La Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) du ministère de la Santé qui planche, comme nombre d’autres cénacles, afin de trouver des solutions aux déficits de la sécurité sociale vient d’avoir une idée : fixer aux hôpitaux un quota d’activité et les sanctionner en cas de dépassement.
Il faudra donc que chaque établissement fixe un nombre maximal de pathologies et, ce nombre atteint, il devrait les « éviter » pour ne pas écoper d’une amende !
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon la DGOS aurait un effectif nul !
Comment prévoir que telle ou telle pathologie sera fréquente ou non ?
Les hôpitaux réputés pour certaines affections, et qui donc attirent les patients de ce mal seraient alors pénalisés parce qu’ils sont excellents ?
Les médecins hésiteraient, vers la fin de l’année, à effectuer tel ou tel acte parce que le quota est atteint, et ce au détriment du malade ? Les sociétés de pompes funèbres vont devoir revoir la saisonnalité de leur activité en l’augmentant dès la Toussaint !
Ou alors les cliniques vont se frotter les mains, car elles seront difficilement intégrables dans une telle démarche, leurs praticiens étant en principe des libéraux.
L’hôpital militaire du Val de Grace, fréquenté par les initiateurs de ces lois serait-il concerné aussi ?
Il est désolant de voir tous les jours tel ou tel ministère s’employer à casser le service public. Soyez bien portants et riches, et tout ira bien pour vous.
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