Cette journée de samedi a été passée dans une troupe de vendangeurs dans le Beaujolais.
Départ dans les vignes à 7 heures. Position accroupie, baissée ou plié en deux jusque midi. Repas de 12 à 14 heures. Puis retour dans les vignes de 14 à 17 heures. Très belle météo, raisin très sain et joli, parfois un peu sec. La récolte devrait être bonne, et le rendement un peu au-dessous de la norme, ce qui ne devrait nuire à personne, vue la mévente actuelle.
Il est vrai que le Beaujolais est un vignoble en crise, et cette mévente est liée d’une part à un passé où le beaujolais était un vin qui rapportait bien, quelle que soit sa mauvaise qualité. Maintenant, contre coup, il en est du très bon, mais il a une mauvaise réputation. Mévente liée aussi à la baisse de consommation globale, à la concurrence étrangère, et au comportement des acteurs locaux, bien que ce dernier problème ne soit pas spécifique au Beaujolais.
Il y a peu, à l’occasion d’un déplacement à Strasbourg, et pour éviter de déjeuner en centre-ville, j’ai jeté mon dévolu sur un petit restaurant, affilié aux « Logis de France », situé à Innenheim, « Au Cep de Vigne ».
Le maître des lieux et son épouse, forts âgés accueillent les clients dans une ambiance très « Winstub », l’établissement comportant une salle réservée aux clients habituels du menu du jour et une autre salle, toute boisée avec de larges baies vitrées, très claire et très agréable.
Un maître d’hôtel droit et poli et une serveuse, d’origine africaine, ne laissent pas une corbeille à pain vide et savent anticiper toutes les sollicitations des clients, tout en restant très discrets. En cuisine, deux jeunes officient et savent allier qualité de la cuisine et présentation des assiettes très agréable.
La qualité des mets est de bon niveau, le seul reproche tient peut-être à un excès de sel sur les frites et de meringue sur la tarte à la rhubarbe.
Le seul point réellement critiquable est relatif au vin. Souhaitant un vin en pichet, je me suis vu proposer un Côtes du Rhône. J’apprécie ce vin, mais je trouve tout à fait anormal de me voir proposer ce vin en Alsace, alors que je choisi un menu aux saveurs locales. J’ai donc demandé un vin d’Alsace en pichet, et ce fut du pinot noir. Il était très fruité et très agréable, mais m’a été facturé au prix d’une bouteille !
La situation est malheureusement trop souvent identique en Beaujolais, et, bien qu’il soit tout-à-fait normal que les établissements de la région puissent proposer du vin de plusieurs régions, il n’est pas normal qu’il ne proposent pas, en premier lieu, un produit régional, car il y en a d’excellents !!!
Départ dans les vignes à 7 heures. Position accroupie, baissée ou plié en deux jusque midi. Repas de 12 à 14 heures. Puis retour dans les vignes de 14 à 17 heures. Très belle météo, raisin très sain et joli, parfois un peu sec. La récolte devrait être bonne, et le rendement un peu au-dessous de la norme, ce qui ne devrait nuire à personne, vue la mévente actuelle.
Il est vrai que le Beaujolais est un vignoble en crise, et cette mévente est liée d’une part à un passé où le beaujolais était un vin qui rapportait bien, quelle que soit sa mauvaise qualité. Maintenant, contre coup, il en est du très bon, mais il a une mauvaise réputation. Mévente liée aussi à la baisse de consommation globale, à la concurrence étrangère, et au comportement des acteurs locaux, bien que ce dernier problème ne soit pas spécifique au Beaujolais.
Il y a peu, à l’occasion d’un déplacement à Strasbourg, et pour éviter de déjeuner en centre-ville, j’ai jeté mon dévolu sur un petit restaurant, affilié aux « Logis de France », situé à Innenheim, « Au Cep de Vigne ».
Le maître des lieux et son épouse, forts âgés accueillent les clients dans une ambiance très « Winstub », l’établissement comportant une salle réservée aux clients habituels du menu du jour et une autre salle, toute boisée avec de larges baies vitrées, très claire et très agréable.
Un maître d’hôtel droit et poli et une serveuse, d’origine africaine, ne laissent pas une corbeille à pain vide et savent anticiper toutes les sollicitations des clients, tout en restant très discrets. En cuisine, deux jeunes officient et savent allier qualité de la cuisine et présentation des assiettes très agréable.
La qualité des mets est de bon niveau, le seul reproche tient peut-être à un excès de sel sur les frites et de meringue sur la tarte à la rhubarbe.
Le seul point réellement critiquable est relatif au vin. Souhaitant un vin en pichet, je me suis vu proposer un Côtes du Rhône. J’apprécie ce vin, mais je trouve tout à fait anormal de me voir proposer ce vin en Alsace, alors que je choisi un menu aux saveurs locales. J’ai donc demandé un vin d’Alsace en pichet, et ce fut du pinot noir. Il était très fruité et très agréable, mais m’a été facturé au prix d’une bouteille !
La situation est malheureusement trop souvent identique en Beaujolais, et, bien qu’il soit tout-à-fait normal que les établissements de la région puissent proposer du vin de plusieurs régions, il n’est pas normal qu’il ne proposent pas, en premier lieu, un produit régional, car il y en a d’excellents !!!
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