Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
jeudi 22 décembre 2011
Faut-il encore subventionner les clubs de football professionnels ?
Quand on voit que les clubs de football de renom parlent d’actionnaire, de royalties, de droits de toute sorte, et qu’ils disposent de leur argent comme ils le veulent, on ne peut que se poser la question de la légitimité des subventions publiques.
Ces clubs veulent être des entreprises comme les autres, alors qu’ils se financent comme des entreprises.
En 2006, les clubs ont touché 60 millions d’€uros(http://www.journaldunet.com/economie/services/argent-football/subventions.shtml). Des règles assez strictes existent, mais elles sont largement contournées, et ces subventions seraient bien plus productives dans des clubs amateurs ou dans des sports « pauvres » où les bénévoles, en plus des entraînements, des déplacements pour les matchs, donnent de leur temps pour organiser fêtes, kermesses, lotos et autres ventes pour financer les besoins de base de leur club.
Un rapport établi par Eric BESSON à l’attention du Premier Ministre, en 2008, rappelle ces règles :
« ANNEXE n° 1 : Les règles relatives au versement de subventions par les collectivités publiques aux clubs et associations sportives. 1. Les subventions versées aux clubs sportifs L'article 19-3 de la loi du 16 juillet 1984 dispose que, pour des missions d'intérêt général, les associations sportives ou les sociétés qu'elles constituent (clubs professionnels) peuvent recevoir des subventions publiques. Le décret n° 2001-828 du 4 septembre 2001 précise que le montant maximum des subventions versées par l'ensemble des collectivités territoriales et de leurs groupements ne peut excéder 2,3 millions d'euros par saison sportive. Les missions d'intérêt général doivent concerner la formation, le perfectionnement et l'insertion scolaire ou professionnelle des jeunes sportifs accueillis dans les centres de formation agréés dans les conditions prévues à l'article 15-4 de la loi du 16 juillet 1984 modifiée ; ainsi, les subventions des collectivités territoriales peuvent prendre en charge toutes les dépenses de fonctionnement (y compris les rémunérations des personnels d'encadrement des centres de formation) et d'investissement (construction de locaux, équipement du centre...) liées à l'activité des centres de formation des clubs sportifs. En outre, les montants versés par les collectivités territoriales aux sociétés sportives professionnelles en exécution des contrats de prestation de services ou de toute convention dont l’objet n’entre pas dans le cadre des missions d’intérêt général mentionnées, ne peuvent excéder 30% du total des produits réalisés par la société l’année précédente, et ce dans la limite de 1,6 M€ par saison sportive.
2. Les autres subventions accordées aux associations sportives Il ressort des dispositions du code général des collectivités territoriales (articles L. 2121-29, L. 3211-1 et L. 4221-1), ainsi que de la jurisprudence administrative, que les collectivités territoriales peuvent apporter des concours financiers aux organismes à but non lucratif lorsque leur activité présente un intérêt local, c'est-à-dire lorsque ces organismes poursuivent un but d'intérêt public au bénéfice direct des administrés de la collectivité. A l'inverse des clubs professionnels, qui sont des sociétés commerciales à but lucratif, les associations sportives remplissent les critères précités. Aussi sont-elles soumises au régime de droit commun applicable aux organismes à but non lucratif. Le Conseil d'Etat a confirmé cette interprétation, en rappelant que les associations sportives, chargées d'une mission éducative et sociale, sont susceptibles de recevoir un soutien financier des collectivités territoriales (Conseil d'Etat, 31 mai 2000, ville de Dunkerque). Les associations sportives peuvent donc bénéficier, en tant qu'organismes à but non lucratif, de concours financiers des collectivités territoriales, sans restriction particulière, dans la mesure où leur activité présente un intérêt public local. »
Il faut revenir sur ces règles, et fixer un plafond de budget pour les clubs subventionnés, ainsi qu’accroître le contrôle de l’usage de ces fonds.
Que l’argent ainsi économisé soit reversé à d’autres clubs, soit consacré à des investissements sportifs communaux, à l’embauche d’animateurs de quartiers, etc… Ce sera faire acte de justice, n’en déplaise aux grands pontes du foot-business !
jeudi 15 décembre 2011
En cette période de Noël, aidons l'Eglise en détresse.
Pour tous les Chrétiens, la fête de Noël est propice au partage, à la réflexion.
Prenons le temps de faire une pause dans notre vie trépidante et de consacrer un moment à penser à nos sœurs et frères qui vivent dans la région où, justement vit le jour et vécut celui dont nous célébrons la naissance.
Pensons à leur quotidien, à leurs conditions de vie difficiles et souvent dangereuses. Comme dans nos contrées, ils subissent la crise économique et le chômage, mais, en plus ils subissent les affres d'un contexte géopolitique souvent à la limite de l'explosion, et voient leurs libertés réduites ou brimées, particulièrement la liberté de conscience ou de religion.
Ces chrétiens ont besoin de se sentir soutenus par leurs frères qui peuvent vivre librement leur foi et n'ont pas besoin de cacher leur foi ou la vivre dans la clandestinité. Faisons un geste pour eux....
Une association, l’AED , « Aide à l’Eglise en Détresse » agit dans toutes ces contrées où l’Eglise a besoin de nous, soit par manque de moyens matériels et/ou humains, soit par manque de liberté. Associons-nous à ses actions en apportant notre soutien à l’association ou au clergé local. Plusieurs moyens sont à notre disposition, dont le classique mais toujours bienvenu don en argent ; mais il est possible aussi de faire dire une messe par un prêtre du Moyen Orient, ou, plus simplement, d’envoyer une carte virtuelle de soutien aux Chrétiens du Moyen Orient. C’est le moins que l’on puisse faire à ces croyants qui vivent leur foi au risque de leur vie, comme l’ont montré des événements récents.
Allez visiter le site de l’AED, www.aed-france.org , et agissez pour la foi en choisissant et offrant l'un des cadeaux de Noël messagers !
Vidéo virale par ebuzzing
mercredi 14 décembre 2011
Où il est légitime de souhaiter que le parachute ne s’ouvre pas…..
Fort de sa fatuité et des nombreuses missions qui lui ont été confiées, au fil des ans, par des autorités de tous bords il a, par pur mépris de ses électeurs, refusé de se soumettre au vote des militants du Pas-de-Calais pour obtenir une investiture pour les prochaines législatives de 2012.
Le parti socialiste se grandirait de ne lui accorder aucune investiture pour 2012.
Les autres parachutages, d’ailleurs, que ce soit Ségolène ROYAL en Charente maritime, Frédéric LEFEBVRE en Amérique du Nord ou d’autres encore, ne sont pas plus légitimes.
Le comble du mépris des électeurs est le cas du parachuté François FILLON à Paris, pour lequel la ministre de l’apprentissage et déléguée de l’UMP aux élections Nadine MORANO veut libérer l’aire d’atterrissage en parachutant la maire du VIIème arrondissement de Paris à Chalon sur Saône, sous le seul prétexte qu’elle y est née ! Pourquoi dans ce cas François FILLON, qui était jusque là élu de la Sarthe n’y reste-t-il pas, puisqu’il y est né ?
Qu’un élu quitte une région pour une autre, pourquoi pas, mais à condition qu’il y vienne parce qu’il y a un attachement particulier, un projet précis et dont la réussite ne pourrait se faire que grâce à lui, oui !
Qu’éventuellement il vienne se battre dans une nouvelle circonscription difficile à conquérir pour son bord, parce que sa personnalité ou son aura peuvent permettre cette conquête, pourquoi pas.
Mais être parachuté uniquement par vanité ou ambition personnelle, qui plus est dans une circonscription où il n’y aurait même pas lutte pour une noble conquête, non !
Car il y a dans toutes ces circonscriptions des femmes et des hommes, certes plus modestes et moins connus, mais qui, depuis des années, voire des décennies, ont offert leur temps, leurs compétences, pour les électeurs, les citoyens, les campagnes et les villes de ces régions. Et qu’il est cruel et injuste de venir, à leur place, cueillir les fruits de ce long travail.
Pour ces raisons, nous avons le droit de souhaiter que ne s’ouvre pas la parachute de ces opportunistes.
dimanche 11 décembre 2011
Dominique de VILLEPIN ne renonce pas, et annonce sa candidature à la Présidentielle !
Mettant en avant sa filiation gaulliste, il se place délibérément au-dessus des partis, dans la lignée du beau et grand discours qu’il fît lorsque la France ne suivit pas les Etats-Unis dans la guerre contre l’Irak, en 2003.
Mais cet idéalisme ne l’aidera pas sur le chemin qu’il s’est tracé, et il reste trop éloigné du peuple pour avoir des chances d’être suivi par un nombre important d’électeurs.
Ira-t-il jusqu’au premier tour d’ailleurs, ou renoncera-t-il avant, par choix, ou contraint par les circonstances ?
L’avenir nous le dira.
Le renoncement de Dominique de VILLEPIN ne sauvera pas le Président !
Après avoir montré sa haine à l’égard de Nicolas SARKOZY, durant de longs mois, entre autres dans le cadre de l’affaire Clearstream, il ne devrait pas se rallier immédiatement au président sortant, d’autant plus que celui-ci n’est pas encore candidat, mais il se rangera du côté de la raison.
Il s’est rendu compte, aidé en cela par nombre de ses proches, qu’il ne saurait faire qu’un score ridicule en cas de candidature, si tant est qu’il aurait pu franchir les obstacles des signatures de parrainage et du financement, sans espoir de remboursement, de sa candidature.
Il arguera de la situation internationale, de l’€uro, de la nécessaire union, pour se ranger derrière le candidat de la droite.
Après Jean Louis BORLOO, avant Hervé MORIN (qui sait ?) qui n’est guère mieux loti que lui, Dominique de VILLEPIN fera donc une croix sur son ambition présidentielle.
Malheureusement, ce renoncement ne sera d’aucun secours pour Nicolas SARKOZY, bien au contraire.
En effet, ce dernier exerce un fort pouvoir de répulsion vis-à-vis de nombre d’électeurs qui auraient voté pour BORLOO ou de VILLEPIN, et qui vont du coup se rallier à la candidature du Béarnais, lequel va immanquablement grimper dans les sondages. Le possible abandon de Christine BOUTIN ne ferait qu’amplifier ce mouvement.
Les électeurs viscéralement attachés au président sortant, et qui voteront pour lui, quoi qu’il dise, ou quoi qu’il se passe, ne sont plus assez nombreux pour constituer un socle suffisant pour le premier tour.
Les défections des petits candidats du centre ou de la droite démocratique vont booster le candidat BAYROU qui pourrait dépasser Nicolas SARKOZY.
François HOLLANDE sera très certainement présent au second tour.
La seconde place devrait se jouer entre Nicolas SARKOZY, François BAYROU et Marine LE PEN. Les paris sont ouverts….
mercredi 7 décembre 2011
Baisse des cotisations de Sécurité Sociale en 2012 !!!
Ce n’est pas un canular.
Mais ce n’est pas pour tout le monde !
Seuls en effet sont concernés les affiliés dépendant de la Sécurité Sociale en Alsace-Moselle.
En effet, ce régime dépend encore du droit local, car mis en place pendant l’annexion de ces régions à l’empire allemand, à la fin du XIXème siècle, et qui est resté en vigueur.
En contrepartie d’avantages conséquents (taux de remboursement normal à 90 % au lieu de 70 % pour le régime général, délai de carence réduit voire inexistant) la cotisation de base des affiliés supporte une majoration de 1,6 % par rapport à celle des « Français de l’intérieur ».
Or, ce régime, plus favorable aux salariés que le régime général n’en est pas moins excédentaire depuis deux ans, ce qui a conduit son conseil d’administration paritaire de décider de porter cette sur-cotisation de 1,6 % à 1,5 %.
Les gestionnaires de notre régime général de Sécurité Sociale ne devraient-ils pas s’inspirer de l’expérience de nos marches de l’Est, dans un premier temps pour réduire le déficit actuel, voire même, plus tard, pour générer également des excédents ?
Ou faut-il en déduire que les peuples de cette France du Nord Est, inspirés en cela de leurs voisins Germains ou Helvètes, et comme le laissent croire les traditions, sont plus travailleurs, plus robustes, moins tire-au-flanc que ceux d’ascendance gauloise ?
L’auteur de ces lignes, natif de cette région et un temps bénéficiaire de ce régime de faveur n’a, il est vrai, « bénéficié » que d’un arrêt-maladie d’une semaine pendant plus de trente années de vie professionnelle et, donc de cotisation !
Pour rendre encore plus jaloux les non-Alsaciens Mosellans, il faut préciser que ce droit local leur accorde des jours fériés spécifiques : le vendredi-saint et le 26 décembre, jour de la fête de Saint Etienne, qu’il est bien plus favorable aux salariés en matière de travail dominical et de clause de non-concurrence, et qu’il touche nombre de domaines, dont notamment les cultes (les prêtres, rabbins et pasteurs sont payés par l’Etat), le foncier, les associations, l’artisanat, la justice, etc… (Voir le site de l’Institut du Droit Local Alsacien Mosellan : www.idl-am.org).
dimanche 4 décembre 2011
La France renouerait-elle avec les sinistres ministres de la police d’antan ?
mercredi 23 novembre 2011
Les 35 heures : les supprimer serait une fausse bonne idée.
Les créations d’emploi ont été très nettement au-dessous des espérances.
La diversité des accords et des modalités d’application de la loi n’ont pas non plus satisfait les travailleurs, qui ont certes en majeure partie bénéficié de temps libre supplémentaire, mais certains ont vu leur « confort de vie » réduit par des systèmes d’annualisation du temps de travail, d’autres ont dû accroître fortement leur productivité, d’autres encore, du fait de la modicité de leurs ressources, n’ont guère pu profiter de ces « loisirs » supplémentaires.
Parallèlement, l’ambiance dans nombre d’entreprises s’est dégradée du fait de nouvelles organisations du travail mises en place, les cadres ont vu leurs conditions de travail assez largement durcies en compensation de jours de RTT parfois assez nombreux, et le coût supplémentaire du travail a incité les employeurs à développer le travail à temps partiel et les horaires « coupés » en même temps qu’ils diminuaient les heures supplémentaires qui, pour certains salariés, compensaient une rémunération de base assez faible.
Faut-il pour autant revenir sur les 35 heures ?
Non, pour les raisons suivantes :
• Passer à 37 ou 38 heures entrainerait à nouveau d’interminables discussions entre partenaires sociaux pour arriver à des accords qui désorganiseraient une fois de plus le fonctionnement des entreprises ;
• Dans nombre d’industries, nous sommes déjà en surcapacité et des journées de chômage partiel sont mises en place ; il n’y a donc pas matière à augmenter la durée du travail ;
• Autant la réduction du temps de travail de 39 à 35 heures n’a pas été satisfaisante au niveau de la création d’emplois, autant il est patent qu’un allongement de la durée légale du travail créerait du chômage ;
• Les entreprises qui ont le souhait de faire travailler leurs salariés au-delà de 35 heures hebdomadaires, et qui ont du travail à leur accorder, peuvent tout-à-fait le faire actuellement, et l’augmentation de la durée du travail ne leur accorderait pas de facilité supplémentaire, seulement une baisse du coût de ces 2 ou 3 heures qui ne seraient plus « supplémentaires » et payées comme tel, au détriment d’ailleurs des salariés.
Voici quelques raisons pour ramener à leur juste valeur les propositions de l’un ou de l’autre candidat aux échéances futures visant à revenir sur les 35 heures : proposition sans intérêt aucun.
mardi 15 novembre 2011
Le sort des diplômés étrangers en France : réaction irréfléchie aux conséquences néfastes non intégrées.
« En effet, la priorité doit être donnée à l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi aujourd'hui présents, qu'ils soient de nationalité française ou étrangère, résidant régulièrement en France. Il vous appartient donc de veiller à ce que les demandes d'autorisation de travail soient instruites avec rigueur. Cette rigueur doit être d'autant plus marquée que l'emploi visé ne nécessite pas de qualifications particulièrement élevées. La procédure de changement de statut (étudiants demandant un titre de séjour professionnel) devra faire l'objet d'un contrôle approfondi. L'exception prévue pour les étudiants qui sollicitent une autorisation provisoire de séjour dans le cadre d'une recherche d'emploi doit rester rigoureusement limitée. Le fait d'avoir séjourné régulièrement en France en tant qu'étudiant, salarié en mission ou titulaire d'une carte « compétences et talents » ne donne droit à aucune facilité particulière dans l'examen de la procédure de délivrance d'une autorisation de travail. »
Certains préfets ont mis toute leur énergie dans l’application, à la lettre, de ces instructions.
Résultat : des étudiants étrangers, hautement qualifiés grâce à un cursus effectué en France, en partie à la charge du contribuable français, n’ont plus le droit d’apporter leurs compétences à des entreprises françaises, sauf à entrer dans la clandestinité !
Nous formons des jeunes qui, leur diplôme en poche, vont aller travailler dans des entreprises étrangères en leur offrant tout le savoir que nos grandes écoles leur ont transmis !
Certains d’entre eux, embauchés déjà avant la proclamation des résultats, ont vu leur contrat de travail annulé, car le visa de travail leur avait été refusé. Il y aurait même eu deux cas de ce type dans des ministères…
Ces cerveaux étrangers qui ont déjà tendance à privilégier des pays anglophones au détriment de la France, on les stigmatise encore au lieu de profiter de leur savoir pour enfin imaginer, inventer, créer et déposer des brevets, ce que bon nombre de pays ont compris et appliquent avec frénésie.
Il est pourtant évident que les postes que pourraient occuper ces étudiants étrangers, souvent, ne trouveraient pas de candidats français, notamment pour des raisons liées au niveau du salaire proposé.
Ce qui est certain aussi, c’est que ces diplômés étrangers, embauchés de façon régulière par les entreprises, contribueraient à la richesse nationale par leur travail, bien évidemment, mais également par leurs cotisations et leurs impositions, et donneraient de l’espoir et de l’exemplarité aux jeunes de nos banlieues en leur montrant qu’un immigré qui réussit n’est pas forcément un sportif ou un artiste, mais peut aussi être un chercheur, un ingénieur, un technicien.
lundi 14 novembre 2011
Faut-il ajouter un « article 16 » à la charte de l’ONU ?
L’ONU est trop souvent paralysée à cause notamment du droit de veto dont disposent les membres du Conseil de Sécurité, qui empêche l’organisation de prendre des mesures rapides et fortes. Ce n’est pas tant l’utilisation de ce droit, mais la seule menace de son emploi qui fait plier les membres.
Les événements actuels en Syrie, que même la Ligue Arabe, pourtant généralement timide à l’encontre de ses membres qui ne respectent pas les droits de leurs citoyens, s’est décidée à condamner, mériteraient une action forte de l’ONU, qui malheureusement est bloquée par la Russie ou la Chine.
Les résolutions votées par les Nations Unies sont utiles, mais souvent portent peu de fruits. Seules des sanctions commerciales, financières et économiques, à condition qu’elles soient appliquées unanimement et strictement, assorties de blocage des accès et de l’espace aérien, peuvent faire plier ces dirigeants tyranniques.
Sans aller jusqu’à l’instauration d’un tel article, ne serait-il pas possible de permettre que le véto d’un ou plusieurs membres de l’ONU puisse être rejeté par une majorité exceptionnelle de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui pourrait, par exemple, être de 60 ou 75 % de ses membres ?
Bien sûr, une telle prérogative « dépouillerait » les grandes nations d’une partie de leurs prérogatives, et elles n’aiment pas cela, mais alors pas du tout…..
Ne reste plus qu’à travailler dans l’ombre, à laisser libre champ à des services secrets, à des barbouzes, pour aller tenter de supprimer le dictateur syrien, conforté dans son comportement par les nombreux soutiens dont il bénéficiait il y a peu encore, alors que nul chef d’Etat n’ignorait ses méthodes indignes et cruelles, mais c’est là une autre histoire.
Soutenons le peuple syrien dans sa lutte pour la liberté et la dignité.
Ou alors un Syrien vaut-il moins qu’un Lybien ?
Le réel problème des arrêts maladie.
Pour autant, le concept est simple mais l’application malaisée.
Actuellement, le salarié du privé supporte la « charge » de 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie, parfois remboursés par l’employeur ou la mutuelle. Des rumeurs font état de l’instauration d’un possible quatrième jour de carence.
Cette carence n’existe, à ce jour, ni pour les fonctionnaires, ni en Alsace Moselle, où le droit local impose aux entreprises de payer ces trois jours, mais il faut préciser que les salariés y supportent un taux de cotisation supérieur à celui en vigueur dans la « France de l’intérieur ».
Il semble plus équitable de ne pas augmenter ce délai de carence pour les salariés du privé, mais par contre de l’élargir, au moins à hauteur de 2 jours, pour les fonctionnaires et assimilés qui en sont actuellement dispensés.
Quant aux arrêts-maladie en général, leur bien-fondé n’est pas toujours facile à établir, notamment lorsque les causes en sont la dépression ou le mal de dos….
Ne serait-il pas possible d’enregistrer plus d’informations sur la carte vitale et, surtout, les exploiter en cas de contrôle ?
Est-il normal qu’une personne consulte plus de 3 médecins différents pendant un même mois, pour une pathologie identique ?
Est-il normal qu’un même médecin cède trop souvent aux demandes plus ou moins pressantes de ses patients pour accorder des arrêts de travail ?
Ne devrait-on pas obliger un médecin à consulter la carte vitale de son patient et à tenir compte des précédentes consultations et prescriptions (si tant est que ces informations soient bien enregistrées sur la carte ; si ce n’est pas le cas, il faudrait absolument qu’elles le soient).
On ne peut comparer les prescriptions d’un médecin à l’autre, leur clientèle n’étant pas comparable, mais si on exigeait des médecins qu’ils « signalent » à l’assurance maladie le nombre d’arrêts prescrits, leur durée et leur motif, ils seraient peut-être enclins à les accorder avec davantage de parcimonie.
Il y a bien d’autres mesures possibles et imaginables, et il est malheureusement sûr qu’elles diminueront le libre-arbitre de tout un chacun, augmenteront la charge de travail et les contrôles tatillons, mais c’est là le prix à payer et, comme toujours, les abus de quelques uns causent des désagréments à la majorité honnête des gens.
On a tous déjà vu le collègue ou la connaissance, le voisin ou le parent, en arrêt-maladie pour un mal de dos, travailler dans son jardin, bâtir sa résidence secondaire, faire du sport, etc… et c’est la collectivité qui lui offre ces congés supplémentaires. Ce n’est pas normal, et il ne faut pas qu’à cause de ces profiteurs invétérés la charge des gens honnêtes augmente encore.
dimanche 13 novembre 2011
Samuel ETO’O ou le sport bafoué
On l’a vu découvrir son nouvel appartement, de 1 000 mètres carrés, avec piscine dans le salon, sauna, hammam, mis gracieusement à sa disposition, dont il a d’ailleurs critiqué la taille, trop petite à ses yeux, de l’écran plat de sa télévision !!!
Sa famille étant restée à Milan, il va y passer ses jours de repos, à bord d’un jet privé…
Cette débauche d’argent est proprement écoeurante, même si le reportage précise qu’il a investi une partie de sa fortune pour créer une école de football au Cameroun, où il a par ailleurs offert à ses parents une maison avec 24 salles de bains, ou quelque chose du genre.
D’où vient tout cet argent dont dispose le magnat russe propriétaire de ce club de foot ?
Par ailleurs, où est l’esprit du sport dans tout cela ?
vendredi 11 novembre 2011
La violence n’est pas que routière !
dimanche 6 novembre 2011
Touchants « Intouchables ».
Ces leçons de courage, leçons de vie, sont bienvenues en cette période de grisaille météorologique, mais aussi politique et économique. Passer près de deux heures à regarder ce film est une excellente cure anti-déprime !
(arnal/starface.)
mercredi 2 novembre 2011
Oui à l’initiative de Georges PAPANDREOU. Oui à l’€uro !
Oui Georges PAPANDREOU a raison de vouloir consulter son peuple à la veille de lui imposer des mesures drastiques. Que ne nous impose-t-on pas, à nous Français, comme à nos autres compatriotes européens, sans nous demander notre avis, sans même nous consulter ?
Oui à l’€uro et à la zone Euro, car cette monnaie commune nous a tout de même bien simplifié la vie, nous a permis de traverser bien des tempêtes qui auraient, s’il avait encore existé, bien malmené notre Franc du siècle dernier.
Et qu’on cesse de nous prédire le pire et de donner sans cesse du grain à moudre aux spéculateurs qui s’en donnent à cœur joie ! Si les Grecs rejettent le plan européen, ne reçoivent plus d’aide et finissent par sortir de la zone €uro, ce sera certes un échec, une déception, mais tout le monde, et surtout la zone €uro, s’en relèvera.
L’erreur qui a été commise, et de surcroît plusieurs fois, c’est d’avoir intégré dans la zone €uro de trop nombreux pays qui n’étaient pas prêts pour y entrer, et, ainsi, il y a eu trop d’écart entre les différents membres. Cette intégration faisait plaisir à l’impétrant, et donnait de la surface (mais malheureusement pas de la puissance) supplémentaire à la zone €uro.
Il y a par ailleurs un problème de gouvernance dans cette Union, où les petits pays comptent autant que les plus grands, où chaque membre veut récupérer plus qu’il ne met sur la table, où chaque dirigeant, faute de responsables vraiment européanistes, ne pense qu’à favoriser son pays au détriment des autres, à mettre en place des institutions ou dirigeants fades et sans saveur pour qu’ils ne prennent pas trop d’importance.
mardi 25 octobre 2011
En politique aussi, il faut que cesse l’insolence des puissants !
Le premier ministre François FILLON, dans la même logique, revendique un siège de député à PARIS, même si, depuis quelques mois déjà, l’ancienne Garde des Sceaux et maire du VIIème arrondissement Rachida DATI, œuvre dans cette circonscription en vue de conquérir ce siège.
Et voilà que Ségolène ROYAL, sèchement éliminée de la primaire citoyenne, décide de quitter ses Deux Sèvres pour briguer un siège de député à La Rochelle, dont elle souhaite faire un marchepied pour le perchoir !
Quelle insolence de la part de ces personnages qui estiment que leur seule volonté doit être satisfaite, faisant fi des personnalités en place, certes peut-être plus modestes qu’eux-mêmes, mais qui n’en sont pas moins méritantes. Des voix se soulèvent, dans chacun des deux camps, pour condamner ces parachutages, mais sauront-elles résister aux pressions des chefs de partis lorsque commenceront les marchandages et qu’il faudra, en plus sacrifier des sièges potentiels au profit de partis alliés ?
Des parachutages, notamment celui de Jack LANG à Paris, en son temps, ont lamentablement échoué, et ces méthodes ne contribuent pas à améliorer l’image des partis, alors il serait souhaitable que ces pratiques cessent. Pour la grandeur et l’honneur de la chose publique.
lundi 24 octobre 2011
Conseils à François HOLLANDE (si je peux me permettre).
Que les écologistes prônent une sortie totale du nucléaire, c’est leur rôle, et ce doit être leur cheval de bataille, mais ils devront se contenter d’essayer de convaincre François HOLLANDE de tendre vers cette issue sans la lui imposer dans un quelconque délai. De la même façon Jean Luc MELENCHON est bien gentil, mais il n’est pas en position de monnayer le soutien des ses électeurs au candidat socialiste
Il ne faut pas perdre de vue que ni Eva JOLY ni Jean Luc MELENCHON ne sont propriétaires de leurs quelques pourcentages de voix, qu’ils n’ont pas été désignés par un nombre aussi important de citoyens que François HOLLANDE, et que, pour la majorité d’entre leurs parlementaires, il ne dépend que du PS qu’ils conservent ou non leur siège…
Qu’ils négocient avec le candidat HOLLANDE, c’est normal, qu’ils lui fassent leurs propositions, leurs demandes, soit, qu’ils posent des exigences, non !
François HOLLANDE, dans cet exercice, devra, en restant fidèle à lui-même, en clarifiant son programme, en résistant aux « sollicitations » de ses « amis », prouver qu’il saura, quand il sera Président élu, garder la ligne de sa politique et résister à la faiblesse de ne jamais dire non.
Comme je l’écrivais il y a quelques jours déjà, le panel des électeurs potentiels de François HOLLANDE est très large, contrairement à celui de Nicolas SARKOZY, très étriqué, qui peut d’ailleurs fuir vers Marine LE PEN. Il ne faut pas qu’il oublie cette donnée, et c’est seulement en conservant son particularisme, en conquérant son autonomie qu’il y arrivera.
mercredi 19 octobre 2011
Le coup de pouce de BORLOO à Marine LE PEN.
Une partie des électeurs potentiels de Jean Louis BORLOO se tourneront vers le socialiste François HOLLANDE, brillant vainqueur des primaires citoyennes, qui est moins taxé de gauchisme que sa rivale Martine AUBRY.
D’autres apporteront leur suffrage à François BAYROU, qui sera le seul à incarner le centrisme, même si des candidatures anecdotiques d’Hervé MORIN ou Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN devaient aller à terme.
Malheureusement, les voix de ceux qui ne veulent pas d’un président de gauche ni d’un Sarkozy iront, par ailleurs, vers Marine LE PEN.
Nicolas SARKOZY refuse de comprendre qu’une partie des électeurs NE VEUT PAS qu’il prolonge son séjour à l’Elysée. Qu’il empêche untel ou untel de se présenter pour que les voix ne s’éparpillent pas ne sert à rien, car ceux qui ne veulent pas voter pour lui ne le feront pas.
Il est certainement le candidat qui recueillera la plus forte proportion de votes « qualifiés » ou « utiles ». Les Françaises et Français qui apporteront leur soutien à Nicolas SARKOZY le feront POUR lui, alors que tous les autres candidats rassembleront sur leur nom des électeurs motivés et fidèles, mais aussi une proportion non négligeable d’électeurs qui voteront davantage contre Sarkozy que pour eux.
Les soutiens du président bataillent pour une candidature d’union, car ils ont peur que l’éparpillement des voix au premier tour empêche une qualification de Nicolas SARKOZY pour le second tour, et c’est tout le contraire qui va se produire.
François HOLLANDE, s’il ne fait pas d’erreur majeure, sera présent au second tour, et François BAYROU ou Marine LE PEN pourraient rassembler plus de suffrages que le président sortant, ce qui n’aurait pas été le cas si Jean Louis BORLOO s’était présenté, car sa candidature aurait divisé le camp centriste et aurait laissé une chance de qualification à Nicolas SARKOZY.
mercredi 12 octobre 2011
Non,la primaire n’est pas encore jouée ...
Tout d’abord, sur un plan idéologique, peu de choses séparent réellement les deux protagonistes.
Ensuite, les « battus » ont beau dire qu’ils appellent à voter pour untel ou unetelle, les voix qu’ils ont recueillies au premier tour leur étaient personnellement destinées, et il est certain que leurs appels ne seront pas suivis par tous leurs électeurs. Certainement même certains n’iront pas voter.
Il ne faut donc pas que Martine AUBRY et François HOLLANDE changent leur discours dans le but de plaire à l’un ou l’autre de leurs adversaires du premier tour. Au contraire, et afin de montrer leur constance, leur fiabilité, ils ont intérêt à appuyer leurs positions.
François HOLLANDE a des atouts : c’est un homme, et cela compte encore en France, il ne fait pas peur et a été quasi adoubé par Jacques CHIRAC, ce qui plaît aux personnes âgées de nos campagnes.
Martine AUBRY a des handicaps : c’est une femme, et cela compte encore en France, elle n’a pas toujours donné l’impression d’être vraiment motivée, elle paraît parfois dogmatique et traîne toujours derrière elle le boulet des 35 heures, réforme qui, si personne ne souhaite vraiment la remettre en cause aujourd’hui, a tout de même fichu un sacré boxon dans nombre d’entreprises…..
François HOLLANDE a des handicaps aussi : il n’a jamais exercé le pouvoir au niveau national et, quoi qu’on en dise, son consensualisme peut paraître exagéré et peut refroidir ceux, nombreux, qui veulent un réel changement.
Martine AUBRY a des atouts : l’expérience du pouvoir, elle est une femme, mais sans être féminine à l’excès, et ce serait peut-être le moment de confier les rênes du pouvoir à une femme, ce qui en soit serait une révolution en France.
Par contre, si tel était le cas, les amateurs d’élégance vont redouter la première rencontre franco allemande au sommet qui mettrait, sur une même photo, Angela MERKEL et Martine AUBRY !
Si Martine AUBRY en a vraiment envie maintenant, et qu’elle le montre, elle est en mesure de remporter cette élection primaire et, ensuite, de battre à nouveau Nicolas SARKOZY qui a été battu une première fois, dimanche, par le succès de cette élection primaire, même s’il n’ose se l’avouer et le reconnaître.
samedi 8 octobre 2011
Frédéric et Babu.
A l’époque, ce jeune Indien de 33 ans était encensé, après être mort sur les rails du métro, suite à une chute provoquée par un délinquant qui s’était attaqué à une passagère du métro.
Je ne comprenais pas ce que venait faire là le ministre de la culture, si ce n’est se refaire une image sur le dos d’un fait divers, ce qui est tout-à-fait pitoyable pour un personnage politique, quel qu’il soit !
Aujourd’hui, suite aux déclarations du supposé délinquant, suite aux divers témoignages relevés, et au vu des enregistrements vidéo, il semblerait que les faits ne se soient pas du tout déroulés comme il avait été dit, que le présumé coupable n’était peut-être qu’un importun, et que Babu n’aurait pas eu une attitude correcte.
Je ne vais pas pour autant justifier sa fin tragique, bien au contraire.
Ce que je veux fustiger, c’est l’attitude ignoble et intolérable de nos politiques qui profitent de faits divers pour se rendre coupables d’abus d’émotion, qui se montrent lorsque des gens pleurent les leurs, qui annoncent que « tout sera fait », soit pour aider les victimes, soit pour rechercher les auteurs des crimes ou délits et les punir de la façon la plus sévère qui soit, et qui ne font rien après…
Si au moins avant de s’exposer ainsi, ils prenaient des précautions… Je pense au Président SARKOZY qui reçoit parfois promptement en son palais des proches de victimes, et victimes elles-mêmes qui, c’est déjà arrivé, ne soient pas tout-à fait nets…
J’entends ces phrases que l’on pourrait passer en boucle :
« Je prends l’engagement de châtier les coupables…. »
« Les auteurs seront punis… »
« Nous mettrons tout en œuvre pour … »
« Tous nos moyens seront mobilisés »…..
Mais, huit jours, un mois, un an plus tard, les coupables ne sont pas arrêtés, les victimes sont seules et abandonnées, et déjà nos autorités profitent d’un autre fait-divers pour afficher, sur les écrans, plus encore que leur détermination, leur image et leurs vaines promesses.
jeudi 6 octobre 2011
La critiquable instrumentalisation de faits divers.
Alors qu’il voulait contrôler le billet d’un passager, celui-ci lui a asséné plusieurs coups de couteau, et ses jours seraient en danger.
C’est un acte tout-à-fait condamnable, bien évidemment, et il semblerait que l’auteur de cette agression soit coutumier de faits de violence, mais la réaction du personnel SNCF est totalement disproportionnée.
Le droit de retrait devrait s’exercer lorsqu’un danger imminent, voire immédiat, menace le personnel. Or, en l’espèce, ce n’est pas le cas. Un contrôleur a été agressé de façon isolée, et son agresseur mis hors d’état de nuire.
Où est le danger pour tous les autres ?
De façon générale, la sécurité à bord des trains, pour les passagers comme le personnel, s’est dégradée ces dernières années, et cette action n’y changera rien, d’autant plus qu’elle cause toutes sortes de problèmes à de multiples usagers.
Pourquoi le personnel SNCF, plutôt que de se mettre en retrait, n’a-t-il pas choisi de tenir son poste parmi les voyageurs, et de ne pas composter leur billet mais de consacrer quelques minutes pour expliquer aux usagers ce qui s’était passé et leur ressenti ?
Ensuite, une action forte est indispensable, face à la direction de la SNCF et au gouvernement, valable pour nombre d’autres personnes dans les hôpitaux, l’enseignement, etc… pour qu’on arrête de supprimer des postes.
Là en effet réside une des causes de la multiplication des incivilités, agressions verbales ou même physiques. Trop de personnels se retrouvent seuls face à de grands ados ou adultes qui font fi de toute politesse, de tout respect. S’ils avaient face à eux deux personnes plutôt qu’une, ils ne réagiraient pas de la même façon. S’ils avaient été encadrés correctement pendant leur scolarité, ils n’en seraient certainement pas arrivés où ils en sont.
Mais on préfère visiblement diminuer les surveillants dans les écoles, les animateurs dans les cités et proposer ensuite d’encadrer ces jeunes qu’on a laissés tout faire par des militaires ou anciens militaires ! C’est une honte !
Les gouvernements actuels sont des pyromanes, qui laissent s’allumer des feux pour montrer, avec force publicité, des nouveaux moyens de lutter contre ces incendies de banlieues ou d’ailleurs, sans pouvoir mettre en œuvre ces moyens !
Plutôt que de chercher sans cesse de nouveaux médicaments pour lutter contre ces maladies de nos sociétés, pourquoi ne lutte-t-on pas contre les causes de ces maladies ? Pourquoi avoir arrêté toute prévention ?
Si une réelle surveillance, avec de vrais êtres humains, existait dans le métro, Rajinder SINGH ne serait pas mort à 33 ans sur les rails du métro, et le ministre de la culture Frédéric MITTERRAND n’aurait pas eu besoin d’aller verser publiquement sa larme indécente sur un quai de métro.
mardi 27 septembre 2011
Écœurant DSK !
Cette façon de faire est plus que scandaleuse, écoeurante !
Soit lui et ses avocats n’y croient pas eux-mêmes, et ne se servent de ce pseudo-argument que dans le but de faire traîner les procédures ou d’épuiser physiquement et financièrement leur adversaire, et cette façon de faire n’est pas glorieuse et, si elle réussit, DSK n’en sortira pas grandi.
Soit ils croient vraiment à cette immunité qui, rappelons-le, n’a pas tenu sur le plan pénal. Même le FMI, dès le début de l’affaire, a précisé qu’elle ne couvrait pas ces agissements : «l'immunité du directeur général est limitée et n'est pas applicable dans cette affaire».
Par contre, invoquer ne serait-ce que l’idée de cette immunité pour échapper à une procédure devant aboutir à la manifestation de la vérité est d’une bassesse inouïe !
DSK a reconnu avoir commis « une faute morale » et avoir eu une « relation inappropriée », autrement dit, avoir commis une bêtise. Ce faisant, il foule déjà au pied, allègrement, la condition féminine et la position sociale de Nafissatou DIALLO.
Voilà qu’aujourd’hui il veut nous faire croire qu’en tant que président du FMI il « avait le droit » d’agir ainsi, couvert par son immunité !
C’est scandaleux, et j’espère que ceux qui croyaient encore un tant soit peu en lui ouvrent enfin les yeux !
Dominique STRAUSS KAHN, aveuglé par le pouvoir et l’argent fait fi de tout honneur, de tout sentiment de justice, et veut tout acheter !
Quel fut le comportement exact de la plaignante, quelle fut la véritable attitude de DSK, le saurons-nous un jour ?
Un procès aurait peut-être pu faire la lumière.
Il n’y a plus de procès pénal, laissons agir la justice civile.
Si effectivement DSK était innocent, pourquoi toutes ces tentatives d’échapper à la justice ?
mardi 20 septembre 2011
Le scandale fait autour de l’aide alimentaire européenne
En 1987, le président de la Commission Européenne, Jacques DELORS, pour répondre notamment aux souhaits de Coluche, a créé le PAED ou Programme européen d’aide aux plus démunis. Dans les grandes lignes, ce programme permettait d’allouer à diverses associations oeuvrant dans ce milieu les surplus agricoles de l’Union, qui étaient de ce fait financés par l’Union Européenne via la PAC ou politique agricole commune.
Le problème actuel vient en grande partie du fait qu’il y a moins d’excédents agricoles, et qu’ils ne suffisent plus à répondre à la demande. Transitoirement, l’Union Européenne a complété ces dons en nature par des soutiens financiers. Certains pays s’opposent à ce que ce soutien, qui représente plus de 350 millions d’€uros, soit pris sur le budget de la politique agricole commune, voire même de la Communauté, les aides sociales étant davantage du ressort de chacun des pays.
Comme toujours, les principaux bénéficiaires de cette solidarité européenne se disent outrés de comportement de ces pays abolitionnistes.
Il est un fait que la volonté de Jacques DELORS était non de financer des aides, mais de trouver un usage social des surplus agricoles. Ceux-ci étant moindres, l’aide européenne se réduit, et il est effectivement anormal que le budget de la politique agricole commune serve à fiancer des repas pour les plus démunis.
Il est de la responsabilité de chacun des pays de compléter ce dispositif en nature de l’Union Européenne par des aides nationales. Il est trop facile d’accuser l’Union européenne de ne pas aider lorsqu’on refuse obstinément d’augmenter son budget !
Alors qu’on parle de recapitaliser les banques, alors que les Etats européens ont prêté des sommes pharamineuses aux constructeurs automobiles, alors que des millions d’€uros sont semés à droite ou à gauche à fonds perdus, ou presque, il est plus que scandaleux de voir des politicards discutailler pour savoir qui va donner à manger à des êtres humains qui crèvent de faim !
Promettre des millions aux Libyens, c’est bien, offrir de l’aide aux pays en voie de développement, c’est louable, aider des profiteurs qui, quelques mois après, réalisent des bénéfices monstrueux pour, encore quelques mois après, se retrouver de nouveau dans une situation « délicate » au point de réclamer de nouvelles aides, c’est HONTEUX !
Quand donc les hommes politiques cesseront-ils de nous désespérer ?
dimanche 18 septembre 2011
Allocution improbable de M. le Président de la République aux jeunes des banlieues.
Jeunes de France !
Jeunes immigrés, arabes, juifs, roms ou autres !
La France de toujours vous avait dit son amitié et son soutien.
Vous avez voulu la paix.
Vous avez voulu la liberté.
Vous voulez le progrès économique.
Le Gouvernement, les patrons et l'Europe seront toujours aux côtés des jeunes de France.
Amis des banlieues, nous vous demandons une chose : nous croyons dans la France unie, pas dans la France divisée.
Peuple de France, vous avez déjà souvent démontré votre courage. Aujourd'hui, vous devez démontrer un nouveau courage celui du pardon, de la réconciliation entre toutes les communautés, et celui de la combativité et de l’espoir.
Vive la France!
Vive les banlieues !
Vive l'amitié entre toutes les communautés de France. »
Texte librement composé à partir de l’allocution prononcée par le Président Nicolas SARKOZY à Benghazi le 15 septembre dernier. Seuls les mots en italiques ont été changés par mes soins, le restant du texte, en caractères gras, est d’origine
jeudi 15 septembre 2011
Interview apocryphe inédite de DSK.
- Très heureux, bien que je sois certainement plus en résidence surveillée (par les médias) ici, qu’aux Etats-Unis.
- Pourquoi avez-vous décidé de reprendre la parole aujourd’hui ?
- Pour dire à quel point je suis conscient du tort que j’ai fait à la gauche française, et au peuple français tout entier. En effet, j’avais décidé de présenter ma candidature aux primaires organisées par le Parti Socialiste, et je pense que, contrairement à la fois précédente, j’aurais été choisi par les sympathisants qui vont participer à cette élection. Ensuite, battre Nicolas SARKOZY n’aurait pas été un problème. Tous les socialistes et une grande partie de la gauche et surtout du centre auraient été derrière moi, et le Président actuel s’est fait tellement d’adversaires que, si même il avait été qualifié pour le second tour, il aurait été très largement battu par moi. Je ne peux plus me présenter aux primaires, techniquement parlant. Je pourrais être candidat à l’élection présidentielle, hors du processus retenu par le PS, en candidat libre si vous voulez, mais je n’aurais pas les voix des légitimistes et, je crois aussi, j’ai dû perdre beaucoup de mes soutiens féminins.
- Avez-vous envie encore de revenir en politique ?
- Oui, mais je ne puis le faire tout de suite bien qu’à mon sens aucun des candidats à la candidature à gauche n’ait vraiment la stature élyséenne. La chance qu’ils ont tous, c’est que tant d’électeurs ne veulent plus de SARKOZY. Les électeurs ne font pas non plus une confiance énorme à BAYROU, quant à Jean Louis BORLOO, je ne pense pas qu’il aille au bout de sa candidature.
- Quels sont vos pronostics alors ?
- Si François HOLLANDE est choisi aux primaires, il peut éventuellement battre Nicolas SARKOZY ou Marine LE PEN. Si le candidat de la gauche unie n’est pas HOLLANDE, le second tour risque d’opposer SARKOZY et LE PEN, et là je ne jure de rien, vu les positions UMP parfois tellement proches de celles du FN.
- Avez-vous conscience qui si la gauche ne gagnait pas en 2012, ce serait un peu de votre faute ?
- Je sais que si les choses avaient suivi un cours normal, j’aurais été élu. Je suis sûr aussi que si la gauche est battue, on essaiera de m’en faire porter le chapeau. Je n’aurai pas à mon sens fait perdre la gauche, mais je l’aurai peut-être freinée sur le chemin tout tracé de la victoire avec cette affaire du Sofitel comme on se plaît à l’appeler.
- Concernant ce qui s’est passé au Sofitel justement, pouvez-vous nous donner votre version des faits ?
- Ces événements étant encore dans les mains de la justice, je ne donnerai pas, aujourd’hui, d’explications plus détaillées. Je suis un homme, et je ne sais résister à toutes les tentations, certes, mais je n’ai jamais eu de gestes ou d’actions violentes.
- Et que répondez-vous à ceux qui vous reprochent de votre mode de vie parfois aussi bling bling que celui que vous avez pu reprocher à Nicolas SARKOZY, et qui, surtout, ne correspond pas à un homme de gauche ?
- Il est vrai qu’il y a eu étalage de sommes pharamineuses, mais c’est en partie la justice américaine qui en est la cause. Maintenant, il est vrai que mon épouse dispose d’une fortune qu’elle a mise à contribution pour défendre ma cause, mais qu’y puis-je ? Je ne vais pas le regretter. Par ailleurs, avoir de l’argent n’interdit pas d’avoir des idées de gauche, des convictions de gauche, et d’agir dans une optique sociale. Comme il y a des gens modestes à l’UMP ou au Front National, il y a des gens aisés à gauche.
- Monsieur STRAUSS KAHN, je vous remercie, je crois savoir que vous vous exprimerez bientôt à la télévision ?
- Oui, c’est prévu. Merci Madame."
(Interview totalement imaginaire)
mardi 13 septembre 2011
« Juif ou pas juif ? », légal ou illégal ?
La question mérite d’être posée, car il s’agit tout de même de « ficher » des individus en fonction de leur religion, ce qui a priori n’est pas autorisé dans notre pays.
Indépendamment de cette question, d’ailleurs, il faut avec force réclamer le retrait du marché de cette application. La religion et, plus généralement les convictions de chacun, qu’elles soient religieuses, politiques ou autres, sont du domaine de l’intime. Et seule la personne elle-même doit pouvoir décider de rendre publiques ses opinions ou croyances.
Si on ne fait rien pour interdire cette application, on verra rapidement apparaître des applications pour voir qui est musulman, catholique, homosexuel, drogué, atteint du Sida ou du cancer, qui boit, qui fume, qui est cocu, etc….
La technologie, notamment informatique, permet tout et n’importe quoi. Il faut profiter des possibilités qui permettent une avancée, un progrès, il faut bannir toutes les applications qui ne peuvent que contribuer à créer des ségrégations, à montrer des gens du doigt….
L’histoire a montré qu’à chaque fois qu’on stigmatisait une partie de la population, les événements prenaient rapidement un tour tragique.
Alors, Mesdames et Messieurs d’Apple, retirez cette application avant qu’on ne vous contraigne à la faire et avant, surtout, qu’elle n’ait fait trop de dégâts.
jeudi 8 septembre 2011
Pourquoi sanctionner tous les patients que nous sommes ?
Fallait-il pour autant doubler la taxe spéciale sur les conventions d’assurance que paient les mutuelles, qui était de 3,5 % depuis le 1er janvier 2011, et qui va passer à 7,0% ?
Non bien évidemment, car cette mesure va encore être supportée par tous les foyers, sauf les plus pauvres des pauvres qui ont droit à la CMU gratuite.
Ce doublement devrait rapporter 1,1 milliard d’€uros à l’Etat en 2012, mais il va aussi aboutir à une augmentation des cotisations payées par les adhérents.
De nombreuses personnes hésiteront à conserver leur mutuelle, ou prendront une couverture moins chère, donc automatiquement, une part plus importante des frais de santé restera à leur charge.
Ceux qui ont la chance de bénéficier d’une mutuelle d’entreprise, qui leur coûte moins cher qu’une adhésion directe, subissent eux aussi, dans des entreprises de plus en plus nombreuses, une baisse des remboursements due à la renégociation des conventions passées avec les mutuelles.
Pourtant, tout le monde connaît des cas d’abus de soins ou d’arrêts-maladie.
Pourquoi les efforts ne sont-ils pas portés sur l’éducation à la responsabilité des patients comme des professionnels de santé, et aussi sur la répression des fraudes ?
Lorsqu’un médecin prescrit au arrêt-maladie, il doit le faire de façon responsable, parce que la pathologie de son patient l’exige, non parce que ce dernier le lui demande.
Comment combiner respect du secret médical, déontologie et contrôle ?
On ne peut que difficilement comparer les prescriptions d’un médecin à un autre, la clientèle de chacun étant particulière tant du point de vue socio-culturel que professionnel ou physique, mais ne serait-il pas possible d’établir une compilation des prescriptions de chaque médecin, qui serait analysée par l’Assurance maladie en fonction de la typologie des patients, afin de relever des dérives manifestes ?
Au niveau de chaque patient également, les moyens informatiques actuels ainsi que la carte vitale devraient permettre d’éviter certains abus, des consultations multiples, notamment, voire des prêts de carte vitale.
En pharmacie, des conditionnements plus conformes à la moyenne des prescriptions permettraient d’économiser et des médicaments et de l’argent. De la même façon, si un système incitatif existait, les médicaments non utilisés seraient rendus plus facilement dans les pharmacies.
Voici quelques pistes qui pourraient permettre d’économiser des sommes certainement conséquentes, qui seraient plus intelligentes qu’une multiplication par deux, bête, méchante et injuste d’une taxe qui frappe autant ceux qui ont un usage raisonné de notre système de santé que ceux qui en abusent.
mercredi 7 septembre 2011
Hôteliers, arrêtez ce chantage à l’emploi !
Premièrement, et tous les clients qui se sont exprimés dans la presse ou sur les ondes, ce n’est pas un surcoût de 2 % sur le prix de la chambre qui va les écarter de leur hôtel habituel ou préféré.
Deuxièmement, les alibis de compétitivité, de concurrence faussée, etc… ne tiennent pas non plus, puisque la mesure concerne tous les établissements.
Donc, cette taxe pourra très facilement et rapidement être imputée sur les notes des clients, et la piqûre se révélera indolore au bout de quelques jours.
Le seul cas qui peut éventuellement induire une charge supplémentaire aux établissements concerne les réservations fermes faites avec des entreprises ou autres organismes qui ont confirmé des devis sur la base d’un prix fixé, et encore…..la hausse étant due aux pouvoirs publics, certaines clauses pourraient éventuellement permettre de répercuter ces 2 %.
Restent donc très peu de cas où cette taxe sera réellement à la charge des établissements, ce qui ne devrait donc avoir aucune influence sur la pérennité des emplois.
Il est commun, en France, d’entendre dire que tel impôt ou taxe supplémentaire induira la suppression de tant des postes, comme il est extrêmement rare d’entendre qu’une baisse de TVA va aboutir à la création d’emplois, et encore davantage de constater, après coup, la réalité de ces créations…Voyez-vous à qui je fais allusion ?
Dans les mesures en discussion actuellement, destinées à réduire le déficit public en France, cette taxe de 2 % a au moins le mérite d’épargner les plus modestes de nos concitoyens, ce qui n’est pas le cas de la hausse prévue de 6 % sur le tabac et certaines boissons, ni du scandaleux doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance appliquée aux mutuelles de santé, qui sera forcément répercuté sur les cotisations payés par les adhérents.
lundi 5 septembre 2011
Serait-ce une réponse à ma question d'hier?
Paru sur LEFIGARO.FR:
Pas de retour au Conseil constitutionnel pour Chirac
Par Marie-Amélie Lombard Mis à jour le 05/09/2011 à 21:39
publié le 05/09/2011 à 21:37 Réagir
La dernière séance du Conseil constitutionnel, pour Jacques Chirac, remonte au 9 décembre 2010. Ce jour-là, les Sages examinaient la loi de réforme des collectivités territoriales. Aujourd'hui, personne n'imagine l'ancien président revenir rue de Montpensier. Son incapacité à affronter un procès, mise en avant par ses proches, et sa «vulnérabilité» attestée par le neurologue Olivier Lyon-Caen ne lui laissent guère de choix. «Il ne reviendra jamais siéger ici», prédisait lundi une source bien informée au Conseil constitutionnel.
En mars, à la veille de l'ouverture du procès - finalement ajourné -, l'ancien chef de l'État avait indiqué par lettre au président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, qu'il mettait ses fonctions entre parenthèses «jusqu'à nouvel ordre» et demandait que son traitement, s'élevant à 11 000 euros par mois, soit suspendu. Ce qui est toujours le cas.
Membre de droit comme tout ancien président de la République, Jacques Chirac n'aura pas à démissionner formellement de l'institution. Ce n'est que depuis 2004 que les anciens locataires de l'Élysée, comme Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, sont présents aux séances. De Gaulle ou Mitterrand n'ont, eux, jamais siégé.
M.-A. L.-L.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/05/01016-20110905ARTFIG00595-pas-de-retour-au-conseil-constitutionnel-pour-chirac.php
Questions à Michèle ALLIOT-MARIE .
« Les règles de droit doivent être respectées par tous. Je me demande où l'on va quand des ouvrages écrits par des magistrats reposent sur des on-dit, démentis par ceux-là mêmes que l'auteur présente comme ses sources. Comment les Français peuvent-ils faire con¬fiance à la justice quand un juge ne respecte aucune des règles de procédure, de réserve ou de déontologie ? Comment la presse peut-elle se faire l'écho, voire le laudateur, d'écrits reposant sur ces bases ? Il est indispensable de rappeler les principes de la vie en commun au sein de la République. »
En lisant ces lignes, je m’interroge sur plusieurs points :
• Quand des policiers se font communiquer par des opérateurs de téléphone des renseignements sur des journalistes qui enquêtent sur des affaires a priori pas très nettes où sont impliqués des membres du gouvernement, où est le respect des règles de droit ?
• Quand un ancien président de la République argue de ses problèmes de santé pour ne pas assister à son procès qui a été abusivement repoussé sur la base d’une immunité exagérée, où est la justice ?
• Quand des litiges comme celui opposant Bernard TAPIE à l’Etat dans l’affaire Adidas-Crédit Lyonnais sont réglés à l’avantage de ce dernier en marge de la justice ordinaire, où est l’égalité des citoyens ?
• Quand les élus UMP sont en université d’été et que tous leurs commentaires se bornent à dénigrer les autres partis, et surtout le grand rival PS, car ils n’osent trop critiquer les positions du Front National, soit parce qu’ils en sont trop proches, soit parce qu’ils pensent récupérer les voix des électeurs de ce parti xénophobe et antidémocratique, où sont l’originalité et l’attractivité de ce parti qui se veut de gouvernement ?
• Pourquoi les élus UMP critiquent-ils les origines norvégiennes ou coréennes de certains élus et pas les origines hongroises et grecques d’autres ?
Quand donc notre personnel politique se rendra-t-il enfin compte que les Français ne sont pas plus bêtes que la moyenne et qu’il faut arrêter de leur raconter tout et n’importe quoi ?
De nombreux Français avaient prévu de voter DSK aux prochaines présidentielles. Le retour hypermédiatisé de ce dernier sur le sol français les a écoeuré, car même s’il n’a commis aucun acte répréhensible dans cette affaire, l’étalage d’argent, son hypersexualité, son mépris des autres, son absence d’excuses ou de regrets les ont cocufiés, et ils ne l’oublieront pas.
Un jour, seuls les encartés iront encore voter, les autres citoyens n’en auront plus envie.
dimanche 4 septembre 2011
Qui osera poser la question ?
On peut dire beaucoup de choses sur ce procès : l’ancienneté des faits présumés, l’âge et l’état de santé de Jacques CHIRAC et, par humanité, être tenté de passer l’éponge, de suggérer un classement sans suite, d’autant plus qu’il y a eu un accord entre la Ville de Paris, l’ancien président et son ancien parti qui a réglé, au moins en partie, le préjudice financier subi à l’époque.
Pourtant, pour une bonne administration de la justice, il ne faut pas renoncer.
Ce procès doit avoir lieu, d’autant plus qu’il ne se tient qu’en 2011 car il ne pouvait en être question plus tôt du fait de l’immunité présidentielle dont bénéficiait Jacques CHIRAC jusqu’en 1995 et qu’il serait totalement inique que cette immunité puisse permettre d’échapper à la justice pour des faits non concernés par la période qu’elle couvre.
Que Jacques CHIRAC ne puisse participer à son procès pour des raisons de santé est tout-à-fait possible, comme cela peut arriver à tout justiciable.
Mais si, effectivement, Jacques CHIRAC n’est plus en mesure de se présenter devant le juge du fait de l’altération des ses facultés intellectuelles, qui osera poser la question de savoir s’il peut encore rester membre du Conseil Constitutionnel, dont il est membre à vie et de droit, et toucher plus de 12 000 €uros d’indemnités mensuelles ?
L’Etat français doit-il continuer à lui octroyer des collaborateurs, des personnels de sécurité en nombre ? Passe encore pour la voiture et le chauffeur, mais tous les autres avantages ?
Qui osera poser la question, et qui osera nous dire quel coût exact supportent les contribuables français, et quelle part de cette charge n’est plus justifiée ?
mercredi 31 août 2011
Quelques remèdes infaillibles contre le chômage.
« Pourquoi est-ce si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? Il faut dire la réalité : parce qu’on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d’autres pays, parce qu’on a beaucoup de Françaises et de Français qui entrent sur le marché du travail alors que l’Allemagne, par exemple, qui a un taux de natalité qui s’est effondré, a beaucoup moins d’Allemandes et d’Allemands qui entrent sur le marché du travail ».
Si nous retenons ce postulat, il y a de multiples solutions assez basiques pour résorber le chômage :
• Comme il faut élever tous ces enfants, les mamans, accessoirement les papas, pourraient rester à la maison jusqu’à ce que le dernier des enfants ait trois ans et aille à l’école,
• Chaque famille nombreuse pourrait « offrir » un de ses enfants à l’armée, comme jadis, un autre pouvant entrer dans les ordres, ce qui permettrait en outre de juguler la crise des vocations,
• Vue la surpopulation qui apparaît dans certaines classes du fait de la réduction des effectifs enseignants, les familles aisées pourraient embaucher des précepteurs,
• Si, par hasard, le mariage homosexuel venait à être légalisé en France, il ne faudrait surtout pas autoriser l’homoparentalité, car les couples homosexuels adopteraient des enfants à l’étranger, qui viendraient encore, quelques années après, grossir les rangs des demandeurs d’emploi,
• Et il doit y en avoir bien d’autres, des solutions, dans l’imagination fertile de Monsieur Lefebvre…..qui remporte là la palme de la plus grosse connerie (excusez le terme, mais c’est le plus approprié) sortie par un membre d’un gouvernement français depuis le début du siècle.
Ou alors n’est pas vraiment une bêtise, mais une façon de plus de stigmatiser les familles nombreuses dont on sait que beaucoup sont d’ascendance étrangère ?
Si on veut garder la comparaison avec l’Allemagne, celle-ci a créé beaucoup plus d’emplois ces 5 dernières années que la France, et compte 33 millions d’emplois marchands, contre 20 seulement pour la France, et son constructeur automobile Volkswagen conserve ses emplois dans le pays, ce qui n’est pas la politique de ses homologues français, etc…
Il faut répéter avec force qu’une natalité relativement forte, sans excès, comme celle de la France, est une richesse, un atout pour l’avenir, qu’elle n’est en aucun cas une cause du chômage, bien au contraire, et que l’on ferait bien de créer des emplois pour s’en occuper, de cette jeunesse, pour l’encadrer, la former et ensuite lui procurer des emplois qui seraient conservés dans notre pays.
Lorsque vous aurez compris cela, Monsieur Frédéric LEFEBVRE, vous pourrez peut-être devenir un ministre plein !