Les élections approchent, et des propositions diverses et variées voient le jour.
Ou réapparaissent, comme la gratuité des transports en commun réclamée notamment par Audrey PULVAR en Ile de France.
L’idée est séduisante au demeurant ; qui ne voudrait profiter d’une gratuité ?
Le hic, c’est que rien n’est gratuit.
En matière de transports, particulièrement, comme en matière de santé d’ailleurs, ce que ne paie pas l’usager, c’est le contribuable qui le paie.
Lorsque le contribuable finance un service dont il est usager, il n’y a pas de souci, sauf que la gratuité ne sert et ne rime à rien en l’occurrence.
Dans les autres cas, ce n’est pas une bonne solution, sauf s’il y a une volonté sélective : offrir (c’est le terme adéquat) la gratuité aux jeunes, car ils ont peu de moyens, ou aux sans-emploi, aux seniors qui ont parfois des ressources moindres, et pour les inciter à sortir de chez eux et voir du monde.
Si
la gratuité est circonscrite à une agglomération par exemple, et
que son coût est supporté par ses habitants, passe encore. Mais si
cette idée devait être mise en place sur un plan plus large :
département, région, et que le coût en serait financé par
l’impôt, alors ce serait une vraie mauvaise idée, une double
peine pour le rural qui financerait les déplacements des citadins et
devrait en outre se débrouiller par ses propres moyens et avec ses
propres deniers pour ses déplacements personnels.
Dans ce cas, cette idée de gratuité des transports est une vraie bonne idée de bobo !!
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