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lundi 11 novembre 2019

Eloge de la littérature de gare.


Les riches heures de la littérature de gare sont derrière nous. En effet, les voyages en train, bien que plus nombreux qu’il y a quelques décennies, sont bien plus courts. Il n’y a plus non plus autant de points de vente dans les gares, certaines se résumant maintenant à une salle d’attente et un guichet automatique. Quand il reste une boutique, elle propose par ailleurs tant de revues de toutes sortes que le livre est parfois relégué dans un coin.
Enfin, beaucoup de passagers sont munis d’une tablette, d’un ordinateur portable ou d’un smartphone qui les occupent durant le trajet.
Pourtant, rien ne vaut le contact physique avec un livre pour un amoureux de la lecture.
Je ne voudrais pas ici décourager le lecteur de littérature classique, d’essais, de biographies ou romans contemporains, ni les détourner vers ces livres de poche aux titres souvent aguicheurs et aux couvertures bariolées ou évocatrices.
Mais il faut sauver la littérature de gare !
A défaut de voyage en train, profitons des journées moroses de novembre pour lire, sous la couette ou au coin du feu, un de ces ouvrages qui, s’ils ne sont pas de grands livres, offrent tout de même un voyage hors du temps présent.
Ainsi, j’ai lu hier un titre de Pierre Martin PERREAUT, déjà ancien, édité par le Fleuve Noir et, s’il m’a fallu quelque temps pour y trouver de la satisfaction, je me suis régalé. Une intrigue policière originale, une écriture sans prétention, un vrai délassement. Entre deux livres plus « sérieux », pourquoi, de temps à autre, ne pas s’offrir un moment de détente avec cette littérature ? Si vous hésitez à en acheter, mettez le nez dans les nombreuses « boîtes à livres » qui, de plus en plus, mettent à disposition des livres posés là par des lecteurs, pour d’autres lecteurs.
Après avoir lu ce billet, chers internautes, délaissez votre écran un moment, et prenez entre vos mains un vrai livre. Vous ne le regretterez pas.

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