Le
second tour des élections municipales, prévu le 22 mars, se tiendra
finalement le 28 juin, si l’épidémie de coronavirus ne se
réveille pas au point de provoquer un nouveau report.
Des
personnalités de tous bords étaient favorables à la tenue de ces
élections en juin, d’autres souhaitaient un report jusqu’en
septembre, d’autres au-delà encore.
Le
choix fait par le Gouvernement est clairement le meilleur, pour
plusieurs
raisons :
- Plus de 30 000 communes, où l’équipe municipale avait été élue dès le premier tour, ne sont pas concernées, et peuvent commencer à travailler, avec toutefois le problème des intercommunalités pas renouvelées,
- A partir du moment où le déconfinement est en marche, que cela se passe plutôt bien, et si les conditions sanitaires sont respectées, pourquoi le citoyen ne pourrait aller voter alors que le client peut aller dans les commerces ?
- La situation dans les communes où l’équipe sortante ne se représentait pas ou était largement distancée au premier tour, posait dans certains cas des problèmes qui entravaient le bon fonctionnement de la vie communale, déjà mise à mal par l’épidémie,
- Et en septembre ou après, qui peut préjuger de la situation sanitaire du moment ? D’autant plus qu’il faut que la vie reprenne le plus « normalement » possible ; il faut notamment que les crèches et écoles fonctionnent correctement à la rentrée, et pour tous les enfants !
Certes,
la campagne pour ce second tour sera bizarre, mais tout est bizarre
depuis la mi-mars !
Des
réunions pourront se tenir, surtout que toutes les salles de fêtes
sont disponibles !
Les
professions de foi et autres imprimés ne seront pas disponibles ?
Ce sera une source d’économie ; qui, d’ailleurs les
lisait ?
Les
candidats seront peut-être davantage jugés sur leur comportement
des trois mois précédant le scrutin que sur leurs promesses très
sujettes à caution en ces temps d’incertitude.
Il
est sûr que nombre de candidats se sont prononcés sur le bien-fondé
de cette date en fonction de leur propre situation, selon qu’ils
avaient de bonnes chances en juin, ou selon qu’ils avaient intérêt
à ce que le premier tour du 15 mars soit annulé…
Tous
ont jusqu’au 2 juin pour peaufiner les listes, puis trois semaines
pour tenter de convaincre les électeurs.
Bon
courage à eux !