Décidément, les autorités suprêmes de notre pays n’ont pas été capables de comprendre la leçon tunisienne et, excepté le fait que notre ministre des Affaires étrangères n’ait proposé aucune collaboration au Président MOUBARAK, elles ne font pas davantage preuve de clairvoyance ou d’audace face aux événements en Egypte que face à la révolution tunisienne.
Les paroles du Président OBAMA et de sa Secrétaire d’Etat Hillary CLINTON montrent le gouffre existant entre un Grand Pays et une France qui voudrait être grande mais décidément n’y arrive pas.
Alors que le site www.elysee.fr annonce la rencontre du Président SARKOZY avec les maires du Cher le 1er février prochain ou rend compte des entretiens du même SARKOZY avec le Commandant de la Garde nationale d’Arabie Saoudite ou les grands entrepreneurs au Forum économique de DAVOS, le site www.whitehouse.gov, lui, propose des entrées sur la situation en Egypte, notamment les dernières déclarations du Président OBAMA qui, ces derniers jours, a osé et su mettre en garde le Raïs égyptien.
Si le gouvernement SARKOZY a voulu faire preuve de prudence jusqu’à maintenant, il devrait au moins changer de méthode à l’analyse de l’allocution prononcée par le Président égyptien hier, qui ne peut amener aucune évolution positive à la crise actuelle. A l’instar de son ancien homologue tunisien, il n’a rien compris (ou ne veut pas comprendre). Il est à craindre pour lui, à espérer pour le peuple égyptien, que l’évolution de sa situation personnelle soit la même que pour BEN ALI.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire