En
cette période de confinement, en contrepoids des nombreux
inconvénients se font jours des côtés positifs. La solidarité,
les contacts plus fréquents avec les proches voisins, la moindre
pollution et, pour certains, la découverte que, à deux pas de chez
eux, des gens produisent d’excellentes choses.
Les
circuits courts, ventes à la ferme ou autres paniers de fruits et
légumes ont conquis de nouveaux adeptes, et c’est très bien.
Consommation locale veut dire moindre pollution due au transport,
meilleur impact sur l’économie locale, lien social renforcé.
Ainsi, sont consommés des produits locaux, qui plus est, de saison,
donc plus riches en goût et vitamines que les produits issus d’une
agriculture industrielle et forcée.
Espérons
que cette nouvelle mode ne soit pas éphémère et qu’elle devienne
un nouveau mode de consommation pour ceux de nos compatriotes qui
viennent de découvrir ces
richesses.
Il
est souhaitable aussi, naturellement, que ces solidarités
naissantes, notamment intergénérationnelles, subsistent elles
aussi, au-delà de cette pandémie.
Sur
un plan plus macro-économique et politique, que nos industriels et
politiques ne fassent plus des choix basés sur la seule rentabilité.
Une production non rentable financièrement peut l’être
politiquement, garantir notre indépendance et notre sécurité.
Face
à une Chine qui ne dit pas toute la vérité (au fait, on n’entend
plus ceux qui, lorsque le coronavirus a commencé d’envahir notre
pays, intimaient le gouvernement de prendre exemple sur la Chine qui
avait mis en place les mesures lui permettant d’échapper à de
nombreux décès…), face à des Etats-Unis mal dirigés qui ne
pensent qu’à eux-mêmes au détriment de tous les autres, les
dirigeants européens doivent promouvoir une vraie Europe, digne de
ce nom, qui ait une réelle existence, de réels pouvoirs, une vraie
puissance.
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