Drôle
de fête du travail, tant de gens ne travaillent plus…
Et
les manifestations sont interdites ; personne d’ailleurs
n’aurait songé à en organiser une. Nombre de voix pourtant, sur
un ton parfois menaçant, préviennent le gouvernement que la France
déconfinée devra compter à nouveau avec les pétitions,
protestations, manifestations et autres mouvements divers, d’autant
plus que la précarité aura gagné du terrain et que les changements
à venir seront déstabilisants et qu’il faudra abandonner les
réformes (retraite, indemnisation du chômage) qui étaient
en cours.
Nombre
de symboles ont ainsi été balayés par le coronavirus :
Pâques, le 1er
mai, les cérémonies du 8 mai, dans quelques jours...Pourvu que la
sortie de ce confinement puisse se faire, comme prévu, à partir du
11 mai prochain, et sans trop de dommage…
Le
temps commence à paraître long, d’autant plus que la météo est
devenue très pluvieuse ces derniers jours, ce qui pèse sur le moral
et rend bien plus pénibles les files d’attente aux portes des
magasins.
Même
les journaux télévisés n’ont plus aucun intérêt. Quelle que
soit la chaîne, on a droit à un sujet sur la pénurie de masques ou
de tests, et un sujet sur une profession sinistrée ; tous les
métiers du tourisme y sont passés,,,
Sans
parler des éternelles discussions au sujet de la réouverture des
écoles, où tant de personnes non correctement informées donnent un
avis tranché mais infondé, où l’on entend tout et son
contraire..
Sur
un autre plan la planète foot est en ébullition. Suite aux
déclarations du Premier Ministre Edouard PHILIPPE il a été décidé
par les instances compétentes que les championnats étaient
arrêtés ; un classement final a donc été établi, tenant
compte notamment du fait que toutes les équipes n’avaient pas joué
le même nombre de matchs.
De
ce fait le club lyonnais se trouve en 5ème position, et donc non
éligible aux compétitions européennes, sources de rentrées
financières importantes. Le président de l’OL, Jean Michel AULAS
menace d’engager de multiples procédures pour obtenir, sinon des
dommages et intérêts, du moins des dédommagements substantiels. Il
est vrai en même temps que son stade des Lumières ne peut par
ailleurs pas être loué pour des concerts ou autres manifestations,
et qu’il n’est toujours pas parvenu à un accord avec ses joueurs
pour une réduction de leur salaire durant le confinement. Il ne
serait pas illogique que les joueurs gagnant entre 50 000 et 100 000
€uros par mois s’assoient sur un quart de leur rémunération, et
ceux gagnant plus de 100 000 €uros mensuels sur la moitié, pour
les mois de mars à août. Ce ne serait pas un effort surhumain de
leur part, et ce pourrait même être préconisé par les
fédérations. De toutes façons, il est patent que les clubs de
football, et pas seulement en France, devraient se mettre à dépenser
moins et à mieux gérer tout l’argent qu’ils brassent.
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