Le
Président de la République est élu pour un mandat de 5 ans, renouvelable.
Il
y a quelques années, cette durée était de 7 ans.
Au
vu de l’évolution et des modes de fonctionnement actuels, il faut revenir à un
mandat de sept ans. Par contre, ce mandat ne doit pas être immédiatement
renouvelable.
Il
semblerait que le mode de désignation du futur candidat à l’élection
présidentielle par le biais de primaires s’inscrive dans les us et coutumes des
partis (les démocratiques, j’entends). Ce qui induit que les éventuels
candidats se lancent dans la bataille électorale entre six et neuf mois avant l’élection
proprement dite, ce qui est inconcevable pour un président en exercice qui ne
peut mettre sa fonction et ses responsabilités entre parenthèse pendant une
telle durée.
Les Républicains ont cru trouver la parade en précisant dans leurs statuts que si le président en exercice souhaitait se représenter, il était dispensé de primaires, mais c’est là également un mauvaise solution car être président en exercice n’accorde pas automatiquement la légitimité pour incarner, au nom du parti, la candidature au mandat suivant.
Les Républicains ont cru trouver la parade en précisant dans leurs statuts que si le président en exercice souhaitait se représenter, il était dispensé de primaires, mais c’est là également un mauvaise solution car être président en exercice n’accorde pas automatiquement la légitimité pour incarner, au nom du parti, la candidature au mandat suivant.
Les
hommes politiques sont ce qu’ils sont, et une partie de leur essence est le
goût, souvent immodéré, du pouvoir. Et quand ils l’ont, ils veulent le garder.
De ce fait, et quels que soient les bons principes, dès qu’un homme politique
est élu, il pense à sa réélection.
Sauf
si celle-ci n’est pas possible.
Pour
donc qu’un président de la République se consacre pleinement, entièrement, sans
arrière-pensées, à sa fonction, qu’il engage les réformes qu’il a promises, qu’il
se donne à l’Etat et à ses concitoyens, il faut qu’il ne soit pas immédiatement
rééligible.
Pendant
le mandat de son successeur il aura tout loisir, sans que cela ne nuise à
personne, de tout faire pour, éventuellement s’il le souhaite, se représenter à
l’élection suivante.
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