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mercredi 29 août 2018

Nicolas est parti, un chasseur ou un pêcheur pour le remplacer ?



Nicolas HULOT a démissionné de son poste de ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire. Immédiatement, tous les partis, de l’extrême gauche à l’extrême droite, ont tenté de récupérer, sinon le personnage, du moins son départ, en ce qu’il affaiblirait, selon eux, le chef de l’Etat.
Tout d’abord, il convient de poser les évidences suivantes :
·         Un ministre de l’écologie issu du monde de l’écologie ne peut durablement rester au gouvernement, car ses positions, idéalistes, ne peuvent résister longtemps à la pression du réel et de la vraie vie
·         Le départ de Nicolas HULOT était prévisible depuis un moment déjà, mais la façon de faire (annonce sur une radio, sans en avertir au préalable le Président de la République et le premier ministre) montre combien il était déconnecté de la réalité et, accessoirement, ignorant des règles minimales de politesse.
Ceci étant, son bilan est loin d’être négatif, et c’est certainement dû à sa renommée, car s’il n’a pu imposer ses vues à chaque fois, il est sûr que sans lui et son aura, l’empreinte écologique de ce gouvernement aurait été à peu près la même que celle de la présidence précédente, c’est-à-dire proche de zéro.
C’est pourquoi il faut trouver, pour le remplacer, une personnalité reconnue dans le monde de l’écologie, mais qui soit consciente qu’elle ne pourra imposer ses vues mais seulement infléchir dans son sens de nombreuses politiques publiques, mais qui soit tout de même sincèrement écologiste et qui ne mettra pas, les cinq premières minutes passées, un mouchoir sur ses convictions au profit de ses ambitions politiques.
Un chasseur, un pêcheur, un paysan dans l’âme pourrait faire un bon ministre de l’écologie.

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