Ce
qui fut un succès une fois, ne l’est pas toujours la fois suivante. Ainsi, la
première primaire organisée en France, par le parti socialiste, en 2011, fut un
réel succès. Le déroulement de la primaire de la droite et du centre, le mois
dernier, laissait croire que ce genre de sélection était vraiment très positif.
La
primaire que doit organiser la Belle Alliance Populaire en janvier prochain va
certainement démontrer que le succès n’est pas acquis.
Il
semble qu’au niveau purement organisationnel, tout ne soit pas encore bouclé,
et que ce n’est pas tout simple.
Ensuite,
il y a pour l’heure pléthore de candidats, certains étant même refoulés par le
parti socialiste (Pierre Larrouturou, Sébastien Nadot, Bastien Faudot).
D’autres ne pourront finalement se présenter, car ils n’auront pas les
parrainages nécessaires (faute d’élus socialiste ?).
Et
les élus socialistes qui se rangent derrière Emmanuel MACRON vont-ils parrainer
un candidat à cette primaire ?
Les
dirigeants du PS souhaitent d’ailleurs ardemment qu’Emmanuel MACRON et Jean Luc
MELENCHON s’intègrent dans cette primaire, afin d’une part de doper l’intérêt
des électeurs et, d’autre part, de les retirer de la course à la présidentielle
afin que davantage de voix se reportent sur le vainqueur de cette primaire.
Mais
les électeurs ne devraient pas se déplacer en masse pour faire leur choix en
janvier, car ils savent déjà que celui qui sortira vainqueur de ce scrutin n’a
aucune chance de l’emporter, en mai et juin prochains, et car aucun des
candidats n’a la capacité de fédérer une gauche usée par le pouvoir et ses
dissensions internes.
Alors,
oui, la primaire de 2011 fut une
réussite, celle de 2017 ne le sera pas.
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