Ce personnage n’existe pas vraiment. Mais Xavier BERTRAND ne souhaite-t-il pas être l’Emmanuel MACRON de 2022 ?
Candidat déclaré, il rêve d’être élu à la barbe des candidats soutenus par des partis politiques en perte d’influence.
Par ailleurs il fait, comme le fit Emmanuel MACRON en 2017, une analyse assez juste de la société et des problèmes. Malheureusement, à l’instar du président actuel, il n’apporte pas toujours les bons remèdes aux réelles questions qui se posent.
Ses idées sur le redressement national, entre autres, sont séduisantes, mais pas forcément applicables en l’état et rapidement.
Il envisage d’utiliser largement l’arme du référendum, ce qui est une très mauvaise idée.
En Suisse, la votation est une voie de réforme utilisée fréquemment. Mais le référendum tel qu’il se pratique en France n’est pas comparable à la votation suisse.
Les électeurs helvétiques répondent par leur vote à la question qui leur est posée. Les Français non. On l’a vu lors des référendums précédents. On ne peut tout à fait leur donner tort, puisque leur rejet du traité établissant une constitution pour l’Europe de 2005 a été contourné par le traité de Lisbonne de 2007.
Pour qu’un référendum soit sincère et efficace, il doit demander une réponse simple à une question simple, du style « Etes vous favorable à la suppression de la peine de mort ? ». La question est précise, claire et nette.
Lorsque la question a trait à des réformes d’ampleur, à des lois complexes, à des problèmes à interactions multiples, les électeurs s’en désintéressent ou se laissent guider par des discours de personnels politiques orientés.
Par ailleurs, en France l’habitude a été prise, non de répondre à la question posée, mais de voter pour ou contre le chef de l’État ou le Gouvernement. Le referendum se transforme alors en plébiscite et la question n’est pas résolue.
Alors, Monsieur Xavier BERTRAND, faites attention…
Et que penser des dernières déclarations du candidat ?
Xavier BERTRAND a déclaré ne pas être légitime à se présenter à l’élection présidentielle s’il n’est pas réélu à la tête de la région des Hauts de France.
C’est concevable.
Mais cela revient aussi à dire aux habitants de sa région : « Votez pour moi, et je quitterai certainement mon fauteuil, où vous m’aurez réélu, dans quelques semaines... »,
Est-ce honnête ?
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