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dimanche 26 mai 2019

Elections européennes, premières réactions..

A l’heure de ces lignes, le Rassemblement National serait en tête avec 24 %, suivi de la liste de la République en Marche avec 22,5 %, puis de la liste Europe Ecologie avec 12,5 %, les républicains avec 8,5 %, la France insoumise avec 6,5 % et la liste apparentée socialiste avec 6,5 , toutes les autres listes recueillent moins de 5 % des voix.
Phénomène intéressant, déjouant tous les pronostics : une participation supérieure à 50 %, ce qui prouve que les Français s’intéressent encore à la chose publique.
Bien évidemment, le rassemblement National est satisfait, et il a raison de l’être, même si son score n’est ni inattendu, ni exceptionnel puisqu’il avait obtenu 24,86 % en 2014.
Le score de la liste menée par Nathalie LOISEAU au titre de la République en Marche obtient un bon score eu égard à tous les handicaps qu’elle avait à surmonter :
  • réceptacle de la défiance envers le Président de la République
  • tête de liste manquant d’enthousiasme, d’entrain, pas communicante ni commerciale
  • campagne médiocre…
Par ailleurs, si on voit dans quelles conditions Emmanuel MACRON a été élu il y a deux ans, on ne peut pas dire que son électorat s’est étiolé.

Une autre bonne nouvelle est le résultat de la liste Europe Ecologie les Verts et, plus généralement, de cette mouvance dans l’ensemble de l’Union.

Ce qui est frappant dans les commentaires des chefs de partis ou de leurs séides (hormis les trois arrivés en tête), tous déçus de leur score, est qu’ils rendent le Président MACRON responsable de leur échec.
Alors que les Républicains auraient fait un meilleur score si leur chef de parti n’était pas Laurent WAUQUIEZ.
Alors que la France Insoumise aurait fait un meilleur score si son chef de parti n’était pas Jean Luc MELENCHON.
Alors que les socialistes et affiliés auraient fait un meilleur score s’ils avaient mis sur pied une liste mobilisatrice et soutenue par tous leurs adhérents et sympathisants.

Les trois premiers peuvent être satisfaits.
Tous les autres doivent mener une introspection et analyser les causes de LEUR échec sans les chercher à l’extérieur !!!

mardi 21 mai 2019

Moi qui croyais que mes parents m’aimaient.…

Oui, je croyais que mes parents m’aimaient.

En fait, je pense qu’ils m’aiment, mais ils m’aiment pour eux, pas pour moi. Ils m’ont fait, m’ont élevé, ont été fiers de moi, parfois, et ils veulent me garder, me garder pour eux. Car pour eux, si je partais, ce serait réduire à néant une partie de ce qu’ils ont fait, une part de leur vie.

Mais ce que je voudrais, c’est qu’ils se rendent compte que je suis déjà parti.

Certes, je suis là encore, du moins mon corps, sur ce lit d’hôpital. Une partie de mon corps, plutôt de ses fonctionnalités. Je ne bande même plus, papa, tu te rends compte !!
Je n’éprouve plus rien : plus de plaisir sensoriel, plus de joie, plus de peine non plus, remarque.
Je ne vois plus rien, si ce n’est des variations de lumière.
Je n’entends que des bruits de machine et un bruit de fond qui varie mais dont je ne saisis rien.
Je n’ai pas mal, non, mais je ne me sens pas bien non plus.
En fait, ma vie ne me sert plus à rien et, comme je suis un peu égoïste, je voudrais qu’elle s’arrête là. Qu’on cesse de m’examiner, de toucher mon corps qui ne ressent plus rien, de me contraindre à rester respirant sans aucun espoir de rétablissement.

Mais finalement, est-ce si égoïste que ça ? Je ne suis plus rien même si je ne suis pas encore parti, alors ne faut-il pas que je parte vraiment pour ne plus être un poids, une souffrance, pour ceux qui m’ont aimé quand j’étais totalement moi ? Mon départ définitif me permettrait de les libérer, de les rendre à leur vie, bien réelle celle-ci, de leur permettre de se reconstruire.

Oui, maman et papa, si vous m’aimez vraiment, n’écoutez pas ceux qui vous parlent de choses qu’ils ne connaissent pas, ceux qui ne pensent qu’à travers et pour eux, mais laissez moi partir enfin…
Votre fils...