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samedi 2 mai 2020

Jour 47 d’une autre vie. Libres, jusqu’à quel point ?





S’il est une institution qui souffle un peu, oubliée qu’elle est par ses détracteurs, c’est bien Enédis car son compteur Linky, habituellement traité de liberticide, n’occupe plus le devant de la scène.

En effet, après des tergiversations sur une application pour smartphone « Stop-Covid », outil de traçage numérique des malades du Covid-19, qui ne verra certainement pas le jour, il est question maintenant de mettre en place deux fichiers ; le premier nommé « Sidep » recenserait les personnes testées positives au Covid-19, le second, « Contact-covid » contiendrait les coordonnées des personnes ayant été en contact avec un malade, et serait mis à disposition des brigades chargées de contacter ces personnes afin de les dépister.


De ce fait, nombre de personnes, déjà s’inquiètent de l’atteinte aux libertés publiques, du non-respect du secret médical, du fichage et autres gros mots.
Et ces bataillons de défenseurs des libertés ne vont cesser de se renforcer.
Le Français, moi y compris, chérit la liberté.


Mais jusqu’à quel point doit-on sacrifier à la liberté ?



Une chose est de proclamer : « mieux vaut être libre et mort que vivant et opprimé », une autre de rejeter une mesure qui peut être de santé publique au motif qu’elle risque, éventuellement, avec beaucoup de malchance, de nous priver d’une miette de liberté.
Et ceux qui crient au liberticide sont-ils conscients que dès qu’ils touchent un smartphone ou un ordinateur ils sont pistés ? Que l’utilisation de leur carte bancaire, de leur voiture...laisse des traces ? Que les réseaux sociaux, et pour des motifs bien moins avouables, restreignent davantage leurs libertés que ces fichiers ?
Qu’ils y réfléchissent un peu !



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