Deux hommes que beaucoup de choses opposent ont
désormais un point commun : ils sont des parjures.
François FILLON d’abord, quelles que soient la
réalité et l’issue des affaires d’argent qui lui valent la une des médias, pour
avoir, lorsqu’il était encore opposé à Nicolas SARKOZY dans le cadre des
primaires de la droit été du centre, fustigé les politiques qui avaient eu
maille à partir avec la justice et pour avoir déclaré plus tard que s’il était,
lui, mis en examen, il retirerait sa candidature.
Or, il est mis en examen et reste candidat, et renie
donc sa parole.
De ce fait, on ne peut plus le croire lorsqu’il dit
que d’il était élu il ne ferait qu’un seul mandat. Toutes ses promesses
électorales sont sujettes à caution. Faut-il le croire ? Faut-il douter de
lui ?
On ne peut plus lui accorder la confiance dont on l’aurait
honoré il y a quelques semaines encore.
Manuel VALLS ensuite, qui s’était engagé, en se
présentant à la primaire de la belle alliance populaire, de soutenir le
vainqueur de ce scrutin.
Benoît HAMON a gagné, et Manuel VALLS refuse de le
parrainer et de le soutenir.
Il a donc renié son engagement.
Il était tellement sûr d’être choisi par les
électeurs que pour lui il allait de soi que les autres compétiteurs, battus par
lui, devaient le soutenir.
Mais la politique menée par lui alors qu’il était à
Matignon, son orgueil, sa suffisance ont écarté trop de personnes de son
chemin, qui ont préféré accorder leur soutien et leur confiance à un autre que
lui.
Il est heureux, pour ces raisons, que Manuel VALLS ne soit pas le futur
président de la République, et que François FILLON, avec un peu de chance, ne
le soit pas non plus.
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