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mardi 14 avril 2020

Jour 29 d’une autre vie. Du temps, de la bienveillance et de la confiance.


Après l’intervention télévisée hier soir du président Emmanuel MACRON, voici ce que je réclame instamment aux journalistes et personnels politiques : du temps, de la bienveillance et de la confiance.

Emmanuel MACRON a-t-il à peine dit qu’il prévoyait la fin du confinement le 11 mai prochain que les questions précises ont été posées : qui, comment, quoi….
Toute la journée d’aujourd’hui, le ministre de l’Education, Jean Michel BLANQUER, entre autres, a été harcelé par le même style de questions.
Il avait beau répéter que la date du 11 mai était un objectif, qui pouvait donc être repoussé si les conditions sanitaires n’étaient pas celles attendues aujourd’hui, que la reprise des cours se ferait progressivement, que ce ne serait pas comme avant, mais on ne lui laissait même pas le temps de donner sa réponse qu’on lui posait déjà une autre question. A croire que les journalistes veulent à tout prix poser des questions, ne s’intéressent que vaguement à la réponse, et cherchent immédiatement à reposer une nouvelle question, voir à mettre en difficulté la personne interviewée.

Il est prévu que le confinement se termine, graduellement, progressivement, de façon éventuellement différenciée en fonction des régions à partir du 11 mai, soit dans environ un mois.

Il reste donc un mois pour le préparer. Il est évident, eu égard au caractère inédit de la situation, compte tenu également de son évolutivité, que tous les détails ne sont pas encore fixés, et c’est heureux ainsi. Les pays voisins, qui sont tous dans un processus de fin de confinement, mais pas dans la même temporalité, nous seront également d’un grand secours, leur façon de faire et l’évolution de la situation chez eux devant être observés et analysés par nous.


Alors, chers journalistes, laissez nos responsables travailler sans les harceler toujours des mêmes questions.

Alors, chers décideurs, prenez votre part dans ce processus, apportez y votre contribution, vos commentaires, mais cessez de réclamer l’impossible et laissez un peu de côté votre dogmatisme. Posez-vous parfois la question, et surtout répondez-y honnêtement : « que ferais-je si c’était à moi de décider ? »

Nous avons tous hâte de retrouver rapidement une vie plus proche de la normale, nous voulons recouvrer notre liberté et notre joie de vivre.
Pas vous ?



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