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jeudi 2 février 2017

Le vainqueur de la primaire de la droite et du centre devait gagner l’élection présidentielle.



Oui, c’est ce que disait tout le monde à l’heure où le parti socialiste se délitait et où le centre et les écologistes n’arrivaient à s’entendre avec personne.
Emmanuel MACRON n’avait aucune chance, adossé à aucun parti qui le soutienne.
Aujourd’hui, ceux qui ont été désignés dans le cadre de primaires citoyennes organisées par leur parti n’ont même plus le soutien réel de leur parti.
Le sans-parti est le seul, avec marine LE PEN, à pouvoir espérer figurer au second tour.

Quant au vainqueur de la primaire de la droite, par son obstination à vouloir se maintenir, il est en train de commencer à saper les espoirs portés par son parti sur les élections législatives de juin.
François FILLON est désormais politiquement coupable, même si, sur le plan juridique, la présomption d’innocence persiste.

Il appartient au parti Les Républicains de reprendre la main, de contraindre son candidat désigné de renoncer et de choisir (sur quelles bases ?) un nouveau candidat qui de toutes façons ne sera pas élu à la présidence de la République, mais qui puisse encore sauver les candidats aux législatives.

Le parti socialiste traîne le boulet Cahuzac, les républicains, désormais, ont le boulet Fillon.

La confiance des électeurs est perdue pour un long moment.
Le seul objectif de chaque responsable politique, maintenant, est de tout faire pour éviter que le prochain locataire de l’Elysée soit une locataire, issue du Front national.

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