On a oublié le football, le temps de quelques heures !
L’équipe de France de handball nous a fait vibrer pendant quelques jours, mais plus encore hier, en remportant de main de maître, et après des épisodes haletants et éprouvants une nouvelle étoile de championne du monde.
Merci à cette formidable équipe qui se consacre à son sport, qui se donne à son sport, qui respecte sa discipline, ses adversaires, ses supporters et son drapeau, contrairement à …..
Merci à France 2 d’avoir assuré la rediffusion de ce match et de nous avoir permis de vibrer avec Jérôme FERNANDEZ et ses experts.
Messieurs les Présidents de chaînes, oubliez un peu le football, et montrez-nous plus souvent des matchs de hand-ball. Vous ferez de l’audience, je vous le promets, et votre investissement sera bien moindre que pour le ballon rond.
En même temps, vous redonnerez aux téléspectateurs l’envie de se battre, l’envie de gagner, le goût du spectacle et de l’effort.
Je vous en remercie par avance.
Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
lundi 31 janvier 2011
samedi 29 janvier 2011
La pleutrerie française.
Décidément, les autorités suprêmes de notre pays n’ont pas été capables de comprendre la leçon tunisienne et, excepté le fait que notre ministre des Affaires étrangères n’ait proposé aucune collaboration au Président MOUBARAK, elles ne font pas davantage preuve de clairvoyance ou d’audace face aux événements en Egypte que face à la révolution tunisienne.
Les paroles du Président OBAMA et de sa Secrétaire d’Etat Hillary CLINTON montrent le gouffre existant entre un Grand Pays et une France qui voudrait être grande mais décidément n’y arrive pas.
Alors que le site www.elysee.fr annonce la rencontre du Président SARKOZY avec les maires du Cher le 1er février prochain ou rend compte des entretiens du même SARKOZY avec le Commandant de la Garde nationale d’Arabie Saoudite ou les grands entrepreneurs au Forum économique de DAVOS, le site www.whitehouse.gov, lui, propose des entrées sur la situation en Egypte, notamment les dernières déclarations du Président OBAMA qui, ces derniers jours, a osé et su mettre en garde le Raïs égyptien.
Si le gouvernement SARKOZY a voulu faire preuve de prudence jusqu’à maintenant, il devrait au moins changer de méthode à l’analyse de l’allocution prononcée par le Président égyptien hier, qui ne peut amener aucune évolution positive à la crise actuelle. A l’instar de son ancien homologue tunisien, il n’a rien compris (ou ne veut pas comprendre). Il est à craindre pour lui, à espérer pour le peuple égyptien, que l’évolution de sa situation personnelle soit la même que pour BEN ALI.
Les paroles du Président OBAMA et de sa Secrétaire d’Etat Hillary CLINTON montrent le gouffre existant entre un Grand Pays et une France qui voudrait être grande mais décidément n’y arrive pas.
Alors que le site www.elysee.fr annonce la rencontre du Président SARKOZY avec les maires du Cher le 1er février prochain ou rend compte des entretiens du même SARKOZY avec le Commandant de la Garde nationale d’Arabie Saoudite ou les grands entrepreneurs au Forum économique de DAVOS, le site www.whitehouse.gov, lui, propose des entrées sur la situation en Egypte, notamment les dernières déclarations du Président OBAMA qui, ces derniers jours, a osé et su mettre en garde le Raïs égyptien.
Si le gouvernement SARKOZY a voulu faire preuve de prudence jusqu’à maintenant, il devrait au moins changer de méthode à l’analyse de l’allocution prononcée par le Président égyptien hier, qui ne peut amener aucune évolution positive à la crise actuelle. A l’instar de son ancien homologue tunisien, il n’a rien compris (ou ne veut pas comprendre). Il est à craindre pour lui, à espérer pour le peuple égyptien, que l’évolution de sa situation personnelle soit la même que pour BEN ALI.
mardi 25 janvier 2011
Surtout, soyez malade en début d’année !
La Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) du ministère de la Santé qui planche, comme nombre d’autres cénacles, afin de trouver des solutions aux déficits de la sécurité sociale vient d’avoir une idée : fixer aux hôpitaux un quota d’activité et les sanctionner en cas de dépassement.
Il faudra donc que chaque établissement fixe un nombre maximal de pathologies et, ce nombre atteint, il devrait les « éviter » pour ne pas écoper d’une amende !
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon la DGOS aurait un effectif nul !
Comment prévoir que telle ou telle pathologie sera fréquente ou non ?
Les hôpitaux réputés pour certaines affections, et qui donc attirent les patients de ce mal seraient alors pénalisés parce qu’ils sont excellents ?
Les médecins hésiteraient, vers la fin de l’année, à effectuer tel ou tel acte parce que le quota est atteint, et ce au détriment du malade ? Les sociétés de pompes funèbres vont devoir revoir la saisonnalité de leur activité en l’augmentant dès la Toussaint !
Ou alors les cliniques vont se frotter les mains, car elles seront difficilement intégrables dans une telle démarche, leurs praticiens étant en principe des libéraux.
L’hôpital militaire du Val de Grace, fréquenté par les initiateurs de ces lois serait-il concerné aussi ?
Il est désolant de voir tous les jours tel ou tel ministère s’employer à casser le service public. Soyez bien portants et riches, et tout ira bien pour vous.
Il faudra donc que chaque établissement fixe un nombre maximal de pathologies et, ce nombre atteint, il devrait les « éviter » pour ne pas écoper d’une amende !
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon la DGOS aurait un effectif nul !
Comment prévoir que telle ou telle pathologie sera fréquente ou non ?
Les hôpitaux réputés pour certaines affections, et qui donc attirent les patients de ce mal seraient alors pénalisés parce qu’ils sont excellents ?
Les médecins hésiteraient, vers la fin de l’année, à effectuer tel ou tel acte parce que le quota est atteint, et ce au détriment du malade ? Les sociétés de pompes funèbres vont devoir revoir la saisonnalité de leur activité en l’augmentant dès la Toussaint !
Ou alors les cliniques vont se frotter les mains, car elles seront difficilement intégrables dans une telle démarche, leurs praticiens étant en principe des libéraux.
L’hôpital militaire du Val de Grace, fréquenté par les initiateurs de ces lois serait-il concerné aussi ?
Il est désolant de voir tous les jours tel ou tel ministère s’employer à casser le service public. Soyez bien portants et riches, et tout ira bien pour vous.
lundi 24 janvier 2011
La mauvaise foi de nos dirigeants me rend malade !!!
La jeune Laetitia disparue à Pornic la semaine passée n’est peut-être plus de ce monde. Un suspect au lourd passé judiciaire a été arrêté.
Le nouveau chef de l’UMP, Jean François COPE a déclaré à ce sujet :
« La personne qui est aujourd’hui suspecte a, c’est le moins que l’on puisse dire, un pedigree effrayant…..Je souscrits totalement à l’idée du président de la République d’introduire des jurés populaires pour l’application des peines….on ne peut pas continuer de laisser des criminels dans la nature ».
Cessez d’être malhonnête et de mauvaise foi, Monsieur Copé, et reconnaissez que si la politique suicidaire sarkozyste de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux qui s’en va en retraite n’était pas poussée à outrance, beaucoup de problèmes actuels n’existeraient même pas.
Le suspect de Pornic n’a pas respecté son contrôle judiciaire et aurait dû être recherché par la police depuis le 4 janvier déjà mais, faute de personnel….
Les jurés populaires qui « assistent » le juge de la liberté et des détentions ou qui siègent au tribunal correctionnel, telle est une des dernières lubies de Nicolas SARKOZY. C’est un non-sens !
• Non-sens parce que le juré populaire raisonne, plus que le magistrat professionnel, avec ses tripes, et non avec le recul et la « froideur » nécessaires pour appliquer le droit de façon juste et sans trop d’émotions ; l’accusé qui aura les moyens de s’offrir les services d’un ténor du barreau serait jugé avec moins de sévérité qu’un justiciable plus démuni ;
• Non-sens économique : le budget de la Justice peine déjà à indemniser les jurés des cours d’assise, alors combien en faudrait-il indemniser en plus ?
• Non-sens pratique, car le fait d’être juré aux assises est déstabilisant pour la vie professionnelle du juré, et là il y en aurait encore bien davantage, ou alors seraient-ils pris parmi les chômeurs et retraités ?
• Non-sens juridique, car comment le commun de mortels peut-il émettre un avis juste et cohérent dans des affaires compliquées, juridiquement parlant ?
Monsieur SARKOZY, prenez cet argent pour embaucher des juges, des greffiers, des éducateurs, des professeurs. Et arrêtez de vouloir toujours faire voter de nouvelles lois qui ne pourront être appliquées !
Le nouveau chef de l’UMP, Jean François COPE a déclaré à ce sujet :
« La personne qui est aujourd’hui suspecte a, c’est le moins que l’on puisse dire, un pedigree effrayant…..Je souscrits totalement à l’idée du président de la République d’introduire des jurés populaires pour l’application des peines….on ne peut pas continuer de laisser des criminels dans la nature ».
Cessez d’être malhonnête et de mauvaise foi, Monsieur Copé, et reconnaissez que si la politique suicidaire sarkozyste de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux qui s’en va en retraite n’était pas poussée à outrance, beaucoup de problèmes actuels n’existeraient même pas.
Le suspect de Pornic n’a pas respecté son contrôle judiciaire et aurait dû être recherché par la police depuis le 4 janvier déjà mais, faute de personnel….
Les jurés populaires qui « assistent » le juge de la liberté et des détentions ou qui siègent au tribunal correctionnel, telle est une des dernières lubies de Nicolas SARKOZY. C’est un non-sens !
• Non-sens parce que le juré populaire raisonne, plus que le magistrat professionnel, avec ses tripes, et non avec le recul et la « froideur » nécessaires pour appliquer le droit de façon juste et sans trop d’émotions ; l’accusé qui aura les moyens de s’offrir les services d’un ténor du barreau serait jugé avec moins de sévérité qu’un justiciable plus démuni ;
• Non-sens économique : le budget de la Justice peine déjà à indemniser les jurés des cours d’assise, alors combien en faudrait-il indemniser en plus ?
• Non-sens pratique, car le fait d’être juré aux assises est déstabilisant pour la vie professionnelle du juré, et là il y en aurait encore bien davantage, ou alors seraient-ils pris parmi les chômeurs et retraités ?
• Non-sens juridique, car comment le commun de mortels peut-il émettre un avis juste et cohérent dans des affaires compliquées, juridiquement parlant ?
Monsieur SARKOZY, prenez cet argent pour embaucher des juges, des greffiers, des éducateurs, des professeurs. Et arrêtez de vouloir toujours faire voter de nouvelles lois qui ne pourront être appliquées !
dimanche 23 janvier 2011
Vœux du Président de la République au Corps Diplomatique.
Ce lundi 24 janvier, le Président SARKOZY présentera ses vœux au corps diplomatique. L’an dernier, il vantait notamment l’activité inlassable de Bernard KOUCHNER, épaulé par Alain JOYANDET et Pierre LELLOUCHE ; osera-t-il, cette année, louer la clairvoyance de sa ministre des Affaires étrangères Michelle ALLIOT-MARIE ?
La crise tunisienne, et les révélations qui se font jour donnent une piètre image de la France et de ses représentants en Tunisie. L’ambassadeur actuel n’a rien vu venir, assurant sa ministre, que le calme revenait, et que le président Ben Ali reprenait les choses en main, l’induisant ainsi totalement en erreur. Son prédécesseur, que les Américains surnommaient « l’ambassadeur de Ben Ali auprès de Sarkozy » se serait vu offrir une magnifique villa par le despote déchu.
Il semble bien que les séjours réguliers passés par nos dirigeants dans de magnifiques cocons tunisiens leur aient totalement annihilé toute capacité de jugement, et ne leur permettaient même plus d’appréhender la réalité de la vie en Tunisie.
La crise tunisienne, et les révélations qui se font jour donnent une piètre image de la France et de ses représentants en Tunisie. L’ambassadeur actuel n’a rien vu venir, assurant sa ministre, que le calme revenait, et que le président Ben Ali reprenait les choses en main, l’induisant ainsi totalement en erreur. Son prédécesseur, que les Américains surnommaient « l’ambassadeur de Ben Ali auprès de Sarkozy » se serait vu offrir une magnifique villa par le despote déchu.
Il semble bien que les séjours réguliers passés par nos dirigeants dans de magnifiques cocons tunisiens leur aient totalement annihilé toute capacité de jugement, et ne leur permettaient même plus d’appréhender la réalité de la vie en Tunisie.
Si la situation en Algérie devait suivre une évolution analogue, il est à souhaiter que la diplomatie française soit plus judicieuse et clairvoyante, afin que la France ne devienne pas la risée du corps diplomatique.
Cette cérémonie de vœux 2011 au corps diplomatique entrerait dans les annales si par bonheur Nicolas SARKOZY osait reconnaître que la France s’est trompée dans son jugement sur la situation en Tunisie. Mais tel aveu nécessiterait un peu de modestie de sa part….
La photo est issue du site de l'Elysée et concerne les voeux 2010.
mercredi 19 janvier 2011
Pascale CLARK et Rachida DATI.
Pascale CLARK, journaliste chevronnée a pris sur France Inter le relais d’Audrey PULVAR pour assurer, tous les matins de la semaine l’interview d’une personnalité.
Il y a une bonne dizaine d’années, elle animait sur la même antenne une excellente revue de presse, et sa pugnacité, sa curiosité donnent un air de fraîcheur tous les matins.
Ce matin, elle interrogeait Rachida DATI, maire du VIIème arrondissement de Paris et députée européenne, qui a avoué notamment ne pas assister à la séance plénière à Strasbourg pour cause de foire aux livres jeunesse en sa bonne mairie (espérons que ce n’est pas un alibi pour faire les soldes à Paris, ce qu’elle n’a pas encore fait !).
Concernant le dépôt de plainte contre Benjamin BIOLAY qui l’a accusée d’avoir fait courir une rumeur sur une liaison entre le chanteur et sa consoeur Carla BRUNI, auquel elle a renoncé, ce n’est pas à la demande de Nicolas SARKOZY .
A la question de Pascale CLARK qui lui demandait de quoi elle parlait avec le président, elle a évoqué l’organisation de la future campagne présidentielle : Nicolas SARKOZY se représenterait-il donc ?
L’ancienne garde des sceaux a été par contre très gênée et a séché lorsqu’ont été abordées la proposition faite par Michelle ALLIOT MARIE au gouvernement Ben Ali, sa candidature aux prochaines législatives, ses fonctions à l’UMP…..
Merci Pascale CLARK de mettre ainsi au pied du mur nos personnels politiques, en les empêchant de manier perpétuellement leur langue de bois, et bon courage !
lundi 17 janvier 2011
Le geste ultime de Jan PALACH agit encore.
Le 16 janvier 1969, sur une place de Prague un jeune étudiant tchèque, Jan PALACH, s’arrose d’essence et y met le feu. Il mourra trois jours plus tard des suites de ses brûlures. Il entendait protester contre l’occupant soviétique et la politique collaborationniste des dirigeants de son pays, préférant la mort à la vie sans liberté.
Ce geste avait secoué la planète entière, et même les occupants soviétiques en ont été frappés.
Ces jours-ci, ce même geste se répète en divers pays d’Afrique du Nord, non pour manifester contre l’occupant, mais pour dire le désespoir de populations sans travail ni ressources, sans espoir d’avenir dans des pays où les puissants s’approprient toutes les richesses pendant qu’ils font peser sur leurs compatriotes une chape de plomb.
Et ce même geste émeut encore toute la planète et secoue les dirigeants en place.
La tête est tombée en Tunisie.
En Egypte, en Algérie, les fondements du pouvoir sont fissurés et il n’est pas impossible que là, comme dans d’autres pays riverains aussi, une révolution ne voie le jour en cette année 2011 qui semble être celle de tous les dangers pour l’Afrique.
dimanche 16 janvier 2011
Le temps n’est pas toujours d’argent, ni le silence d’or….
Dans l’affaire tunisienne, le silence du gouvernement français a longtemps été de plomb. Puis Michelle ALLIOT-MARIE l’a rompu, de la façon la plus déshonorante qui soit pour notre pays. Alors que le silence était officiellement justifié dans le cadre de la « non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays ami », la ministre des Affaires étrangères a proposé d’envoyer des renforts en matière de maintien de l’ordre ! Que font nos services de renseignements en Tunisie ?
N’avaient-ils pas vu que le joug tunisien cédait ? Que le peuple tunisien prenait sa liberté et s’émancipait ?
Concernant les événements tragiques du Niger, qui ont coûté leur vie à Antoine de LEOCOUR et Vincent DELORY, les premières déclarations du ministre de la défense Alain JUPPE ont été courageuses. Puis on a entendu que les deux otages avaient été froidement abattus par les ravisseurs, ce qui s’est avéré faux, que des prisonniers avaient été faits parmi les terroristes, ce qui n’était pas davantage exact. Pourquoi, par moment, nos hommes politiques ne savent-ils pas garder le silence ou avouer leur ignorance, plutôt que de faire des déclarations qui ne reposent pas sur des certitudes, pour être contredits ensuite ?
J’aimerais que Nicolas SARKOZY dise sa tristesse et reconnaisse que l’action militaire destinée à arrêter les ravisseurs des deux Français a vraisemblablement, et directement, causé la mort de l’un d’entre eux. Ce serait une preuve d’honnêteté, un geste de vrai homme d’Etat.
Parfois il faut parler, parfois il faut savoir se taire, ou prendre son temps avant de le faire.
N’avaient-ils pas vu que le joug tunisien cédait ? Que le peuple tunisien prenait sa liberté et s’émancipait ?
Concernant les événements tragiques du Niger, qui ont coûté leur vie à Antoine de LEOCOUR et Vincent DELORY, les premières déclarations du ministre de la défense Alain JUPPE ont été courageuses. Puis on a entendu que les deux otages avaient été froidement abattus par les ravisseurs, ce qui s’est avéré faux, que des prisonniers avaient été faits parmi les terroristes, ce qui n’était pas davantage exact. Pourquoi, par moment, nos hommes politiques ne savent-ils pas garder le silence ou avouer leur ignorance, plutôt que de faire des déclarations qui ne reposent pas sur des certitudes, pour être contredits ensuite ?
J’aimerais que Nicolas SARKOZY dise sa tristesse et reconnaisse que l’action militaire destinée à arrêter les ravisseurs des deux Français a vraisemblablement, et directement, causé la mort de l’un d’entre eux. Ce serait une preuve d’honnêteté, un geste de vrai homme d’Etat.
Parfois il faut parler, parfois il faut savoir se taire, ou prendre son temps avant de le faire.
mercredi 12 janvier 2011
Ne soyons pas tous diplomates !!!
Le porte-parole du gouvernement, François BAROIN a déclaré ce matin : « …la Tunisie est un ancien protectorat français. Compte tenu de nos liens d’amitié et compte tenu de notre histoire commune, aller plus loin serait faire preuve d’une ingérence qui n’est pas du tout la ligne de la diplomatie française. »
Alors, ne soyons pas tous diplomates, et soutenons les Tunisiens dans leur combat pour obtenir davantage de démocratie et de justice.
Soyons des amis des Tunisiens, non de la Tunisie de nos pères.
Nos hommes politiques amis de la Tunisie devraient avoir la franchise de reconnaître que ce pays est un Etat policier, qui brime la liberté au nom d’une pseudo laïcité. Si le gouvernement français (mais aussi des personnalités de la « gauche douce », telles Frédéric MITTERRAND, Bertrand DELANOË et d’autres encore, qui ont de fortes et anciennes attaches avec la Tunisie) se bornent à appeler à l’apaisement, à déplorer la violence, au nom d’une « position équilibrée », osons le déséquilibre !
C’est parce que la balance depuis trop longtemps ne penche que du côté du pouvoir et d’une oligarchie connue de tous que les plateaux ont été déséquilibrés au point d’arriver à cette rupture et à ces affrontements que nous connaissons aujourd’hui.
C’est donc au seul pouvoir qu’il faut adresser des appels au changement, à la réforme, voir à la révolution.
Le peuple tunisien ne se bat que pour recouvrer sa dignité et sa liberté !
lundi 10 janvier 2011
Le sacrifice d’Antoine de LEOCOUR et Vincent DELORY.
Ce week-end a été marqué par la mort de ces deux jeunes Français, pris en otage au Niger, a priori par des terroristes de la mouvance Al Qaïda.
Comme pour pratiquement toutes les victimes des actes terroristes aveugles qui ravissent des vies de par le monde, la seule raison de leur décès est d’avoir été, à un moment donné, où il ne fallait pas être.
C’est un véritable gâchis eu égard à l’âge des victimes, c’est une destinée terrible pour leurs parents et amis.
L’Etat français a décidé d’intercepter les ravisseurs, prenant en ce faisant le risque quasi certain de sacrifier nos deux jeunes compatriotes. Il faut saluer le ministre de la défense Alain JUPPE lorsqu’il dit « assumer pleinement » la décision prise, l’intervention sur le terrain et ses tragiques conséquences.
Le 25 juillet dernier déjà, une intervention militaire destinée à libérer l’otage français Michel GERMANEAU s’était soldée par la mort de l’intéressé.
De plus, la réaction française au Niger a très certainement « fâché » ces terroristes qui risquent, par représailles, de se venger sur d’autres Français encore détenus par eux ou leurs affidés.
La décision qui a été prise d’attaquer les terroristes doit être saluée car elle n’a pas due être facile à prendre, mais il faut effectivement montrer aux auteurs de ces enlèvements que notre détermination est totale. C’est le seul moyen de les forcer à arrêter leurs actions. Le prix à payer pour y arriver, c’est la mort tragique d’Antoine, de Vincent, de Michel, et peut-être encore d’autres, à venir.
Mais seules la fermeté et le courage viendront à bout de la lâcheté.
Comme pour pratiquement toutes les victimes des actes terroristes aveugles qui ravissent des vies de par le monde, la seule raison de leur décès est d’avoir été, à un moment donné, où il ne fallait pas être.
C’est un véritable gâchis eu égard à l’âge des victimes, c’est une destinée terrible pour leurs parents et amis.
L’Etat français a décidé d’intercepter les ravisseurs, prenant en ce faisant le risque quasi certain de sacrifier nos deux jeunes compatriotes. Il faut saluer le ministre de la défense Alain JUPPE lorsqu’il dit « assumer pleinement » la décision prise, l’intervention sur le terrain et ses tragiques conséquences.
Le 25 juillet dernier déjà, une intervention militaire destinée à libérer l’otage français Michel GERMANEAU s’était soldée par la mort de l’intéressé.
De plus, la réaction française au Niger a très certainement « fâché » ces terroristes qui risquent, par représailles, de se venger sur d’autres Français encore détenus par eux ou leurs affidés.
La décision qui a été prise d’attaquer les terroristes doit être saluée car elle n’a pas due être facile à prendre, mais il faut effectivement montrer aux auteurs de ces enlèvements que notre détermination est totale. C’est le seul moyen de les forcer à arrêter leurs actions. Le prix à payer pour y arriver, c’est la mort tragique d’Antoine, de Vincent, de Michel, et peut-être encore d’autres, à venir.
Mais seules la fermeté et le courage viendront à bout de la lâcheté.
mercredi 5 janvier 2011
Responsable, mais pas coupable.
La SNCF a publié ce lundi 3 janvier un rapport d’enquête sur le retard de 15 heures subi par les passagers du train Strasbourg- Port Bou du 26 décembre dernier.
« La SNCF assume la pleine responsabilité de ces erreurs » est-il écrit en conclusion de ce rapport, les erreurs principales étant un retard lors de la préparation du train (1 heure avant le départ), une erreur de planification de la relève du conducteur (7 heures à Belfort), la nécessité de changer la locomotive suite à une panne (2 heures 50 à Tournus). On peut y ajouter 2 heures d’arrêt à Montbéliard dues à la panne d’un TER qui bloquait la voie.
Le rapport sous-entend par ailleurs qu’il y a un coupable, extérieur à la SNCF : les exceptionnelles conditions climatiques et le fort enneigement dans le quart Nord Est du pays.
Il est trop facile de se défausser ainsi, et de dire, après coup que, finalement, il aurait mieux valu que le train ne parte pas (c’est sûr que dans ce cas les causes ci-dessus n’auraient eu aucun effet).
Les conditions météo étaient des conditions hivernales qui devraient être prises en compte dans l’organisation générale des transports, et de la SNCF en particulier.
Il est patent que si le matériel était correctement entretenu, certaines pannes ne se produiraient pas.
D’autre part, des vérifications non superflues auraient permis de se rendre compte qu’il manquait un conducteur, mais je me suis déjà, il y a peu de temps, penché sur ce problème récurrent « d’acheminement de personnel » !
Si on peut reporter sur les conditions météorologiques une part de responsabilité, l’essentiel en revient tout de même à la SNCF.
Le manque de moyens ainsi que le manque de personnel dus à la politique de rentabilité à tout prix mise en place à la SNCF (comme en beaucoup d’autres endroits d’ailleurs), à l’instigation de ses dirigeants et des autorités de tutelle est pleinement responsable des multiples dérives qui depuis quelques mois vont jusqu’à mettre en danger la vie des passagers. Il faut absolument revoir cette politique. Avant qu’il ne soit trop tard.
« La SNCF assume la pleine responsabilité de ces erreurs » est-il écrit en conclusion de ce rapport, les erreurs principales étant un retard lors de la préparation du train (1 heure avant le départ), une erreur de planification de la relève du conducteur (7 heures à Belfort), la nécessité de changer la locomotive suite à une panne (2 heures 50 à Tournus). On peut y ajouter 2 heures d’arrêt à Montbéliard dues à la panne d’un TER qui bloquait la voie.
Le rapport sous-entend par ailleurs qu’il y a un coupable, extérieur à la SNCF : les exceptionnelles conditions climatiques et le fort enneigement dans le quart Nord Est du pays.
Il est trop facile de se défausser ainsi, et de dire, après coup que, finalement, il aurait mieux valu que le train ne parte pas (c’est sûr que dans ce cas les causes ci-dessus n’auraient eu aucun effet).
Les conditions météo étaient des conditions hivernales qui devraient être prises en compte dans l’organisation générale des transports, et de la SNCF en particulier.
Il est patent que si le matériel était correctement entretenu, certaines pannes ne se produiraient pas.
D’autre part, des vérifications non superflues auraient permis de se rendre compte qu’il manquait un conducteur, mais je me suis déjà, il y a peu de temps, penché sur ce problème récurrent « d’acheminement de personnel » !
Si on peut reporter sur les conditions météorologiques une part de responsabilité, l’essentiel en revient tout de même à la SNCF.
Le manque de moyens ainsi que le manque de personnel dus à la politique de rentabilité à tout prix mise en place à la SNCF (comme en beaucoup d’autres endroits d’ailleurs), à l’instigation de ses dirigeants et des autorités de tutelle est pleinement responsable des multiples dérives qui depuis quelques mois vont jusqu’à mettre en danger la vie des passagers. Il faut absolument revoir cette politique. Avant qu’il ne soit trop tard.
samedi 1 janvier 2011
Passons la porte
En cette période de changement d’année, passons la porte qui nous mène de 2010 à 2011, sans trop de regrets, pleins d’espoir et désireux de faire mieux en cette nouvelle année, sans toutefois se fixer des objectifs inatteignables ou irréalistes. Dans notre petite vie quotidienne, mais également dans la grande vie, pour tous les personnages publics qui nous gouvernent ou régissent nos vies.
Il y a toujours une part de mystère, derrière une porte fermée, et on se pose la question de savoir ce à quoi on se trouvera confronté, une fois le seuil passé.
Mais, comme le montre cette porte, qui se trouve à l’une des entrées du village lorrain de Créhange (il s’agit d’une porte artisanale qui était auparavant dans le presbytère de cette commune, mais comment est-elle arrivée là, et pourquoi l’y a-t-on mise ?), ce qui se trouve derrière une porte ressemble souvent très fortement à ce qui se trouve de ce côté-ci.
Ainsi, 2011 commence comme 2010 se termine, avec la crise économique dans les pays développés, le chaos annoncé dans divers pays, dont la Côte d’Ivoire, bien sûr, des journalistes, des humanitaires ou d’autres personnes retenus en otage, la misère, la malnutrition et la maladie trop répandues, la liberté de conscience ou de culte bafouée, le racisme et l’intolérance exacerbés.
Souhaitons-nous tout simplement que, sur certains de ces points, la nouvelle année soit plus clémente que la passée.
Agissons en ce sens, tous, qui que nous soyons, petits ou puissants, et la somme de ces petits gestes, forcément, contribuera à cette amélioration tant attendue.
Il y a toujours une part de mystère, derrière une porte fermée, et on se pose la question de savoir ce à quoi on se trouvera confronté, une fois le seuil passé.
Mais, comme le montre cette porte, qui se trouve à l’une des entrées du village lorrain de Créhange (il s’agit d’une porte artisanale qui était auparavant dans le presbytère de cette commune, mais comment est-elle arrivée là, et pourquoi l’y a-t-on mise ?), ce qui se trouve derrière une porte ressemble souvent très fortement à ce qui se trouve de ce côté-ci.
Ainsi, 2011 commence comme 2010 se termine, avec la crise économique dans les pays développés, le chaos annoncé dans divers pays, dont la Côte d’Ivoire, bien sûr, des journalistes, des humanitaires ou d’autres personnes retenus en otage, la misère, la malnutrition et la maladie trop répandues, la liberté de conscience ou de culte bafouée, le racisme et l’intolérance exacerbés.
Souhaitons-nous tout simplement que, sur certains de ces points, la nouvelle année soit plus clémente que la passée.
Agissons en ce sens, tous, qui que nous soyons, petits ou puissants, et la somme de ces petits gestes, forcément, contribuera à cette amélioration tant attendue.
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