On
entame le troisième jour de déconfinement, et les oiseaux de
mauvais augure ont été détrompés, car aucune des catastrophes
qu’ils annonçaient ne s’est produite.
Il
est vrai que, le premier jour, seul un nombre assez restreint de
personnes a repris le chemin du travail, et que les écoles n’étaient
pas rouvertes.Hier, très peu d’écoliers ont repris leur cartables, car peu de classes les accueillaient, et beaucoup de parents ont préféré garder leurs enfants à la maison. Cette situation va évoluer, car s’il n’y a pas de problème majeur, des parents vont consentir à renvoyer leurs rejetons en cours, d’autant plus qu’à partir du 1er juin les indemnisations des parents restant à la maison uniquement pour garder leurs enfants vont fortement diminuer.
Ceci
dit, ces relativement bonnes conditions de reprise ne doivent pas
faire illusion ; le virus, s’il est au moins momentanément
circonscrit n’en a pas pour autant disparu. Et il est navrant de
voir comment certains, par leur comportement totalement inadapté,
voire irresponsable, risquent de réduire à néant les efforts de
tous les autres en réactivant la circulation du virus.
Par
endroits, les hospitalisations en réanimation ont à nouveau
augmenté ; c’était prévisible et prévu ; il faut
surtout que cette augmentation soit contenue et temporaire.
L’Académie
française vient de conseiller d’utiliser le féminin pour désigner
non plus « le » mais « la Covid-19 »,
va-t-elle avaliser aussi le terme de « déconfinement »
qui n’existe que par l’usage ?
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