Le président nouvellement élu n’a
pas fait d’action d’éclat en ce jour, et pourtant il a, indirectement, secoué
le cocotier et causé des dommages collatéraux.
Dans le désordre, Manuel VALLS,
ancien premier ministre, candidat à la primaire de l’alliance populaire battu par Benoît
HAMON, qui n’a pas fait de cadeaux à Emmanuel MACRON lorsque celui-ci faisait
partie de son gouvernement, qui veut se présenter aux élections législatives
sous la bannière de la République en marche…attendons demain pour savoir si sa
candidature a été retenue…
Marion MARECHAL-LE PEN, une
figure du Front national, davantage appréciée que sa tante Marine, qui décide,
à 27 ans, de faire un break dans sa carrière politique et démissionne de tous
ses mandats.
Les Républicains, qui disent
avoir perdu l’élection présidentielle non à cause de leur programme, mais à
cause de leur candidat, qui modifient malgré tout ce programme pour les
législatives, en promettant des baisses d’impôt dont le financement n’est pas
assuré. Et qui menacent de l’enfer ses adhérents qui rejoindraient la majorité
présidentielle. Des courants se font jour et des défections sont à prévoir,
mais quelle en sera l’ampleur ? Et Laurent WAUQUIEZ qui se droitise de
plus en plus…
Les socialistes qui sont en
perdition et qui, à l’instar des Républicains, édulcorent le programme de leur
candidat à la présidentielle pour espérer conserver des sièges à l’Assemblée
nationale. Là aussi, on menace des éventuels transfuges, qui risquent d’être assez
nombreux. En attendant, ceux qui restent au PS se regroupent et créent force
chapelles ou courants, on ne s’y retrouvera bientôt plus.
Entre les deux tours de la
présidentielle, Marine LE PEN a réussi à gâcher une bonne partie du crédit qu’elle
avait engrangé au premier tour, par son arrogance, sa violence, ses erreurs.
Jean Luc MELENCHON est en train
de commettre les mêmes erreurs en faisant capoter l’entente avec le PC. Résultat,
le potentiel des Insoumis sera divisé entre plusieurs candidats dans nombre de
circonscriptions, et el nombre d’élus en sera forcément limité.
L’élection d’Emmanuel MACRON, l’onde
de choc qu’elle a provoqué, mais aussi l’aveuglement d’une partie importante du
personnel politique en place met à mal tous les partis. Le nombre important des
candidats dans chaque circonscription, l’état d’esprit des électeurs et l’ambiance
générale vont être à l’origine de nombreuses surprises. Des candidats, même
inconnus, de la République en marche pourront en bénéficier et faire leur
entrée au palais Bourbon.
Par conviction, et parce que
toutes les autres solutions n’ont pas été salutaires, il faut faire confiance
au nouveau président de la République et lui donner les moyens de réformer le
pays en lui accordant une majorité à l’Assemblée.
Il faut du neuf, il faut du
jeune, il faut du changement, il faut se mettre en marche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire