De
la même façon, il faut penser aussi aux personnes qui décèdent
d’autres affections, et qui n’ont pas droit à des funérailles
différentes de celles accordées aux victimes du covid-19.
Pensons
qu’il y a, en France, en temps normal, environ 600 000 décès,
soit à peu près 1 750 personnes qui nous quittent quotidiennement ;
il y a certes près de 5
000 personnes qui meurent suite à un accident de la route, chiffre
qui peut baisser du fait du confinement, mais 16 500 personnes
succombent à des accidents domestiques, 94 000 du fait d’addictions
(tabac, alcool, drogues) et 13 000 de nos compatriotes se suicident
tous les ans, et ce chiffre dramatique ne risque pas de baisser du
fait de la pandémie actuelle.
Pensons
aussi, et la secrétaire d’État Marlène SCHIAPPA avait attiré
l’attention sur ce point dès le début du confinement, aux
personnes, surtout femmes et enfants, victimes de violences
conjugales. Car, fatalement, le confinement, pouvant causer
désœuvrement, promiscuité, abus d’alcool ou de drogues, verra
une augmentation de ces violences.
Dans
les familles où un problème est latent, il fort improbable que le
confinement le règle ; il ira plutôt l’exacerber,
spécialement lorsqu’il s’agit de problèmes relationnels entre
parents et enfants, adolescents ou adultes.
Dans
quelques jours, lundi de Pâques, le Président MACRON fera un point,
et annoncera une prolongation du confinement ; espérons que ce
soit la dernière et qu’elle ne soit pas trop longue mais laisse
entrevoir le bout du tunnel.
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