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mercredi 7 septembre 2011

Hôteliers, arrêtez ce chantage à l’emploi !

Alors qu’est évoquée la création d’une taxe de 2 % applicable sur le tarif des nuitées dans les hôtels de 4 étoiles et au-dessus, immédiatement des patrons d’établissements concernés menacent et parlent de suppressions d’emplois.


Premièrement, et tous les clients qui se sont exprimés dans la presse ou sur les ondes, ce n’est pas un surcoût de 2 % sur le prix de la chambre qui va les écarter de leur hôtel habituel ou préféré.

Deuxièmement, les alibis de compétitivité, de concurrence faussée, etc… ne tiennent pas non plus, puisque la mesure concerne tous les établissements.

Donc, cette taxe pourra très facilement et rapidement être imputée sur les notes des clients, et la piqûre se révélera indolore au bout de quelques jours.

Le seul cas qui peut éventuellement induire une charge supplémentaire aux établissements concerne les réservations fermes faites avec des entreprises ou autres organismes qui ont confirmé des devis sur la base d’un prix fixé, et encore…..la hausse étant due aux pouvoirs publics, certaines clauses pourraient éventuellement permettre de répercuter ces 2 %.

Restent donc très peu de cas où cette taxe sera réellement à la charge des établissements, ce qui ne devrait donc avoir aucune influence sur la pérennité des emplois.


Il est commun, en France, d’entendre dire que tel impôt ou taxe supplémentaire induira la suppression de tant des postes, comme il est extrêmement rare d’entendre qu’une baisse de TVA va aboutir à la création d’emplois, et encore davantage de constater, après coup, la réalité de ces créations…Voyez-vous à qui je fais allusion ?


Dans les mesures en discussion actuellement, destinées à réduire le déficit public en France, cette taxe de 2 % a au moins le mérite d’épargner les plus modestes de nos concitoyens, ce qui n’est pas le cas de la hausse prévue de 6 % sur le tabac et certaines boissons, ni du scandaleux doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance appliquée aux mutuelles de santé, qui sera forcément répercuté sur les cotisations payés par les adhérents.



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