Essentiellement des petits commerces, de la librairie au coiffeur, en passant par les fleuristes, magasins de vêtements, etc.
Les grandes surfaces, quant à elles, pouvaient ouvrir leurs portes et vendre ces produits que les petits commerçants n’avaient plus le droit de vendre.
Ces derniers ont protesté, avec raison, mettant en avant leur situation déjà fragilisée par la concurrence déloyale des grandes surfaces et sites de vente en ligne et, bien évidemment, par le premier confinement.
Il eût été sage que le Gouvernement reconnaisse qu’il était allé un peu trop loin, et autorise à nouveau ces petits commerces à ouvrir, sans attendre la fin des quinze premiers jours de confinement.
Au lieu de cela, que décide-t-il ?
Que les grandes surfaces ne pourront plus vendre ce que les indépendants ne peuvent vendre. Dans un souci d’équité. Avec quelles conséquences ?
Le personnel des grandes surfaces va « perdre » du temps à réaménager des rayons, à interdire l’accès à certains autres,
le petit commerce n’en tirera aucun bénéfice
les sites de vente en ligne vont se gaver sur le dos des autres.
A-t-on une preuve quelconque que les gestes barrières sont moins bien respectés dans un petit commerce où se trouvent quelques personnes, plutôt que dans un hypermarché ?
N’aurait-on pas pu mettre en place un système de modulation des horaires, de créneaux pour les personnes âgées par exemple ?
Personnellement, je croise bien plus de personnes dans mon magasin de bricolage que dans ma librairie ou chez mon fleuriste.
Si les ministres n’ont pas le temps de faire leurs courses et de s’en rendre compte, leurs conjoints ne peuvent-il pas le faire et le leur dire ?
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