Nicolas DUPONT-AIGNAN a échangé son âme contre un
hypothétique poste de premier ministre si Marine LE PEN venait à être élue
présidente de la république dimanche prochain.
Cette victoire, bien que possible, n’est pas
acquise.
Et ce scrutin sera suivi par celui des législatives
qui composera l’Assemblée Nationale qui accordera, ou non, sa confiance au
premier ministre qu’aura choisi le nouveau Président de la République.
Nicolas DUPONT-AIGNAN a donc tout misé : sa
carrière politique, son honneur pour obtenir un poste qu’il n’est pas sûr de
pouvoir avoir, encore moins de conserver plus de quelques semaines si par malheur
il devait effectivement être nommé à Matignon.
Il a beau se targuer d’avoir ainsi infléchi quelque
peu le programme de Marine LE PEN, le croit-il seulement ? Celle-ci élue,
elle le nommerait certainement à Matignon, puisqu’elle le lui a publiquement
promis, mais elle s’empresserait ainsi d’appliquer son programme au rythme qu’elle
voudra, le poids de l’ex « Debout la France » étant quantité
négligeable. Elle sera Poutine, il sera Medvedev, tout simplement.
Et la France s’enfoncera dans la crise, entraînant l’Europe
avec elle.
Crise économique, crise politique, libertés
publiques bafouées.
Le clientélisme, la partialité, les injustices, la
suspicion seront rois.
Mais tout n’est pas perdu, le second tour n’a pas
encore eu lieu, et Marine LE PEN peut ne pas se voir confier les clés de l’Elysée.
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