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dimanche 17 mai 2020

Jour 63 d’une autre vie. Il faut dès maintenant réformer à tout prix !


 Cette pandémie aura au moins le mérite de mettre le doigt où ça fait mal : les travailleurs de l’ombre, oubliés, presque parias parfois, ont enfin été mis en avant. Les nantis ont remarqué que les éboueurs avaient une utilité, que les soignants étaient plus indispensables que certains conseillers ou gourous qu’ils employaient à prix d’or, que les aides à domicile n’étaient pas, quant à eux, aidés, etc.
Et que ces personnes touchaient un salaire indigne de leur fonction.
Il faut rémunérer la contribution sociale de ces personnels, à défaut de leur contribution économique.
Première réforme urgente : revoir les salaires de certaines professions.

Cette pandémie a conduit à ouvrir les vannes de divers financements qu’il va falloir assumer dans les années à venir.
Cet argent dépensé étant le nôtre (et aussi de nos enfants nés ou à naître selon la formule consacrée), il va falloir rapidement boucher d’autres trous d’où s’échappent nos richesses.
Deuxième action urgente : faire des économies.
Dans un premier temps, il n’est pas nécessaire de rogner sur des dépenses utiles si déjà on se concentre à fond sur la lutte contre les nombreux gaspillages qui gangrènent notre société. Certaines réglementations obsolètes, notre bureaucratie étouffante, la multitude de comités Théodule qui pondent des normes à longueur d’année sont trop souvent sources de gaspillages, pour un intérêt proche de zéro. Il faut se donner le courage de faire une purge à ce niveau.

Cette pandémie a montré que des solidarités pouvaient se faire jour. La solidarité implique aussi une certaine égalité, une égalité de traitement entre autres.
Troisième action à mettre en œuvre sans attendre : rétablir une égalité entre le public et le privé notamment ; que ce soit au niveau des rémunérations, de la retraite, de la santé (jours de carence, maintien de salaire), des droits à congés, etc.… Des différences peuvent exister entre professions, dues aux conditions particulières d’exercice, mais non du fait de l’appartenance au public ou au privé.

Et tant d’autres pistes existent encore,,,,,

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