Deux
semaines que nous sommes confinés. Il règne comme un air de fin de
vacances. Au début, dispense de travail, toute la famille réunie,
on se serait cru, d’une certaine façon, en congés, d’autant
plus qu’on avait du mal à réaliser ce qui se passait vraiment.
Au
bout de quinze jours, le confinement devient pesant.
C’est
la fin de mois, des chutes de revenus se matérialisent avec une paie
tronquée.
Et
ce n’est pas si facile, le télétravail, quand en plus les enfants
sont à la maison…
Et
les enfants, justement, ils réclament l’école, car c’est
souvent mieux qu’avec les parents, et les copains manquent…
Que
dire des ados, confinés avec leurs parents, loin des potes, du
copain, de la copine...Et ces cours par internet, c’est vraiment
pas le top !
Et
cette incertitude qui dure.
Et
ces infos, tous les jours, qui nous montrent ces couloirs d’hôpitaux,
ces personnels soignants fatigués, ces listes de malades et de morts
qui s’allongent, cachant celle des guéris qui rentrent chez eux.
Et
ces politiques qui continuent à se disputer,
Ces
files d’attente devant les magasins autorisés, où l’on ne
trouve pas forcément tout ce qu’on cherche,
Et
tous les jours, faire à manger pour toute la famille, on ne sait
plus quoi faire,
Et
pourtant il faut garder courage, car unis et solidaires, on
traversera cette épreuve.
Soyons
vigilants à la sortie de ce cauchemar, ne laissons pas nos
dirigeants reprendre la vie d’avant, cette période ne doit pas
être réduite à un interlude dans notre monde d’hier. Elle doit
être la fin de notre façon de vivre d’avant 2020, et le départ
d’une autre façon de vivre. A nous de la définir, de la défendre,
en pensant plus à l’humain qu’à l’économie, en pensant à
nous, à nos enfants, à aux générations à venir.
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