dans ce processus, apportez y
votre contribution, vos commentaires, mais cessez de réclamer
l’impossible et laissez un peu de côté votre dogmatisme.
Posez-vous parfois la question, et surtout répondez-y honnêtement :
« que ferais-je si c’était à moi de décider ? »
Nous
avons tous hâte de retrouver rapidement une vie plus proche de la
normale, nous voulons recouvrer notre liberté et notre joie de
vivre.
Pas
vous ?
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