Un drame
horrible s’est produit samedi à Sarcelles : un policier de 31 ans s’est
suicidé après avoir tué trois personnes dont deux qui tentaient de s’interposer
alors qu’il brutalisait sa compagne, et blessé plusieurs autres de sa famille.
C’est un fait divers tragique qui peut bien sûr être mentionné dans les journaux télévisés, y compris en précisant que son auteur est un policier, ceci dans le but de rappeler qu’un policier est un homme comme un autre, qu’en plus souvent leurs conditions de travail ont une répercussion plutôt négative sur leur vie de famille, ce qui peut créer ou exacerber des tensions dans le couple, pouvant aller jusqu’à la séparation…
C’est un fait divers tragique qui peut bien sûr être mentionné dans les journaux télévisés, y compris en précisant que son auteur est un policier, ceci dans le but de rappeler qu’un policier est un homme comme un autre, qu’en plus souvent leurs conditions de travail ont une répercussion plutôt négative sur leur vie de famille, ce qui peut créer ou exacerber des tensions dans le couple, pouvant aller jusqu’à la séparation…
Là où je me
demande s’il n’y a pas une certaine déviance du journalisme, c’est quand la
présentatrice (en l’occurrence) insiste lourdement sur le fait que le policier
s’est servi de son arme de service, et va jusqu’à se demander s’il ne faut pas
revenir sur l’autorisation accordée aux policiers de conserver leur arme sur
eux, y compris en dehors des heures de service.
Il est
possible que le fait qu’il soit policier soit en partie au moins une des causes
de cette tuerie, du fait de l’influence négative des conditions de travail sur
le couple.
Mais il n’y
a aucun lien de cause à effet avec son arme de service.
S’il ne l’avait
eue, il se serait procuré différemment une arme pour accomplir ce geste fatal
dicté par son coup de folie.
Comme l’a si
justement laissé entendre le ministre de l’Intérieur Gérard COLLOMB, ce n’est
pas l’arme qui est en cause, plutôt le management de la police qui n’est
peut-être pas à même de détecter les de tels gestes de désespoir.. Mais en
a-t-il les moyens ?
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