On
y est presque ; une journée, une nuit, et nous serons
déconfinés.
La
folle allégresse, la liesse envisagées au départ laisseront place
à un certain contentement mâtiné de doute et de questionnements.
Quand
j’entends tous ces rabat-joie qui crient au loup sur toutes les
ondes, je conçois que la sérénité ne soit pas au rendez-vous. La
vie serait certainement plus facile avec de la confiance, de
l’optimisme, du civisme et du respect.
Quand
on se promène maintenant, il n’est pas rare de tomber sur des
gants ou des masques usagés
abandonnés
au bord des routes et chemins. C’est d’un incivisme total et
coupable.
Quand
on apprend que plusieurs enseignants viennent d’être contaminés
dans un collège à l’occasion de la préparation de la rentrée,
on se demande s’ils ont vraiment respecté les gestes barrière, ou
s’ils veulent encore plus semer le doute.
Question
aux parents qui hésitent à renvoyer leurs enfants à l’école :
les laisserez-vous sortir, revoir leurs copains, jouer dans les parcs
et jardins ? Si oui, croyez-vous vraiment qu’ils y courent
moins de risques qu’à l’école ? Ou alors préférez-vous
les isoler encore quelques semaines ou mois ?
Il
faut que les enfants retrouvent au plus vite une vie plus normale,
comme les adultes d’ailleurs. Habituons-nous simplement à prendre
nos précautions en matière de distanciation et d’hygiène et tout
ira le mieux possible. Comme pour toutes les maladies, il y aura
toujours des personnes atteintes, d’autres non. Faisons en sorte
qu’il y ait le moins possible de malades, qu’ils ne soient pas
trop gravement atteints et qu’ils ne disséminent pas le virus.
N’ajoutons
pas des pathologies psychologiques aux pathologies virales.
Bon
déconfinement à tous, bon retour dans une vie plus normale.
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